Il fait presque frisquet ce matin, et c'est pas désagréable. on sent bien que ça ne va pas durer. Première opération, direction l'Oldtimer, café douche et tourisme, j'adore la déco ici, il y a plein de petit détails sympas, c'est gavé de touristes, ambiance familiale ! Pour aller aux toilettes c'est au sous sol, il y a un immense tobogan pour les petits le long de l'escalier, il fait fureur ! A 10h je me sauve, je suis loin d'être tout seul, côté Italien ça bouchonne grave au péage, c'est pas grave, je ne suis pas en retard.

Une fois dans la vallée, passé Udine, la température grimpe à vitesse grand V. En roulant, ça atteind 37 du côté de Vicenza. Les parkings de l'A4 sont blindés, je plainds ceux qui coupent le week-end, collés les uns aux autres, l'horreur ! Par contre dans mon sens ça roule super bien, très peu de monde, ça repose un peu, direction les plages, c'est pas la même musique. Sans m'affoler je finis à 19h45 au circuit à Monza, Ludo et Arthur se font dévorer par les moustiques depuis 3 jours, les pauvres !!! 

La chaleur se fait vite sentir dès le matin à Monza, heureusement il y a la douche pas loin. Ici je suis un peu comme un cheveu sur la soupe vu que les accés sont assez stricts sur le paddock, Le Mans Séries c'est du sérieux, c'est pas la F2 ou l'ETRC. Bon j'avoue ça m'arrangeait un peu de pas courir après les fûts vu la chaleur. Pas de bol quand même, la connection est tellement pourave que je peux pas faire grand chose sur internet.

Arthur et Ludo gèrent, c'est des pros ! La journée se termine assez tôt finalement, c'est vraiment bien organisé et géré. J'ai mes 22 palettes de fûts vides, toutti va bene. Le tout c'est d'arriver à dormir avec la chaleur.

C'est jour de fête aujourd'hui, la quille, les vacances !!! Un dernier coup de collier à la fraiche à 4h45, histoire de sortir avant le rush du matin à Milan, mais surtout pour éviter celui de Turin. Lever du jour tranquille sur l'A4, ça se reveille tout juste une fois sur la tengenziale Torinese. Pause café à Rivoli parce que je le vaut bien, je remets les pendules à 0 une fois à St Julien Montdenis. Parce que je suis un client privilégié j'ai droit à la N°1, c'est la plus grande !

J'ai pas forcé la mécanique aujourd'hui, pas le feu, si bien que j'arrive juste un peu après le début de pause déjeuner à Givors, tant mieux moi aussi j'ai faim. Je vide direct à la reprise à 13h30, un complet de fûts vides au transpal électrique, j'ai connu pire. Pour finir l'année scolaire, je vais recharger chez Bert à St Rambert un joli lot de 24T pour Barcelone à livrer lundi matin, mais voilà, je passe mon tour, je ramène tout ça à Jarcieu et à moi les vacances. Je laisse mon bon vieux frigo en espérant avoir des chaussettes neuves à la rentrée.

Retour tranquillos à la maison, à 19h je range le bazar à la maison, ouf !

C'est en mode touriste ce matin que vais faire une ptite visite médicale, il y a une liste de mise à jour du tracteur à faire longue comme le bras. J'avoue que je me fous bien pas mal de la plupart sachant que ce qui me manque le plus n'est étrangement pas disponible, à savoir la gestion des heures. Sur l'ancien modèle, je pouvais connaitre ma quatorzaine n'importe quand en roulant, là, non. T'as juste une pauvre alarme arrivé à 89h45 qui te dit de commencer à chercher un parking, c'est fou non ? Il faut avoir le Dynafleet, mais j'ai pas le dynafleet alors on fera sans !!!

A même pas midi retour à la maison, plouf.

Ces 3 semaines de vacances auront passé à la vitesse d'un TGV dans la descente du grand boeuf, j'ai rien vu. J'avais à peine l'impression que ça venait de commencer. Terminé les après-midi pateaugeage dans la piscine et tous ces petits rien qui font le bonheur. Le jardin commence à vraiment sentir le roussi, finalement je sers à plus rien ici, autant m'en aller. Je me sauve à 7h en même temps que mes voisins attaquent leur journée. Ils languissent de s'arrêter et souffler un peu. Je remonte tranquille en solo à Jarcieu, et je récupère ma remorque qui a des souliers tout neufs.

