FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Les affaires reprennent à Fos
    Alain a repris du service
    Les 2 là, mont trainé à 70 pendant un bon moment
    La coop d'Espira de l'Agly, en service 2 mois sur 12
    Mont Ventou
  • Vendredi 31 Mai 2019
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    La journée demarre sur les chapeaux de roues, elle promet d'être belle, le vent est enfin tombé un peu et j'ai pas trop mal dormi. C'est 6h50 quand je rentre chez GEODIS d'une extrème bonne humeur. Dans le bureau de reception Weldom, il y a déjà deux chauffeurs boiteux, c'est à dire des containers qui sonnent deseperement sans réponse. Au bout de 10 minutes, je vais voir sur le quai, et le type fini par arriver au bureau. Les 2 boiteux n'ont pas RDV, ils s'en foutent comme de l'an 40, decrochent et se tirent, moi non plus j'ai pas RDV, sauf que je peux pas ni me tirer ni decrocher. Stéphane m'envoie la copie du fax, le nom de la personne, mais rien n'y fait le type veut rien savoir, il préfère glander en fumant des clopes avec ses potes. Du coup j'en ai déjà marre, il faut attendre 8h que la miss arrive.

    A 8h, une magnifique fille arrive, très classe et très gentille, qui me sort du bourbier, j'ai bien RDV, j'ai droit à un quai direct. C'est pas pour autant que Maurice attaque à déballer, je sais pas s'il s'appelle Maurice, mais ça aurait pû. J'attends encore 40 longues minutes, puis il se décide, sort une palette passe un coup de fil, une autre palette et voit son pote Roger, une autre palette, le téléphone, une autre palette et il vient me dire un truc débile, j'en peux plus, heureusement j'ai que 20 palettes, il est 9h bien tassé quand je repars. 

    Le port a retrouvé son animation, je croise un container toutes les 3 secondes, je pense que c'est pas la peine d'aller au Castellet voir des beaux camions, autant rester ici. Je file direct sur Espira d'Agly, la 113, l'A54 et l'A9 ne sont pas desertes loin de là, avec son lot de casse burnes qui accelerent dès que tu les double, camping car, caravanes, tous aussi pénibles les uns que les autres, au lieu de se laisser faire gentiement, non !!! T'as vu papa, y a un camion qui nous double, oh la honte papa, accelere !!! Et 5km plus loin, rebolote. J'en peux plus je m'arrête à Narbonne, de toutes façons y a pas le feu au lac.

    Donc, je charge des abricots made in Pyrénées Orientales dans la vieille et petite cooperative d'Espira, ça bosse à l'ancienne ici, je charge les palettes au fur et à mesure qu'elles sont dispo, j'ai eu le temps de faire une sieste, mon pare brise, mes jantes. A 17h la semi est archi full, j'ai plus qu'à remonter tranquille, le frigo tourne à bloc, avec les fruits encore chauds il a du mal. J'aurai presque eu les heures pour rentrer à la zonmai, mais c'est un coup à me fâcher avec tout le quartier, je suis bien sage et je gare dans la ZI de Loriol pour embetter personne.