Carnet de bord de Février 2023 | Partager sur Facebook |
Il s'agit de pas déconner ce matin, c'est jour de paye, c'est donc pas le moment de louper le reveil. A 3h33 je lève le camp de mon excellent plan parking au calme pour rejoindre l'A7, la route des rois du carrelage. Depuis que l'Ap7 est devenue gratuite, ici, c'est vraiment un grand désert la nuit. Il faut presque 1h pour arriver à Torreblanca et reprendre l'AP7, j'ai croisé personne mis à part un lapin qui doit ne plus être de ce monde actuelement. Pauvre bête. Il faut avoir la foi la nuit sur cette autoroute, il y a rien à faire, rien à voir, un parking saturé tous les 50km, bref, faut pas s'étonner qu'il y en ait autant qui finissent au fossé par ici. J'arrive à Cambrils un peu avant 6h, je me gare en paquet de merde, comme tout bon frigoman, je fonce au bar et à la douche.
27 minutes plus tard je suis de retour, prêt à affronter le rush catalan du matin. De rush, j'ai pas eu grand chose vu que j'attaque à Sant Boi, à peine un petit coup de ralentissement après Viladecans. J'ai 3 palettes à prendre chez Naexco, grosse base logistique toute tordue, mais ici, c'est normal. J'ai un numéro de RDV, une ref, le n° du batiment, le n° du quai, mais ça ne suffit pas, il faut le nom de l'expediteur. Du coup je reveille Maryan pour qu'il secoue son client, à 8h30 c'est réglé, de 3, c'est passé à 4 palettes.
La ramasse suivante est à Franqueses Del Vallès, tout au nord, je suis dans le bon sens pour les bouchons, et tant mieux parce que ce matin, ça bouchonne grave dans l'autre. Un feu de brouissailles vers Sant Joan Despi, des accrochages et la situation vire au cauchemard sur 30km, sans le ciel bleu on se serait cru entre Dortmund et Dusseldorf. De chez Stahl, je ne connaissais pas ce nouveau stockage, ça va super bien, rapides, professionnels et sympathiques. J'ai 8 palettes de fûts à prendre ici, mais c'est gerbé, du coup il me reste encore 4m50 de libre. Y a rien de mieux, alors, je vais attendre sagement au bar du coin, en terrasse au soleil accompagné d'un bocadillo chorizo et d'un coca, je sais, c'est naze, mais j'aime ça.
J'ai bien fait d'attendre, il y a 8 palettes qui viennent de tomber sur mon samsung turbo intercooler à prendre à Aiguaviva, les affaires reprennent. En arrivant j'ai cru m'être gourré d'adresse, le batiment s'est aggrandi tout a changé, il y a des nouveaux quais, mais c'est toujours aussi rapide pour charger. J'ai plus qu'à remonter avec un mètre de libre encore, mais il y en a assez cette fois-ci d'après le chef. Il y a un vent de folie sur Fitou, les bachéman serrent les fesses, les pauvres. A 15h30, je me gare à Loupian avec 8h55 de volant, optimisation au top, bonne nuit les jeunes !
Quand le reveil a sonné à 2h29, j'aurai été capable de le casser en deux, mais voilà, demain il risque de me servir encore, alors je me suis ravisé et je me suis levé. Le temps de mettre un peu d'ordre dans ma tête, je décolle, il est 3h du matin, tout le monde roupille à Loupian. Par contre sur l'A9, ça roupille pas du tout. Malgré tout on est pas embété, au point qu'à 6h15 j'arrivais à Jarcieu, mise à quai et je fonce au bain. Quand je sors Dadass est là de bonne heure et de bonne humeur, on sort mes 3 petits lots et je file vider mon Murcia à Anneyron, pile à 7h30 à quai, j'étais même attendu presque ! Comme quoi, tout est possible.