Ce matin, j'ai la mission de l'année : aller faire la navette Meyzieu-Meyzieu. Hervé a la déliate mission de me suivre avec le fourgon de dépannage pour y changer des pneus. Le temps de se jeter un café et on se taille. L'A7 est bien chargée, mais çe ne bouchonne pas, à tel point que j'ai mis 1h15 pour arriver à Meyzieu, oui c'est dingue. Je pose mon frigo pour atteler la vielle aux chaussures abimées, y a 3 roues à changer, je vais vite me mettre en place pour vider de l'autre côté de la voie ferrée. Du temps que a vide, Hervé fait sa petite affaire. Il aura fait les 3 pneus en à peine 1h, boulot de pro sous une chaleur déjà bien présente. Tout est plié avant midi, bravo, je pense qu'à force d'être bons, on va bientôt nous proposer un CDI

La semi est posée à quai, je reprends mon frigo pour une mission incroyable mais vraie, je vais recharger un lot pour St Yorre à Chassieu. Arrivé dans l'impasse, il ya pas mal de camions en attente, j'ai largement le temps de casser la croute. Reprise des vieilles habitudes. J'ai feu vert pour charger à 14h, il fait 38°, impeccable, c'est vraiment génial de bosser avec les manches longues et le casque. Un malheur n'arrive jamais seul, une autre commande vient de me tomber dessus, je me paye un aller retour supplémentaires au bureau des entrée. Les caristes vivent le plus beau jour de leur vie quand je leur donne la commande qui n'a enore pas été préparée. En 3/4h tout est réglé, retour à Jarcieu. Gros bouchon à Reventin, par prudence je me suis fait la traversée de Vienne, chose incroyable, tous les feux au vert.

Au final, je serai resté à quai un peu plus de 3h, ça prend la tête, mais au moins c'est une 11 de faite. J'ai une tournée OC/Provence avec devant plein de tonneaux de vin vides, c'est pas lourd, et tout le poids est sur la PAF de la remorque. J'ai rebougé au moins 3 fois mes palettes. Fait exprès quand je repars de Jarcieu il tombe des trombes d'eau, ça patine ni peu ni assez, obligé d'y aller molo sous peine de faire le portfeuille de l'année . La pluie s'arrête au grand boeuf. A 22h je me pose à la nef solaire, rien foutu aujourd'hui mis à part bouffer de l'amplitude et 2 bouteilles d'eau.

Il est 7h quand je ripe de Tavel, le vent du nord est de sortie ce matin, il fait plus frais et c'est une bonne chose. Déjà du monde sur l'A9 c'est vite pénible mais es-ce la peine de le préciser ? Première étape ce matin, le centre routier à Béziers, douche et pain au raisin au programme. C'est nouveau, il y a quelques rayons pour faire des apoints de bouffe bien pratiques, y a même du chorizo, je suis refait. Je ne me suis pas éternisé quand même il fallait quand même livrer à Nissan. Personne à quai, impecc, je peux mettre le frgo sur OFF et couper tranquille 30 minutes histoire de remettre les pendules à l'heure.

1/2 tour, on ira pas en Catalogne aujourd'hui. Entre temps l'A9 s'est encore plus chargée, mais dans l'autre sens alors du coup je m'en fous un peu. Surprise quand même du côté d'Agde, il y a des bagages éparpillés au milieu des voies. En principe quand ça arrive, on voit un type garé un peu plus loin en warning l'air perdu, là, personne, ils ont dû se rendre compte de rien et vont croire qu'ils se sont fait voler en roulant. J'attaque à livrer à Sorgues, le GPS qui est bien vaillant me fait passer par Chateauneuf du Pape, courageux mais pas téméraire je fais le tour par la rocade, ça me laisse même le temps de becter.

