Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Je traine ma misère ce matin, l'oeil rivé sur l'écran de mon téléphone Nokia 3310. Je regarde qu'une chose, l'état du trafic, mamamia. A la base, je suis déjà pas trop fan de la vallée du Rhône en partant d'ici, mais là... C'est l'horreur. J'attends 14h30 et je vais me mettre quai 25, le quai du Castelbisball Express. Café, douche, brushing, manucure, gomage, j'ai le temps, tout n'est encore pas arrivé.
Un dernier point trafic, et je décolle avec 9t de groupage, c'est lourd pour un groupage. La N88 reste obstinément au vert, 16h30 je décolle, seul obstacle génant en partant qui gagne à tous les coups, le soleil de face. Derrière, à Givors ça y est ils ont mis le couvert, ça va vite devenir complicado. Dans l'autre sens je croise pas mal de camions, et pas mal qui passent jamais de là, ça se confirme une fois passé Le Puy, il y a quelques bon traine savates. Ormis quelques camions tanqués à Pradelles parce que les paysans Ardechois ont coupé La Chavade, RAS. J'avoue que j'ai été surpris à quel point ça roulait bien, j'ai attendu de passer Mende pour casser la croute.
Une fois sur l'A75, changement de braquet, là, c'est blindé. Déjà en temps normal y a pas beaucoup de place pour stationner, là c'est full, je fais mes 30 minutes sur un refuge avant le Caylar, d'ici, je passe en 4h30. J'ai entendu un peu quelques nouvelles affolantes pour demain, alors je me suis arrêté completer les pleins à Andamur à Figueras. Ensuite, c'est aussi plat que mon encéphalogramme niveau trafic, à tel point que les sangliers traversent l'Ap7 sans regarder après Barbera, un s'est fait charger pour une fourgonette, le sanglier est mort mais la fourgonette a pris cher. A 2h30 je me gare chez TSB, 8h20 depuis St Etienne, j'ai honte, c'est le temps qu'il faut pour faire Nimes-Lyon en journée sur la nationale.