Ma remorque est prête, toute pimpante qui m'attend, les mines, tout est bonn je m'empresse de la récuperer. Je reprends juste le lot pour St Chamond, et je me taille. Sur l'A47, y un mega bouchon à cause du chantier à Rive de Gier, mais même en perdant 10 minutes, pas dit que ça vaille le coup de traverser par la 88. Je vide à St Chamond chez les N°1 mondiaux de l'étau, et ils sont super sympa. A peine vide, j'ai déjà une ramasse à Andrezieux à la logistique de XPO, 4 pal d'ADR pour le 13, en 10 minutes c'est fait, je peux même tenter une autre ramasse à 2km chez AFRAC pour la GB, 11 palettes ça traine pas non plus, tu verrais pas ça dans le 69. En rédigeant le CMR, j'écris Transfesa Road, Paddock Wood, toute me jeunesse, on montait des complets de pomme là bas en moins 10h depuis Valence, quelle bonne époque ! Par contre pour la douane à St Etienne, c'est mort quand j'arrive, faut attendre 14h. Bon.
Coup de bol, ça a pas trainé, à même pas 14h30, c'est plié, douane inzepoket. Direction la terre sainte le département 43, c'est presque aussi beau que l'ardèche mais avec de meilleures routes. 6 palettes pour l'Espagne, Zaragoza, Toledo, ça fait voyager. L'heure a bien tourné depuis Loupian ce matin, il faut songer au repos du véhicule. J'hésite à passer par Dunières, mais quand même, y a un peu de lourd, je suis raisonnable et passe St Etienne juste avant le rush du soir. A 17h30 je suis en place quai 1, je récupère une tournée Provence bien aidé par Dudu et Totophe, ça finira bien la semaine !!!!
Grasse mat ce matin, je sors du lit à 4h. J'empoigne mon sac de douche, un café et je file au bain. Du gasoil la dessus, un coup de rouleaux, il est 5h15 quand je décolle pour de bon. Etrangement, j'ai l'impression d'avoir tiré au flanc et d'être en retard, mais en fait non, pas du tout. Mon premier client dans la zone de Peynier Rousset n'attaque qu'à 9h, et de toutes façons, c'est bien moisi le matin pour y arriver dans cette zone. Je passe juste à la fin du rush à Aix. L'accès au client est rock n roll, de ce que j'ai compris il y en a qui s'y sont arraché les cheveux et les spoilers.
4 ibc d'acide en moins, je peux aller livrer le Castellet. Bien sûr avec le crochet ça passe pas en 4h30, je me jette un bon café dans l'une des plus belles aires de France au Liouquet, c'est cool ici. L'écurie Toyota est pas arrivée, mais il y a un gars du circuit qui me receptionne, no stress. Je peux même tenter le suivant dans la zone de Signes, c'est tout neuf à tel point que c'est même pas dans Map. Le batiment de St Honoré Racing aussi, tout en briques, magnifique, ça change des batiments neufs tout moches.
Maxime qui ne m'a pas oublié m'a sorti un complet d'épicerie à Salon. Il fait un soleil magnifique, et surtout bien moins de vent que dans la vallée, il ferait presque chaud. La vue est superbe pour redescendre sur Le Beausset ou c'est jour de marché. Cassage de croûte avant Aix, et j'ai un quai direct en arrivant chez DHL, ça c'est cool. Une grosse demi heure pour recharger, y a plus qu'à remonter dans un flot assez conséquent de bagnoles. Je fais le crochet par Volvo refaire les niveaux. Il se trouve que j'avais un peu perdu de liquide de refroidissement, il se trouve que le joint du bouchon était cuit. C'est pas si dramatique. A 18h30 c'est retour au bercail, weekend, c'est génial !!!
Comme toute la planète, j'attaque ma journée à 6h du matin. Enfin, toute la planète qui n'est pas en vacances. Dans mon quartier, ils doivent tous être au ski, c'est mort y a pas un bruit. Direction Sassenage ce matin, en venant de chez moi c'est du bon côté de Grenoble. J'ai bien failli me faire avoir par le nouveau discriminant de la 4 voies juste après la Esso à Alixan, mais bien sûr ce serait rien comparé à ce tremblement de terre en Turquie et Syrie, les infos sont terribles ce matin. A 7h30, je me pointe chez METRO, y a un Perrenot déjà en place, et j'ai RDV à 8h, rien à dire. Vers 8h justement, le cariste envoie les palettes europ, puis retire le pont du quai. Le chauffeur bouge pas. Au bout de 10 minutes, il a toujours pas bougé, je vais le voir, le gars s'était même pas rendu compte qu'il se passait plus rien, plutôt que d'aller au bureau chercher son CMR, il reste en bas du quai à attendre que passe le receptionnaire, un prix nobel.