A 13h30, c'est la reprise, 15 tonneaux plus beaux les uns que les autres. J'en pose aussi à Sarrians et finis au Domaine St Siffrein, magnifique mais un peu merdique en semi. Rien à recharger dans le quartier, on remonte à vide au milieu d'une noria de touristes, pression maximum. Finalement arrivé à Valence sud j'ai un complet de palox à prendre à St Fortunat pour Venlo, on charge en 20 minutes, l'Ardéchois est vaillant quand l'heure de la soupe approche. Du coup, comme rien ne presse, je me rentre à la maison, il est 18h. PLOUF.

On passe aux choses sérieuses ce matin, fini les plongeons et le farniente, faut que je me bouge. Je décolle à 6h, fin juillet c'est desert, je serais pas embété, sauf qu'arrivé au village voisin du mien, Cornas, je rattrape un type en Audi, très propre, et surtout très lent. 40 dans les bleds, 70 en dehors, impossible à doubler, j'aurai pû vers Chateaubourg, mais une C3 arrivait en face, c'était mon fils qui allait au boulot, il a de l'humour, mais je sais pas s'il est bien reveillé. Bref, l'autre avec son Audi m'a rendu fou pour la journée. Heureusement quand j'arrive  Jarcieu, y a Yvan qui vient me filer un coup de main pour vider, Nathalie aussi est venue, mais c'était sa fête, j'allais pas la faire travailler.

Yvan se tire à Spa, moi aussi, sauf que je dois d'abord aller sortir un voyage pour Spa à St Clair du Rhône. Là, pas de bol, c'est pas une Audi que je me cogne, mais un Marenzana, pas de chance il allait aussi à St Clair, là encore j'ai pas gagné du temps du tout. C'est ma journée du mou ! Fait exprès, y a des travaux du fou à St Clair, faut bientôt compter une demi journée pour traverser le bled. Heureusement les caristes sont en forme quand j'arrive, en 20 minutes c'est chargé. Grosse frayeur quand même sur la N7 à Auberives, un type m'a doublé et tout planté devant pour tourner à gauche ça a passé juste juste, faut vraiment que je me paye une vraie Dashcam. C'est la journée du mou et du con finalement. Je ramène donc le voyage à Jarcieu, et je recharge le même pour Spa, c'est de la logistique, tu peux pas comprendre si t'es pas initié.

A même pas midi, c'était parti, merci le transpal double fourche, ça va 2 fois plus vite. Leger check map, tout est au vert à Lyon, donc bêtement je prends l'46. Entre temps l'A43 a été fermée, le bouchon monte vite, je sors in extremis par le BUS, mais là ça merde en bas, j'ai pas été le seul a avoir la même idée. J'en ai marre aujourd'hui, tout est fait pour me prendre la tête. Bouchon encore sur le pepriph, mais enfin, c'est l'été, il fait beau, zen, faut respirer. Enfin tranquille après Villefranche, même s'il y a pas mal de monde, faut être plus qu'attentif, ça peut vite virer à la catastrophe. Je me pause à Beaune, au calme au fond du parking, tout seul comme une grande.

50 minutes de respiration, il ne me reste plus que 4h à rouler, de Beaune, on va ou en 4h ? Pile au pire endroit de la terre pour trouver un parking : Longwy, voire un peu moins. Je fais chauffer map, et je me décide pour Florange, il y a quelques places, je tente le coup si ça veut rire. C'est presque calme sur l'A31, il fait moins chaud ça respire un peu. Bien sûr après Toul ça se complique mais pas de bouchon, c'est déjà ça. J'ai bien eu deux ou trois crasses, mais c'est normal, c'est l'A31, tout va bien. Comme prévu je me gare  Florange, il y a bien quelques places, mais c'est pas la rue la plus calme de la terre, y a une paire de gros bourrins qui passent là aussi vite que s'ils étaient sur un circuit, il y a pas de radar dans la rue, ça craint rien, les mêmes qui roulent à 40 devant un radar à 90. Je suis enervé ce soir, vivement les vacances.

Comme hier ça décolle à 6h, tranquille. Il reste des bouchons du matin direction Luxembourg, je garde bien le cap vers Longwy. Qui va à Longwy le matin ? Plus beaucoup de monde fin juillet ! Du coup ça roule tranquillos et j'arrive à la frontière Belge comme qui rigole, dans la longue descente de Mont St Martin, il y a un magnifique discriminant à 70, de quoi garder un bon dernier souvenir de son voyage en France. Une heure plus tard, j'arrive pile pour l'ouverture du centre routier à Habay, un bon café, une bonne douche et c'est nickel. Je me pointe au circuit un peu après 9h, soit une demi heure de retard, le douche à Habay, Arthur est pas content, mais moi je suis douché !

