A 8h20 j'ai le feu vert pour aller vider les poubelles. Il y a de la joie ici ce matin, c'est vendredi, c'est normal, même moi je suis rarement mal vissé le vendredi. Avant même d'attaquer à vider, j'ai droit à mon café lungo et ça, c'est vraiment la classe ! A 9h c'est plié je me taille. Il fait déjà presque chaud. Première étape, trouver une douche potable. J'ai le choix entre 2 sur l'A1 avant ma première ramasse, la première à la SARNI à San Giovanni Valdarno a vraiment mauvaise réputation sur MAP, alors j'y vais quand même, si c'est vraiment pourri j'irai à la suivante. Mais finalement c'est nickel, il y a une nana qui passe après chaque chauffeur, je lui ai filé 2€, et comme elle voulait pas, je les ai oublié sur le lavabo. Quand c'est nickel, je fais souvent comme ça, en me disant que si on est pas mal à le faire, il y aura du progrés. On peut rêver non ?

Pour arriver chez le client à Montemurlo, entre Pistoia et Prato, c'est un peu moisi. Rue de ZI en sens unique, mais juste accessible par le centre ville interdit aux PL, il faut avoir du pif et choisir la bonne rue. Pour une fois j'ai du bol, j'ai pas trop miséré. Le pire, c'est qu'il y a même pas le panneau avec le nom du client, ni même le numéro au portail, il faut tout deviner. Le cariste m'a demandé si j'avais galéré pour venir, il doit se faire pourrir tous les jours. J'ai un lot de 14 palettes de fringues pour St Vulbas, c'est prêt, c'est vite chargé.

La suite est à Prato chez Gallardi. La dernière fois que j'ai fait du groupage à Prato, ça remonte à... Oulah, je faisais ça chez un petit transporteur de Margès en 1991, et le tarif c'était départ minuit. Comme là, il fallait faire une ramasse avant et moisir à quai. Mais là, on est en 2021, je suis en vacances aujourd'hui, ça va pas trainer. Arrivé à 12h30, les caristes ne reprennent qu'à 14h j'ai le temps de bouffer. Le gars qui donne la liste de chargement au cariste n'arrive qu'à 14h30, j'ai le temps de faire la sieste. Finalement, on m'annonce un départ à 16h, ça va. Mais bien sûr c'est du flan, je me suis fait bananer comme un bleu bite, je me mords les dents de ne pas avoir attendu 10 ou 11h pour vider Arezzo.

Finalement, je décolle en plein coup de feu sur Prato à 18h30, pile au moment ou Maxime m'annonce que demain c'est interdit aux PL en Italie de 8h à 16h, putain, j'étais vert, j'attendais 4h30 de plus et j'avais mes 9h à quai. J'ai bouffé ma journée ici ! Une fois sorti de l'autoport, il y a un gigantesque bouchon pour prendre l'A11 direction Pise. Vite prendre une décision, c'est miraculeusement fluide direction Bologne, GO ! Au taquet pas le moindre coup de frein, ni à la montée, et encore moins à la descente ! 1h10 pour arriver à Bologne, oui oui. Dans l'autre sens, vers le sud, c'est l'hémorragie. Je me fais des films tout le long, parce que mes 4h30 de route et l'amplitude vont m'amener vers Vilanova d'Asti. Que faire ? 

- A/ Couper 45 et exploser l'amplitude pour sortir d'Italie ? 

- B/ Couper 9h et risquer de se faire planter par les carabiniers ?

- C/ Couper et attendre 16h demain après-midi ?

J'ai donc roulé au mieux que je pouvais, et ça m'a amené comme prévu à Vilanova, j'ai été me planquer dans la ZI face au péage, demain je pense que je vais mettre le frigo en route, croiser les doigts et prier Padre Pio ! Et encore je me plains, mais Yvan a eu le même sort que moi, sauf qu'il est arrivé encore plus tard à Prato, et qu'il a pas de frigo pour faire croire que.