Il est 9h30, quand je ma sauve, direction Voreppe. De là, je rechope la nationale, exactement comme je l'ai fait il y a 15 jours. et dans le centre du village, exactement comme il y a 15 jours, je me suis retrouvé derrière le même vieux avec une Sandero blanche qui roule à 20kmh et tourne à gauche aux HLM à la sortie du bled. Je suis sûr que c'est le même, si ça se trouve le type fait ça toute la journée. C'est très rare que je vienne dans la zone Centralp, je me demande même si la dernière fois 'était pas pour charger du Allibert, je me demande même bien ce que c'est devenu. 2 palettes de mobilier médical pour Perpignan, ça va, ça trace.
La suite est dans les montagne à Apprieu. Il y a une acierie la haut ? Ah bon ? Une vieille forge dont la cheminée date de 1434, c'est dingue, ça a été repris aux Chartreux, vendu, racheté par diverses familles, mais ça fonctionne toujours. J'ai cherché un peu sur internet, et visiblement, c'est devenu un monument protégé, c'est bien la moindre des choses, j'ai pas entendu parler de mine de fer dans le coin par contre ? Je prends une palette pour Granollers et je me taille direction le dépôt. A midi Christophe est chaud bouillant, je recupère un quasi complet de balles de tennis, c'est bien plus leger qu'un complet de balles de pétanque. On rajoute la palette de Grannollers et feu. 23 minutes en tout à Jarcieu, je me sauve sous un soleil magnifique une fois passé Montélimar.
Aujourd'hui, ça roule super bien, à tel point que j'ai atteri à Girona nord sous le pont de la route de Palamos, au calme et avec la 1ere 11 de la semaine, c'est juste magnifique, il pleut ici, c'est carrement de la science fiction.
Il pleuvasse toujours ce matin en décollant de Sarria de Ter, direction Barcelone ce matin, et en partant à 7h, ça fait arriver en plein rush, mais j'ai pas le choix, la pluie ne devrait rien arranger. Dans mon malheur j'ai de la chance, la palette de feraille va dans la meilleur zone de Granollers, la plus facile à la limite de Montmelo. J'arrive pile pour l'ouverture, ouverture des portes, descendage de la palette, signement du CMR, 360 secondes. Je prends une grande respiration et me lance à l'assaut du contournement de Barcelone, au final, je perds que quelques minutes, à 9h15 je suis chez TNT, enfin du moins CBL au port. Ici, ça va pas trop mal, et c'est le gardien qui donne le numéro de quai en arrivant, c'est pas trop con.
Chose incroyable, j'avais à peine posé le cul de mon véhicule frigorifique Schmitz cargobull que 2 caristes faisaient des allers retour pour vider ma semi, truc de fou sachant que d'autres vaient l'air de moisir ici depuis un moment, c'est pas la première fois que je viens livrer ça ici, et c'est souvent comme ça. Ils aiment les balles de pelota. Champions du monde ho !! 20 minutes pour vider, café et CMR compris, mais pas douche, y a pas ça ici. Comme je m'en doutais, Maryan m'envoie un joli complet Castelgalli.
L'heure de pointe est passée, en 2 coups de cuiller à pot je sors de Barcelone, sous une pluie finette. J'ai la chance de visiter l'usine aujourd'hui, j'ai 3 batiments à faire pour charger, ça va vite, mais ça bouffe des minutes mine de rien. Je râle pas, j'ai le privilège d'avoir accès aux douches ici, comme tous les Duarig. On est bien vu ici, c'est pas désagréable. Je croise José et son XG++ qui prend le complet St Clair du Rhône. La remorque est pleine comme un oeuf, mais pas archi lourd pour une fois, du coup j'ai bien envie de revenir par Vic, mais il pleut froid ici, et je vois beaucoup de rouge sur la C25, ça doit neiger à plein la haut, alors je fais pas le fou, je reviens par Barcelone. Il tombe des seaux d'eau, ça doit faire de sacrés flocons là haut.
Une fois à Beziers, le jour se lève, il est 17h, il y du soleil à parir d'ici... Je stoppe à Montélimar ce soir, garé avec 9h02, c'est à cause des mises à quai à Castelgalli monsieur l'agent.
