Carnet de bord de Juillet 2020 | Partager sur Facebook |
Dans la rue ou j'ai dormi, derrière Calberson, c'est assez calme sauf qu'il y a des mecs qui passent je pense à pas loin de 90, c'est assez impressionant, c'est quoi qui cloche dans la tête des mecs ? C'est à la seconde près les colis ? Bref, y a vraiment des jours ou je me demande ce que je fous dans ce métier. On a une réputation de merde, et tout est fait pour bien l'entretenir. Il pleuvasse ce matin, mais pas vraiment assez pour rafraichir l'athmosphère bien lourde. A 8h je vais me mettre en place chez Univar, spécialiste en produits chimiques en tout genre, on est 2 à charger, Yohan le chauffeur à Péli était prévu en 1er vu que c'est un lève tôt qui roule en v8.
A 9h30 je repars avec 24 IBC d'alcool pour le gel hydroalcoolique, ça se charge bien comme il faut sur la descente, la journée va être rock n roll dans la vallée du Rhône, j'ai mis quand même 2h pour arriver à Romans, Yohann finissait à peine de vider, pile poil.
La fin de me semaine est assez simple sur le papier vu que je suis prévu sur une magnifique traction XPO 42 pour XPO Gignac. L'A7 est completement à l'arrêt après Tain, c'est 13h, la dalle, je me planque sur le parking TIR surchauffé de Chanos Curson Industrial Estate south. La fourchette d'une main, le téléphone dans l'autre je regarde l'évolution de la situation, j'en suis à me demander si je vais pas monter par la République. José qui passe dans le coin, vient me faire un besito et à la pêche aux infos vu qu'il doit rapidement se mettre en coupure à Jarcieu.
Alors que c'est tout bloqué sur l'A7, la N7 est deserte, tant mieux, je mets pas longtemps pour rejoindre Andrezieux city, j'arrive en pleine pause des caristes, c'est pas grave. Retour vers les ennuis, c'est à dire la vallée du Rhône, bouchons à St Etienne, 30 minutes au pont de Givors, mais une fois sorti de nouveau sur la N7, c'est cool, je me radine à même pas 20h à la casbah, OUF ! Gros bisous avec le masque et RDV lundi bien trop tôt !