Depuis l'endroit ou je suis parqué, j'ai une vue imprenable sur le péage de l'A4. Il est 8h, je vois passer quelques camions, c'est à mon tour de décoller, à 8h05, l'interdiction de circuler aux PL de +7t5 vient de débuter. J'ai mis le groupe en route, avec la chaleur accumulée dans la caisse, il tourne à fond, un Thermo King ça s'entend de loin. 3 minutes plus tard je suis au taquet sur la voie de droite de l'A4. Je guette la Polizia, mais il faut bien reconnaître que le gros du trafic se fait direction Sud. Il y a 3 péages à passer, je pousse un OUF de soulagement une fois passé le dernier à OULX. La plupart des parkings sont pleins, j'ai honte.

J'ai rarement mis aussi peu de temps pour arriver à St Julien, ou la douche m'attend. Ici la douche est payante, c'est vrai, mais c'est toujours propre et ils sont super sympa. Sur le parking, il y a une benne à déchets qu'on voit souvent chez Tredi. Un énorme camion pompe son chargement de boues pour le transvider dans une autre benne, j'ignore la raison, mais quelque chose me dit que la note va être salée. 

Les choses se compliquent pour moi à l'approche de Grenoble, c'est un vrai desastre, j'aurai dû passer par Chambery, j'ai paumé au moins 30 minutes de bouchon. Une fois sorti à Rives ça va un peu mieux, j'arrive peinard au dépôt ou je dois décrocher mon bon vieux frigo qui ira se faire lifter lundi à Chasse après avoir été vidé. Avec Georges on va visiter les toutes nouvelles douches du dépôt, ils ont encore fait les choses en grand, on est heureux de bosser là ! Stephane passe en coup de vent, je recupère une taut vide pour rentrer quand il se met à copieusement pleuvoir. Je rentre par la N86, c'est la misère sur l'A7, les derniers kilomètres avant la maison sont ultra pénibles, j'en peux plus et c'est soulagé que je pose le bazar, je vais enfin pouvoir souffler 3 semaines, y en a bien besoin !

S'il y a bien un truc qui passe vite dans la vie, ce sont bien les vacances. 3 semaines qui ne dérogent pas à la règle. 2 semaines de pluie pratiquement et une dernière un peu plus estivale, dommage il n'y a pas de loi pour récuperer les jours de pluie, ça comptait pas, allez, on recommence à 0 ! Non, faut pas rêver, la bonne chose c'est que le jardin est encore tout vert, c'est rare fin juillet !

Pour la rentrée j'attaque tranquille à 8h, première ramasse à Guilherand à 5km de la maison. Dans le quartier tout le monde est en vacances, ça roule nickel. Je dis au revoir au château de Crussol, je traverse le pont pour atterir en terre hostile, ramasse suivante à Montéleger, 5 palettes pour la Catalogne encore, puis je remonte direct à Jarcieu. On vide tout et je laisse la semi à Patrick sur le parc, elle aura au moins fait 120km ce mois ci. Sur le parc il y a une semi accidentée qui a pris un coup de mât de Fenwick sur la poutre arrière, ça fait pas joli, je la monte à St Priest là ou se trouve la mienne. Il y a un monde de fou sur l'A7 dans les deux sens, ça bouchonne un peu partout, qu'on monte qu'on descende on y a tous droit, ça m'avait pas manqué tout ça.

Ma remorque n'est pas tout à fait prête, l'essentiel est fait, mais le problème d'éclairage de caisse interieur toujours pas réglé. La carrosserie a été refait nickel, les freins aussi, c'est le principal. A 14h30 je me taille direction Lissieu, j'ai un presque complet de congelé à prendre. J'avais RDV à 14h, et le frigo n'est qu'à -2 quand j'arrive, du coup je dois attendre un peu j'en profite pour comater au plumard en attendant que le cariste vienne me chercher. 

Quand je repars à 16h30, c'est le chaos total sur Lyon, j'ai mis presque 2h pour arriver au dépôt ou on transvase tout dans un autre frigo. A la place je prends un complet de fûts pour Spa, je vais laver et là c'est le drame, j'ai une roue au tracteur qui fait bien la tronche et le boulon qui va bien incrusté dedans, j'aime autant ici que sur l'autoroute. Allo Ayme pneus !!! Il est presque 21h quand je repars, l'avantage 'est qu'il y a plus grand monde sur la route, Lyon finger in the nose, en 2h je remonte à Mâcon ou je me gare à ma place habituelle toujours libre ! C'est beau ça ! 23h02 finito cette petite journée de reprise, pas besoin de berceuse ce soir.