J'ai bien trainé au lit ce matin, cette semaine, je me la coule douce, départ encore à 7h. Je culpabilise pas, je suis loin d'être le seul ça glande beaucoup sur les parkings, la crise est devant nous. C'est assez rilax sur l'A7, il fait froid mais beau, devant moi à Valence il y a un Perrenot, et dès qu'on entre dans l'interdiction de depasser, il se cale en dessous de 80. Putain mais pourquoi ??? Du coup, t'es obligé de doubler, tout ça pour un tocard qui comprend rien à la vie, un de plus. A 8h15, j'arrive à Salaise, un camion ça va les occuper du temps que je vais squatter la machine à café.
Une fois vide, je devais aller au port pétrolier à Givors, et finalement, je rentre direct à Jarcieu. Un groupage catalogne me tend les bras, mi catalogne française, mi espagnole. Bien sûr c'est pas rentré du premier coup, il m'a fallu un bonne heure pour tout caser. A 11h c'est reglé, j'attaque demain à 8h à Perpignan, autant dire que j'ai archi le temps. Or il se trouve que le mercredi mon fils et sa copinr font leur pause repas chez moi, et quand il y a à manger pour 3, y en a pour 4. Go maison, un repas à midi à domicile, en semaine, c'est de la science fiction.
15h, je reprends le taf, sans stress et détendu pour desendre à Perpi, mais voilà, ça serait trop simple, il y a un gros carton sur l'A9 après Montpellier, 1h de traversée, c'est pas compliqué, sur l'A9, même après l'extinction de la race humaine, y aura encore des bouchons. J'avais pas anticipé, je vois ça juste après la gare TGV. Du coup, je suis calé sur un refuge en attendant. 45 minutes pile, et le bouchon a presque disparu, tant mieux, à 20h30 je me gare le long du Leclerc à Pia, Vernet Distribution, c'est parfait !
Y a un sacré paquet de camions dès l'ouverture à 5h. Je bouge pas une oreille, j'ai RDV à 8h. Vers 6h30, je sens une accalmie, et je tente le coup, OK, 9 box de plantes ça va vite à sortir ! Franchement ça m'arrange bien cette histoire, 1h30 de gagnées, mais surtout, traverser Perpignan aux heures de pointe c'est bof bof. Quand je débarque a Boulou, le jour se lève sur Edouard Lelerc, et le camion de la base vient juste de se mettre en place, tant pis, pas le choix faut attendre. A 9h et des bananes, c'est réglé, direction Begur. C'est joli Begur, mais en ADR, il faut faire le tour de la planète J'ai demandé à un indigène qui se prenomme Canadas José, il m'a confirmé. Bon, j'ai pas envie de jouer au con, je vais perdre.
A y être, je me suis arrété au gasoil à Aiguaviva, 1€69, c'est encore cher, mais un peu moins que chez nous. J'ai pas lambiné, gasoil café douche, 35 minutes, si senor ! A 11h je suis à Begur. Au moins 3 ans que je suis pas venu livrer ici, et c'est toujours aussi merdique, voitures mal garées, on rentre à contre main dans un trou sombre, et celui-ci de trou fait pas fantasmer, heureusement, le recepetionaire accompagne la manoeuvre. Le client pour qui on vient ne nous donne plus beaucoup de palettes, au profit de Villart, bien moins gourmand sans doute, d'ailleurs le cariste m'a dit "le grand camion orange (aurenico), le catalan avec le camion rose, toi et autre duarig, vous êtes des champions, mais Villart, certains arrivent pas voire refusent de rentrer, il faut decharger dans la rue !
Pour la suite, j'ai RDV à 13h à Olesa de Montserrat, c'est chaud. Mais c'est pas du primeur, et vu les heures de ma vie que j'ai déjà perdu là bas, je m'en fous un peu. Bouchon à la Roca et sortie obligatoire à l'ancien péage pour un méga contrôle, bascule, carte, tout est prévu j'ai l'impression, j'y échappe, tant mieux, j'avais une quatorzaine à 92h. En passant à Berbera, je vois un magnifique Eurostar grande cabine sur la calzada lateral en pleine accélération, mais j'ai loupé la photo, dégouté, je l'avais jamais vu dans le coin. A 13h15 je me radine à Olesa, en plein changement d'équipe, je suis donc pas en retard. J'ai même le temps de becter, une heure plus tard le cariste vient me chercher, 20 minutes plustard je me sauve. Maryan m'a envoyé la suite, groupage complet à la zona Franca, impecc.