C'est plus que blindé, plus ça va, moins y a de place pour garer nos camions, je me suis bien galéré pour me mettre en place. Yvan et Arthur sont sur le pied de guerre, on vide, je m'attrape un café et je me taille en essayant d'écraser personne. Franck m'a trouvé un retour à l'autre bout du royaume, on reste en Wallonie quand même, mais j'ai dû sortir la carte pour me décider par ou passer pour rejoindre Couvin depuis Spa. J'avais pas envie de faire le grand tour par Liège Charleroi, alors j'ai coupé par Bastogne et Dinant. Vu d'en haut c'est très beau Dinant. C'est bien la Belgique profonde par ici, il y a pas trop de trafic mis à part quelques touristes égarés.

Je commençais à paniquer en arrivant à l'adresse à Couvin, une zone avec des usines fermées, dans un état pitoyable. Je commençais à douter de l'adresse quand j'ai vu mon sauveur ; un Girteka, qui venait justement de l'usine. Il fallait prendre un chemin en terre, défoncé, passer au milieu des branches qui n'ont plus été taillées depuis des lustres. C'est une vieille fonderie, un transporteur du coin a repris pour stocker et expedier des buchettes de bois en sac. Un Coquelle est déjà en place, il charge avec son fond mouvant, c'est LONG !!!

Je repars presque 2h plus tard, et chose incroyable, le jeune cariste a attendu la fin du chargement pour me demander si c'était bien moi qui avait été dans le reportage de France 2 ! Incroyable. Mine de rien, j'ai passé 2 heures ici, il est temps de bouger. Du coup, je descends par Charleville et Suippes, pas grand monde sur la descente, je fais parler la poudre, ça défoule. Sur cette route, y a moyen de se faire plaisir et ça me rappelle ma jeunesse. J'y passais fond de calle by night, les radars automatiques n'avaient encore pas été inventés. Je vais encore cramer une 10h aujourd'hui, ça me fait arriver au parking sécurisé de Langres avec 9h40, comme hier ! 19h45 finito, basta !

La vache maline a classé la journée au rouge dans le secteur qui m'interesse, c'est à dire pile ou je vais passer ma journée. Avec mon RDV à 12h à Albon, je me suis dit qu'en partant à 5h45, je serai large, en temps normal d'ici, en 4h15 c'est largement bon. C'est vrai que même si ça s'est chargé un peu sur Beaune, ça a bien été. Du moins jusqu'à Mâcon, ou un Girteka avec une bagnole ont démarré les hostilités, je sais pas qui a eu tort, qui a eu raison, mais on a pas gagné de temps, puis encore du bazar à Communay et pour finir de la bonne pluie après Vienne. Il pleut jamais, faut que ça arrive ce matin. J'approchais les 4h30 en arrivant à Roussillon, OUF.

A la caisse, c'est une jeune d'une vingtaine d'année, très jolie, qui m'a avoué que c'était son premier jour et qu'elle ignorait qu'il y avait des douches dans les stations. Quoi que lorsque je sens l'odeur corporelle de certains collègues, je me dis qu'ils doivent pas le savoir non plus. Elle me file la N°7, mon chiffre préféré, mais surprise, quand j'ouvre la porte j'entends crier, y a déjà un mec en train de se nettoyer. C'est le gérant qui finalement ne l'entend pas de cette oreille, le gars a vu la porte ouverte et il y est allé, il savait pas qu'il fallait demander une clef, c'est vrai que dans certaines stations c'est open bar, enfin open shower. Du coup j'ai pris mon bain tout seul à la 5.