Ce matin, y a pas de stress. Et ça tombe super bien, parce que sur l'échelle de Richter je suis environ au niveau 1 de stress, et c'est bien tranquillement que je vais au bain douches de la BP Truckstop, je me sens tellement chez moi que j'en ai oublié le porte feuille dans le camion, c'est balot. Bon, ça fait marcher, et c'est très bien pour ce que j'ai.

Il est quand même 8h45 quand je me décide à enfin démarrer. Je peux même finir ma nuit, calé à 82kmh sur l'A6. Tout le monde me double bien sûr, c'est cool. Le temps est pas au top ce matin, je comprends tous ces gens avec leurs pauvres voitures qui partent vers le sud en quête de vitamine D. Ahhh les plages surchargées de la Grande Motte, y a que ça de vrai. Y en a pas mal qui remontent aussi, c'est l'été, ça se ballade. Cassage de graine juste avant Toul, sur le dernier parking digne de ce nom sur l'A31.

C'est en arrivant sur Metz que ma pauvre moyenne a fini de s'effondrer, il pleuvait tellement fort que même à 50 c'était trop vite, sacré mois de juillet quand même ! Je me suis arrété à l'arrache sous les pompes à La Maxe histoire d'enlever mes grolles de la dernière marche avant que je les confonde avec la Moselle. La pluie ne me lâchera pas d'un moment. La traversée du Luxembourg est bien pénible, et même sur la 7 d'ordinaire assez calme ça arrive à coincer. J'ai balancé un bon peu de gasoil à Diekirch, à 1€20 il avait grand soif, il fait un petit 15° ici ! Les bouchons ne cessent pas pour autant quand je repars, il y a même un carton côté Belge, un Polonais bien tanqué dans le bas côté, il a rien mais j'éspère pour lui qu'il a pas truandé en passant par là, parce que je crois que le transit y est plus ou moins toléré, les flics étaient nombreux autour. L'entrée au circuit de Spa se fait par l'Hôtel de la Source, c'est bien la première fois que je rentre par là et c'est bien raidos pour y arriver. L'autre entrée ayant souffert des inondations, il y a plus de route, plus de tunnel. L'avantage c'est que je suis passé par la piste mythique, trop classe !

Arthur aux commandes du Fenwick, on ne met pas longtemps pour vider, un café et je me tire, 51 minutes j'ai pas traîné. J'ai un rechargement à Roermond, si je traine pas je peux même y arriver et caser une onze. La pluie cesse enfin quand je repars de Spa, il y a même du soleil ! A vide ça va tout de suite mieux, et vu l'heure déjà un peu tardive ça roule nickel, et il y a une très bonne programmation musicale sur la radio flamande Radio 1. A 21h40 je suis garé face au bureau chez le client à Roermond, moi qui pensais galerer pour trouver une place, trop bon !! 

Il se met à tomber des cordes lorsque je me décide à aller voir au bureau. Ma coupure finissait dans une heure, mais en bon viel habitué aux coups foireux, je vais voir, des fois qu'on me dise "ah mais non, c'est pas prêt, pas prévu ou le numéro est pas bon" fait exprès, tout est bon, j'ai plus qu'à glander une heure. Un Lituanien de chez nous arrive en même temps, il charge direct, je prends sa place quand ma coupure est finie, une heure plus tard je suis prêt, les papiers et tout nickel. 

La seule question, c'est de savoir si je vais pouvoir vider ça au transpal, j'ai tenté de le faire passer sous les palettes qui font 2m40 de large, à priori ça devrait le faire. J'ai donc plus qu'à rouler vers St Chef ok chef ! La pluie est remplacée par un timide soleil, je me mets en quette de douche. D'ici y a pas trop le choix, une fois au Luxembourg c'est mort et sur l'A31 n'en parlons pas. Il y a un gros resto hotel routier à Sittard, à 20km de là, je tente le coup. J'ai bien fait, y a personne, juste du café, un petit pain mit kaas et la douche nickel chrome.