Big surprise arrivé chez Senor Ramirez, à quai, il y a l'Eurostar vu ce matin. Alors là, c'est vraiment cadeau, il y avait une chance sur 1 million que je tombe dessus ! Un 420, les premiers avec la méga cabine logoté Pegaso. Pas trop destroy. Ricard son chauffeur m'explique que ce camion est resté 14 ans garé à l'abri, il sortait une fois par an pour aller aux contrôle technique, c'est tout. Il fait du régional avec, je suis prêt à échanger avec lui ! J'ai fait un tour de paté de maison en passager avec Ricard, j'étais comme un gosse, et Ricard a pas voulu prendre mon volvo LOL. A 18h, je suis chargé, archi full, j'ai plus qu'a me jeter dans les bouchons du soir, je visais le parking sécurisé de Béziers ce soir, mais je me suis rabattu en archi bout d'amplitude sur la ZI de la coupe à Narbonne, il y a les vigiles qui tournent tout la nuit. Saint gasoil, priez pour moi.
Comme toute la semaine, départ 7h, mes reservoirs sont intacts, je peux respirer.
Le centre routier est bien fermé, y a de gros cailloux aux entrées du parking, ce monde part vraiment en sucette, et dire qu'il va falloir tafer 2 ans de plus. Calage à 84 sur l'A9, je peux finir ma nuit en écoutant une radio pus que déprimante, surtout quand on se sent tellement impuissants pour aider les victimes du tremblement de terre. 3h plus tard, je me gare à Montelimar, 10h, c'est l'heure de la douche. Il y a encore pas mal de monde sur le parking, et donc aussi pour la douche. En tout ça m'a pris 50 minutes, tout ça parce que les feignasses de service n'ouvrent que 4 douches sur 8. A la caisse, elle m'a dit qu'on avait qu'à aller dehors dans les préfabriqués, vas y toi la vieille choper une pneumonie. Je peux plus les saquer. J'ose pas imaginer le soir à l'heure du rush le monde qui doit faire la queue, et ça les fait rire !!! ils peuvent se gratter un moment pour que je dépense 10 centimes dans leur boutique.
A 13h je me radine chez Bert à Meyzieu en pleine pause bouffe, ça tombe bien j'ai les crocs aussi. Une fois qu'ils attaquent ça va super vite, Fenwick double fourche, ça bricole pas, en 15 minutes c'est réglé pour le complet groupage, et en plus, ils sont sympa !! J'ai une ramasse à Vaulx en Velin, 8 palettes pour Badia, impeccable et je rentre à Jarcieu. Avec la météo, la pollution est au taquet, du coup c'est 70 sur l'A46, et 90 sur l'A7. Comme toujours, tout le monde s'en fout, et puis c'est vendredi donc personne est concerné.
C'est le bazar à Jarcieu comme un vendredi classique. Finalement je garde le Badia, Maxime a bourré ma remorque au point qu'il a fallu s'y reprendre à deux fois pour tout caser. Sinon ça serait trop facile. La semaine s'achève à 19h30, bien content que ce soit terminé, repos détente, amour gloire et beauté à tous les amis !!!
C'est l'hiver, il meule sa race ce matin quand je mets en route à 4h45. Pour un rdv à 8h à Salon de Provence, y a de la marge et c'est fait exprès. Calé à 84 sur l'A7 j'essaie de faire une conso potable. Comme je m'en doutais, c'est bien blindé pour rentrer chez DHL, il y a des camions dans tous les sens. Mais il reste une place ou il y a un gros panneau "arrêt interdit", en me mettant contre, on ne le voit plus. Au guichet ça fait la queue, il y a un Bernard après moi qui suis en avance d'une demi heure, lui est en retard de 2h30. Son patron veut pas qu'il parte avant 5h... Quelle époque. Du coup, il est refusé, ça fait bien, surtout quand c'est un vrai client.