Reprise des hostilités 46 minutes plus tard, on roule au pas ou presque jusqu'à Chanas, j'ai juste 20 minutes d'avance sur mon RDV de midi. Mission accomplie, j'ai plus qu'à attendre qu'un mousquetaire bricoleur ait le temps de vider mes buchettes, enfin, les leurs. C'est finalement un mousquetaire tout content, il me vide et il se sauve en vacances. Heureux le type. A 14h je reviens à mon dépôt préféré à Jarcieu, quai 7, ouf, il est pas occupé. Christophe me file un coup de main pour finir le dernier départ pour les 24h de Spa. Je complète les pleins, et regarde desepéré Google Map, y a du rouge partout. J'ai hésité à couper à travers champs, mais en ADR, bien lourd, ça le fait pas. C'est bouchon sur bouchon de Chanas à Villefranche. Je jette l'éponge à Tournus histoire de remplir le frigo pour la semaine prochaine au Attac à Sennecey, il est super ce magasin avec les places PL juste à côté, il y a même du pâté en croûte au Chorizo, c'est pas fou ça ??? A 19h, c'est plié, faut que je pense à autre chose avant de faire une depression estivale !

4h du matin, tout est calme dans la zone à Sennecey, par contre sur la N6 c'est un long défilé de touristes, l'A6 est bloquée à cause d'un accident direction Lyon, je suis bien content d'être dans le bon sens. C'est calmos pour grimper, et ça c'est vraiment bien. Je peux rouler détendu du bulbe, en 4h j'arrive dans la zone à Pont à Mousson pour faire une mini sieste de 45. Les roumains sont en train de se mettre en place pour le week-end

J'ai pour mission de ramener du pain, je prends 16 baguettes au Marie Blachère de Longwy, le pain y sera toujours moins mauvais qu'au Carrefour Market de Stavelot. Au passage, douche à Habay et cassage de graîne, avec tout ce pain dans la cabine, j'ai l'impression de conduire la camionnette du boulanger des campagnes. Comme prévu je me gare un peu avant 14h à Spa, y a que des copains pour le week-end, ça sera dur on le sait, mais on va passer quand même un bon moment.

Pas de bagarre pour savoir qui fait quoi, on se connaît assez pour savoir ce qu'on a faire. La météo est de notre côté cette nuit, quelques drapeaux rouges et une distribution à peu près tranquille ou on va dormir à tour de rôle, moi j'ai jeté l'éponge dimanche à 9h. Raz le fût !

Comme prévu la nuit est courte, je prends la relève à 2h du matin,le temps de me reveiller vraiment avec un café qu'Yvan me prépare accompagné d'un hot dog. Il ne pleut pas, et c'est vraiment exceptionnel ici, mais on ne va pas s'en plaindre. La nuit est pas aussi violente que d'habitude, il faut dire que certaines écuries ont prévu le coup pour gagner du temps. Là encore, c'est aussi bien. Quelques drapeaux jaunes dans la nuit, mais rien de trop dramatique. Yvan, Emeric jettent l'éponge au lever du jour, Ludo et moi vers 9h après une bonne douche, Dudu bossera avec le chef et Yvan, entre ventre jaunes, ils se comprennent.

Il fait vite chaud, à 11h on y retourne, à pas lents, il faut remballer, c'est le pire je crois Je préfère même lever des fûts, c'est pour dire !!! Y a des bras pour ranger, heureusement. Je me refais une petite sieste après manger, à 16h45, c'est le grand silence, ça y est les 24h 2022 sont finies, la Marseillaise retenti, c'est un Français qui a gagné.

Je me sauve en 1er dès que ma 24 est bonne, et à vide, direction Villefranche/Saone, carrement !! A ma grande surprise, une fois de retour sur l'autoroute il y a pas mal de monde, surtout à la descente, mais assez peu de camion. Je repasse en France à Longwy il est 20h, je sais, c'est mal. On se detend après Toul, 45 minutes de coupure et café bienvenu à Sandaucourt.

Pour cette nuit, je visais Dracé, juste avant Belleville, c'était un peu dur, alors j'ai mis une cassette de Noir Desir dans le poste et je crois que j'aurai pû descendre direct jusqu'à Almeria. Mais l'A9 était coupée par des incendies à Nimes, ça servait à rien ! Je cherchais une place vers l'ouest et mine de rien c'était encore blindé de camions arrivé ici à 2h du matin, j'ai réussi à trouver mon bonheur quand même, c'est déjà lundi !!!