Carnet de bord de Juin 2025 | Partager sur Facebook |
Comme prévu il fait chaud, et comme prévu aussi, avec le jour férié de demain, c'est un peu la cohue autour de mon camion. Mine de rien j'ai réussi à lambiner jusqu'à midi et des boulettes et j'ai été au bain histoire de ma reveiller. Les palettes sont pratiquement toutes là, Paulo arrive avec sa magnifique Chereau toute neuve qui brille pour charger du Corbas Pusignan. Moi ça sera la ramasse des Melons à Lansargues en passant, premier tour avec une Chereau toute neuve, ça foutrai les boules d'aller la pourrir là bas.
La coupure se termine à 16h15, pile quand la semi est chargée, il reste juste juste la place des 6 palettes à prendre, je sais d'avance que je vais bien me faire caguer. Ils ont absulument tenu à mettre 3 palettes europ devant, ça fait forcement perdre 20cm. Mais je ne suis que chauffeur. La bonne nouvelle, c'est que comme ce matin, ça roule super bien, il y a bien longtemps que je suis pas sorti sans aucun bouchon de Barcelone, 45 minutes à La Roca, je suis large !!!! Bien sûr, une montée sans emmerdes ne serait pas une montée normale, un camion a pris feu juste avant l'Emporda, alors va par la dernière sortie Medina, NII, Bascara à l'ancienne. Le gros bouchon est évité c'est déjà ça. Plus je me rapproche de Montpellier, plus je me dis qu'il va pas manquer grand chose pour arriver au client, coup de bol, ça roule nickel, 4h33 à quai, méga poussière dans le chemin, tant pis.
Bien évidement, je me fais bien chier pour rentrer les dernière palettes, mais dans mon malheur j'ai de la chance, l'expediteur a préparé 5 palettes sur les 6 commandées, du coup, il est obligé de se ramener, on a rentré les deux dernières au Fenwick, juste la place de mettre une sangle, au millimètre. Pas de déviation ce soir à Remoulins, full autoroute, du stress en moins, c'est très bien. Arrivé à Pusignan, j'essaie de faire le moins de bruit possible, mais le camion est encore pas électrique. A 3h je suis de retour au marché, je croise Paulo qui en repart et j'attends Nathan qui arrive de Grenoble.
Le temps de le vider et de recuperer ses 7 palettes de St Etienne, il est déjà 4h45 quand je repars, les premières lueurs du jour apparaissent sur le Pilat, c'est beau. Biens sûr au marché à St Etienne, j'étais attendu comme la pluie dans le desert ou comme la paix dans le monde, et je vais me caler chez Heppener, il est 6h, le temps de dormir un peu et de profiter de la fraicheur toute relative du matin.