A 8h45, je me sauve avec 9 palettes en moins, ça aura pris un peu plus d'une heure, mais d'après ce que j'ai compris, je m'en tire bien. Pour aujourd'hui, je peux considerer ma journée comme terminée, puisque ma prochaine livraison est à Reggio Emilia. Aix passe sans coup de frein, ça doit être les vacances ici aussi. J'arrive sans forcer à Nice ou la température monte tranquillement. Bizarement, il y a pas trop de camions non plus, ça roule tellement tranquille que j'arrive sans trop faire le fou en 4h30 à Borsana, au calme, il fait doux comme un début de printemps, je suis bien, j'ai envie de faire du jardin, il devrait y avoir des ateliers jardinage sur les aires de repos, ça détendrait !
Bien sûr après Savona, il y a quand même des bouchons à cause des travaux, sans quoi, ça ne serait pas drôle. Il y a un bail que j'étais pas passé par le Turchino, c'est bien pénible, des travaux, des travaux dans des zones de travaux, y en a pour des siècles. La moyenne en prend un coup, la conso aussi. Plutôt que d'aller m'enterrer sur un parking d'autoroute blindé, j'ai été me planquer dans le zone industrielle d'Allessandri, Allessandria AH. Un grand parking pour mon gros camion et mon gros cul, au bord de la voie ferrée, je suis bien là ! Cerise sur le chapeau, je valide la première 11 haut la main, si senor !
Comme hier, je suis parti à 4h45, c'est un peu tôt pour être à 8h juste à côté de Reggio Emilia, mais je dois la jouer fine aujourd'hui, je carresse l'espoir d'être le premier à vider. Il fait un froid de gueux ce matin, à peine une petite brume, on est loin du brouillard d'avant en Italie. Quand j'y repense, quelle horreur ! C'est plutôt tranquille ce matin pour rouler et c'est bien agréable. Le jour se lève quand je passe Piacenza, la journée sera belle. J'ai eu un petit espoir en passant le portail du client à Cadelbosco il est 7h20, mais non, c'est 8h la reception. Lot de consolation, je suis le premier, y a une machine à café, je mets les palettes à l'arrière, ça m'occupe.
A 8h pile, le cariste apparaît, CMR signé, 2 coups de fourche et je me sauve, il est 8h03. Magique. J'ai bien fait de mettre le reveil, derrière moi, il y avait 3 camions. Je craignais le bouchon pour revenir sur Reggio Emilia, mais ça passe nickel, c'est à peine si ça freine encore un peu à Bologne, pour aller au marché de gros, il faut tout traverser. C'est une première pour moi, j'avais jamais mis les pieds dans ce MIN, 16 balles l'entrée, c'est pas donné. Vu l'heure c'est plié, il y a plus grand monde au marché, Bologne, c'est pas Milan. J'ai 5 palettes de noix à poser, le gars est super sympa. Il y a un gerbeur à portée de main, et je dois bouger une palette de 2m40x2m40 posée sur les fûts devant, et une gerbée encore au dessus sur des barres, autant dire que c'est compliqué. D'autant qu'il faut que je les sorte, pour garder la moins large devant avec mon transpal dessous. Vu le boulot j'ai filé une bonne pièce au gars, y a qu'en Italie que tu peux voir ça.
En une demi heure c'est fait, et je me taille, soulagé quand même d'avoir pû faire degerber tout ce bazar. Les Apenins passent comme qui rigole, au point qu'à midi je me gare à l'Autogrill Arno Ouest, j'ai deux options, manger ou prendre la douche, j'ai pris la douche. Je suis assez gros, pas la peine d'en rajouter. J'ai les 8 palettes de fûts chargées vendredi à Vaulx en Velin à poser à Badia. Le temps que le cariste se décide, j'ai pas gueulé vu qu'il fallait d'abord sortir les 2 grosses palettes de peaux. A 14h, c'est réglé, je peux foncer tête baissée, poser enfin ces 2 palettes qui m'auront encombré toute la tournée, ça va dans un gros atelier artisanal dans un trou perdu à Bientina, vu l'accès il y a pas des semi tous les jours ici, le gars à juste un pauvre gerbeur, heureusement que je me suis pas pointé là avec les palettes gerbées ! Mon rechargement est à Larciano, capitale du balai et la brosse à chiottes, je m'étais annoncé pour 17h, là non plus l'accès est pas engageant, et là aussi, ils sont super sympa. 33 palettes pas lourdes, mais c'est un peu le bazar dans l'entrepôt. Il aura fallu 1h30 quand même, quand c'est fini, je vais me garer au calme dans la zone, j'ai mérité ma salade de tomates et ma boite de sardines !