Pour descendre, je ne me pose pas trop de question, pas envie de faire le grand tour par Namur, je coupe via Les hautes Fagnes et le nord du Luxembourg, ça va être la routine de la semaine ! Quand je passe à Parc Housen, il est 13h30, et la tempréture affiche 13°, un temps idéal pour une raclette ou une choucroute à midi ça !! Finalement la traversée du Luxembourg ne se passe pas si mal, je casse la croute au premier parking en France. En face de moi, un petit couple de jeunes touristes, bien habillés, jolie voiture, le mec baisse son slip côté passager, j'ai cru que sa copine allait lui faire une gaterie, mais non, le mec se met à pisser face à tout le monde, sur le goudron, alors qu'il y a de l'herbe à 10m de lui. On dit que les routiers sont des porcs, mais je crois que c'est universel, même chez les minets aussi.

Pour ne pas déroger à la sacro sainte règle du bouchon, j'ai droit au mien vers Pont à Mousson, une bonne demi heure de paumée, ensuite ça a été pénible jusqu'à Toul les boules. Une dernière petite coupure à Montigny et ensuite la moyenne reprend des couleurs. Je finis par me radiner par le plus grand des hasards à Macon avec 8h50 de volant, 2e 11 de valide, elle est pas belle la vie ??

Le gros avantage à la BP à Mâcon, c'est qu'il y a plus personne. A la douche encore moins. Ce matin, je tombe sur Olegas, un affrété LT de chez nous, il allait partir, on se jette un café vite fait. A 8h15, je brille comme des jantes Alcoa, je peux décoller avec ma superbe coupure de 11h03. La journée s'annonce plutôt belle, j'en veux pour preuve un nombre déjà conséquent de bagnoles sur l'A6. Enfin, qu'il pleuve, qu'il vente c'est toujours pareil finalement. J'arrive sans aucun bouchon malgré tout à Bourgoin ou je quitte l'autoroute numéro 43, direction Morestel, j'ai le chantier du stade de St Chef. Contrairement à la légende, les habitants de St Chef, ne sont pas les Chefaillons, mais les Chefois, c'est moins rigolo. 

J'avais dit 10h, je suis arrivé à 10h, le cariste aussi arrive à 10h. J'aime. Il y a un gros Manuscopic, il faut bien ça pour vider les énormes palettes. Avec le hayon et le transpal c'est facile en fait de les vider, je tire la palette au cul, je descend le transpal au hayon et il y a plus qu'à les sortir, elles sont gerbées par 2, le cariste prend pas de risques, il les prend une par une ça me laisse le temps de souffler. Entre temps arrive le 2e affrété, plus Ryan avec son Panzer et un complet de big bag de sable, ça commence à faire du monde dans un mouchoir de poche, il est temps que je me taille. En repartant je croise Dylan qui va aussi à St Chef, je suis vraiment arrivé au bon moment !

J'ai un voyage de mini frigomen qui m'attends au sud du département, à Vinay, du boulot facile pour le coup, c'est très bien. J'ai même le temps de casser la graine au frais en attendant la reprise. A 14h30, frigo réglé sur 18 c'est parti. J'ai RDV demain 8h à Monteux. Autant dire qu'il y a le temps, alors par acquis de conscience j'appelle histoire de voir si on peut vider fin d'après midi, mais non, c'est même pas la peine. Pas grave, sur la route il y a St Peray. Je fais un saut provision pour le week end à Intermarché et je me pose pour 3 bonnes heures à la maison, ça c'est bon !!! A 20h au moment ou Poivre d'Arvor va parler aux français, je me sauve pour aller me garer 133km plus loin à Monteux ou il fait encore 27 à 22h30. 

On est mieux à Spa !

