Carnet de bord de Octobre 2019 | Partager sur Facebook |
Dans la vie je sais pas faire grand chose mais pour aller me planquer dormir au calme, c'est quand même souvent que ça marche. Il est 8h quand je m'extirpe de mon parking direction Villaines sous Malicorne, un tout petit village ou les filles sont surement belles. Les routes dans le coin sont pas larges, les bas côtés bien gras, tranquille Emile. Le temps de tomber sur le big boss de la ferme, on attaque à vider 8h30, 3/4h plus tard c'est vidé rechargé. Y a plus qu'à redescendre tranquillement. Mais voilà, à l'autre bout de la France, dans un petit village de l'Isère, à Jarcieu, il y a Noel qui ne l'entend pas de cette oreille, car il sait qu'il me reste 2 petits metres de plancher. Du fait qu'il est agé, on la lui fait pas à l'envers, et il me trouve donc 1m de plancher dans le 37, mais pas lourd, 152kg annoncés pour le 30.
J'ai donc tournée mon atlas Michelin 2018, dont les pages du quartier sont encore neuves, cap à l'est sous un petit crachin. J'ai passé le contournement de Chateau Lavallière, c'est incroyable, ça fait gagner du temps quand même. Par contre pour aller à Luynes, c'est bien la misère, entre les routes interdites et tout. Il y a là, au milieu de la pampa une pépinière d'entreprises. Je perds bien 20 minutes en attendant que le livreur de gaz libère le passage, ça laisse le temps au cariste de préparer les palettes, et moi de me renseigner pour savoir comment qu'on fait pour rejoindre Tours, il faut soit disant passer par le centre de Luynes. C'est interdit aux 6t, mais tout le monde passe par là, c'est TRES joli il faut reconnaitre, mais pas en camion.
De retour sur l'A85, je peux commencer à faire mes calculs pour la gasoil dont la jauge se rapproche du 0. Vu le poids je vais pas battre des records de conso aujourd'hui, je garde l'autoroute tout le long, pour gratter quelques litres je me cale à 85, sur le programme ECO 3***, ça veut dire que le machin descends en roue libre à 95, et ne réaccelère qu'à 80, bref j'ai pas fait des prouesses surtout entre Clermont et Noiretable. Bon, ensuite ça descend tout du long jusqu'à Givors pratiquement. C'est quand même soulagé que je me pointe à Jarcieu Logistics ou je donne à boire aux 500 poneys. L'odb du camion raconte pas trop de conneries, c'est quand même assez fiable puisque j'ai rajouté 1066 litres. Je me mets à quai juste avant 21h, ce qui signifie que je valide encore une 11 aujourd'hui !