Hier je me faisais la reflexion sur le brouillard Italien, il m'a fait mentir. J'y ai droit ce matin en partant à 3h45, oui, c'est tôt et c'est aussi bien. La route jusqu'à l'autoroute est bien pénible, j'y vois que dalle, ça glisse, ça patine, le marquage au sol a disparu en même temps que Mussolini et la dernière fois que les trous on été bouchés ça a été payé en Lires. Une fois sur l'autoroute ça va tout de suite mieux et la moyenne grimpe en flêche, les balais, c'est pas lourd, venga comme on dit ici. Une fois passé Massa, c'est fini, plus de fumée, ça fait du bien, les premiers flots de camion apparaissent un peu sur La Spezia, mais j'ai pas été embété quasi jusqu'à Genova, tout à la régule ou presque, sauf bien sûr dans les inombrables zones de travaux. A 6h du mtin, Genova ça passe comme dans du beure, mais bien sûr, plus l'heure avance, plus il y a des camions, et il faut bien calculer son coup pour passer entre les tunnels, les travaux et le reste.
Je finis par me poser en 4h27 à l'autoport encore bien plein malgré l'heure, j'ai bien mérité mon jus d'orange pressé et ma douche 4 étoiles à 4€. Je serais bien resté ici, mais la france qui fait son ménage a besoin de moi, et surtout des balais. Une fois passé Antibes, on peut respirer, le plus dur est fait. L'A8 roule plutôt bien, si on excepte deux trois excités en grosse bagnoles qui sont plus forts que le reste de la terre, c'était cool. C'est à la Courtine que se trouve mon client, donc, j'ai l'immense joie et chance de passer la rocade avignonaise, mais entre midi et deux, c'est calme. A 13h je suis chez le client, à quai direct, c'est cool cool ici.
En un peu moins d'une heure, c'est vide, la mission suivante ne tarde pas d'arriver, je dois charger des plans de tomate à Monteux, j'ai donc une nouvelle fois le bonheur de refaire la rocade, ensuite c'est finger in the nose jusqu'à Carpentras. J'arrive pile quand Celestin se sauve, on appelle ça la logistique du hasard, on charge pour le même client juste à côté du dépôt. C'est clair que j'irai pas ce soir, j'ai déjà pile 9h. J'hésite à couper sur place mais c'est pas top, et vu que je peux encore rouler 1h et que ça fera quand même pour une 11h ce soir, autant battre le fer tant qu'il est chaud et le disque sera bien rempli. Je vise un plan parking au calme vers la gare SNCF de Bollène, ça le fait nickel, bien content, et c'est vrai qu'il m'en faut peu.
Encore une magnifique nuit au calme, en pleine forme pour attaquer la journée à 5h. 5 minutes quand même pour rejoindre l'A7 et son ambiance amicale ou tous les coups sont permis. Il en faut plus pour me mettre de mauvaise humeur, je vide juste à côté du dépôt j'ai largement le temps de prendre mon bain et un café, y a du beau monde ce matin, comme tous les matins ici. Celestin est prévu pour 7h30, ça me laisse aussi le temps de faire le gasoil. Après ça je fais des allers retours entre les serres de tomates, ce matin ça gèle faut se magner de vider pour vite mettre les plans au chaud. Pas de ramasses ce matin, je fais 2km à vide pour revenir au dépôt prendre une palette pour le 81 et tout le reste pour Beziers, Yannick à juste le temps de me payer le café, les parisiens ils sont blindés.
D'après ce que j'ai compris, je suis le 4e complet camping gaz de la journée, dans ces périodes de manifs et de grève, il y a haro sur la plancha et les glacières, j'ai rien de tout ça, que du gaz. Pour descendre ça file, j'ai RDV à 14h, ça le fait à l'aise, il fait beau comme depuis le début de la semaine. En 50 minutes la remorque est vidée et ça c'est génial, ça remet les compteurs à 0. Ne me reste plus que la petite palette de 100kg de cerisiers pour un tout petit bled juste au dessus de Lavaur. Il a fallu que je sorte le Michelin du placard pour me décider par ou sevir.