Pas une minute à perdre ce matin, c'est vendredi. A 7h56 je décolle,il fait encore bien moite ce matin, il tombe même quelques minis gouttes de pluie qui s'évaporent même avant de toucher le sol, un phénomène climatique inconnu en Normandie ou en Bretagne par exemple. A l'interphone, j'entends un "QUAI 5 s'il vous plait" Donc, j'ai un quai direct, ça bricole pas. Il y a aussi un Axel Dubois qui charge une ramasse. Mais voilà, nous sommes à l'heure du télétravail, des RTT, des congès et du covid, donc ce matin, il n'y a qu'un seul cariste pour 7 quais. Donc, il faut patienter. On a le temps de refaire le monde avec le Dubois, il y a aussi un Pellet Moine qui nous rejoint, la moyenne d'âge est élévée ce matin chez Ducros.

Quand je me sauve à 9h30, c'est direction Valence, une belle ramasse de 16 palettes pour la région du Cunéo. L'A7 est archi blindée, et dès Orange ça bouchonne bien à cause d'un bête accident, et puis ça fait de l'animation gratuite pour tous les touristes. Dommage pas de morts ou de spectacle horrible, juste un bête frotement de muret central, un accident qui n'engorgera les circuits du web avec des photos. Sortie 15, Valence sud, direction Guilherand Granges, je sonne, ça sera prêt à 14h. Hors de question que je glande 3h à 500m à vol d'oiseau de ma maison, je gare mon camion chez les sympathiques transports Comte et armé de sa Clio Diesel Turbo, ma chérie vient me chercher. De mémoire de routman, je crois que c'est la première fois de ma vie que je bouffe à midi chez moi en étant au boulot. Et c'est vraiment une chouette expérience !

Je repars avec le bus de 13h47 chez moi, en descendant du bus je vais sonner chez le client, c'est prêt. Je vais saluer vite fait mon copain Denis chez Comte qui part en vacances, et je speede me mettre à quai. Plus le temps de lambiner, je remonte, le temps est archi lourd quand je me positionne quai 7 à la kommandantur. Mathias m'a filé un fier coup de main pour vider recharger.

Avant de partir, je checke map, et ça fait peur. ça annonce +18 minutes à Ternay, +20 à St Priest, et encore +8 à Rilleux. Au tunnel c'est pire, mais je suis en ADR de toutes façons, va pour Cour et Buis, ça fait perdre 20 minutes pas plus. La pluie s'invite rapidement, et une fois sur l'autoroute après St Quentin, c'est pénible, ça roule fort et mal, on frôle souvent la catastrophe, d'autant que les fortes pluies sont mélangées avec le soleil de face : on voit que dalle. Passé le péage de Villefranche ça va pas trop mal, le soleil revient à Mâcon ça fait du bien. Une dernière pause de 45 au calme au fin fond du parking à Beaune, je termine ma journée à Chatenois à 22h56, pile poil en fin d'amplitude, OUF !

C'est incroyable mais vrai, mais c'est le froid qui m'a reveillé ce matin, 12° dans les Vosges, et encore ici c'est la plaine. Il aurait neigé à la Bresse que je ne serais pas étonné. Bref, obligé de reveiller le webasto qui se royait en vacances. A 8h je ripe, quand j'arrive au péage les gendarmes me coupent la route, je pensais à un contrôle musclé au reveil vu que c'est interdit de rouler, mais non pas du tout. De toutes façons, j'ai le droit de rouler vu que je vais à une manifestation sportive. 

Il y a déjà pas mal de monde en route et pas de bouchons. L'A31 après Toul serait presque agréable, vu qu'il y a pas beaucoup de camions, pas de stress. Pour une fois je monte par Longwy, ça faisait longtemps. Arrêt petit dej douche à Habay ou le parking est archi plein de mecs de l'est en coupure. Le restaurant lui est archi vide, la douche pas grande mais nickel, que demander de plus ?

Reste plus qu'à rejoindre le circuit de Spa. Les tunnels à Liège sont toujours fermés à la circulation, du coup il y a presque aucun camion, j'ai les 2 voies pour moi tout seul. Emporté par la dernière crue, le pont juste avant le circuit a réouvert depuis e matin 8h, ça m'arrange beaucoup, et j'ai plus qu'à mettre les pieds sous la table avec la fine équipe des fuels mens  de Duarig !!! Bon week end à tous avec ou sans parapluie bien sûr !