Carnet de bord de Octobre 2019 | Partager sur Facebook |
D'après mes horaires de distribution, je suis sensé ouvrir la boutique Total Racing Fuel à 8h. Mais fin octobre, au Mans, à 8h, il fait encore nuit, et ce matin, il vaporise sur Rillette City. On se croirait en Grande Bretagne. Finalement, les premiers arrivent vers 9h, j'ai eu largement le temps de tout bien installer et surtout d'aller choper un café. Bien que depuis quelques temps on ne fait plus que Le Mans en Superkart, il y a des mécanos que je commence à connaitre depuis le temps, et ils sont en principe assez cool avec moi, le Superkart perd en interêt d'après ce que j'ai compris, il est déjà loin le temps ou on faisait Donington, Assen, Hockenheim, reste plus que Le Mans. Dans le tas, j'ai quand même quelques raleurs, parce que c'est trop cher, mais c'est pas moi qui fixe les prix, je prends ça à la rigolade, sinon, y a La Belote comme sport moins cher au pire... Entre les raleurs et les retardataires, je sers le dernier à presque 14h, heure à laquelle je devrais en principe plier les gaules. Le temps de remplir une montagne de papiers aussi haute que le Kilimanjaro et d'aller me prelasser sous la douche, il est déjà 15h quand je me taille, mission accomplie.
Je ramène à peu près la moitié de ce que j'ai monté, en gros à chaque fois c'est pareil. Noël m'a trouvé un retour, du moins un complement pour Moirans, au fin fond de la Sarthe profonde, au nord du Mans dans un bled paumé à Sougé le Ganelon, vous connaissez forcement, c'est entre Assé le Boisne et St Georges le Gaulthier ! Et ben là, au milieu de nulle part, il y a une usine Hutchinson, c'est bien. Snoopy disait "on devrait construire les villes à la campagne" et ben là c'est le cas. Sans rire je connaissais pas le coin et j'aime bien de toutes façons la France profonde. Les 10 mètres de plancher annoncés se transforment en 5m, mais un vendredi à 17h c'est un peu moisi pour trouver autre chose, la mort dans l'âme, Noël, dit "le crochu du transport" me fait rentrer direct, c'est un saint homme.
De retour sur l'autoroute du sud, enfin l'A28, mais direction sud je me rends vite compte que ce soir, il y a un paquet d'automobilistes en mal de brûler de l'essence pas encore assez chère, j'aime autant être ici qu'à Evry, mais quand même, j'en peux plus de toujours et toujours devoir partager la route, je veux dire, c'est de pire en pire, tous les week ends, c'est quoi le problème chez le gens ? Ils sont mal cher eux ? Ils ont pas d'argent pour changer le papier peint ??