De ce que j'ai compris, ce matin, c'est jour de manif, et ça va me faire passer en pleine heure de pointe à Toulouse, alors je tente le coup par St Pons et Castres. C'est rare que j'y passe en journée, et encore plus rare à vide ou presque. Par chance, j'ai rattrapé personne jusqu'à St Pons, autant dire que le Poussarou est passé en mode Tourist Trophy. Mais ensuite c'est plus la même, y a du camion chargé lourd, du grumeau, ça avance pas. La route de Lavaur est bien pénible aussi avec ses platanes, par contre c'est joli et ça change mais ça compte pas pour les heures sur la carte. Après une laborieuse traversée de Lavaur, je finis par arriver aux Vergers du Moulin à Giroussens. Les cerisiers seront chouchoutés ici. Café offert, le client est ravi de voir ses arbres, on dirait un papy qui vient de voir des nouveaux nés !
Demain, j'ai un partiel à prendre à Montpellier, livraison foulée à Pont de Claix, ça va être show the night encore. Du coup, pas envie de me retaper tout ça en sens inverse, sur Toulouse ça a viré au vert, tout à la régule. Je finis par échouer dans la zi à Castelnaudary, 9h56, il en fallait pas plus.
C'est vrai, je serai aussi bien resté au plumard ce matin. Y a des matins comme ça ou t'as pas envie, et tu sais pas pourquoi. Mais à 5h01, j'y vais quand même, on appelle ça, la conscience professionnelle paraît-il. A peine sur la magnifique A61 que les emmerdes commencent. J'avais zappé cette histoire de travaux de nuit, l'A61 est fermée après Carca Ouest. Au fond de moi je me dis que c'est pas si grave, la 113, ça roule bien. Alors que le trafic était plus que calme, je me retrouve vite derrière un long convoi de mous perdus. Au moindre bled, au moindre virage on se retrouve au pas, ou presque, j'ai perdu ma vie. Mon seul but pour ce matin, c'est d'arriver à Montpellier avant le gros rush du matin, j'atteris à 7h15 à St Jean de Védas, c'est juste juste limite.
Je charge donc au dépôt des TAM, des caisses de pièces détachées vides pour tramways. C'est un peu laborieux pour charger, mais vu la gueule du trafic dehors, je suis pas pressé de sortir. Une fois chargé, je suis allé visiter les douches de l'atelier. 12 douches nickel, j'avais envie de toutes les essayer. A 9h30 je me sauve, c'est encore un peu la zoberie pour reprendre l'A9, mais il y a pas le choix. Tout shuss jusqu'à Grenoble, bien calculé tout ça parce qu'à 13h le grenoblois mange son gratin, tout à 90 sur l'A480 ça relève du miracle.
A 14h, c'est réglé, je ramasse à quelques kilomètres de là dans une des dernières usines du quartier Mistral à Grenoble. C'est vendredi ça drope pour charger. Je me taille juste avant les sorties de bureau, c'est les vacances ça roule tranquille de toutes façons, cassage de graine au péage, 15h pour le repas de midi, c'est pas choquant pour un andalou. Maryan m'a concocté un bon vieux groupage Catalunya, et c'est Emeric le montagnard qui me gerbe mes palettes, Christophe est en vacances, faut bien qu'on se débrouille. C'est bien juste juste pour rentrer à la maison, je termine avec 9h06, j'allais pas passer mon week-end à 6 minutes de la maison monsieur l'agent, voyez avec Vinci et ses super travaux ! Bon week-end, et gros mimis !!
Il y a des lundis peu propices à commencer de travailler très tôt, celui-ci en fait parti. En effet, en principe quand je pars au milieu de la nuit, le chien est pas content, il tourne il vire, je sens que ça lui plait pas que je parte. Mais ce matin, il en a rien à cirer, c'est à peine s'il a ouvert un oeil quand j'ai ouvert la porte. Quelle ingratitude !!! Le temps de ranger mes petites affaires, je décolle à 3h pile. Personne à la descente, du moins jusqu'à Montpellier, j'en conclus que tous les routmans attaquent à 5h. J'arrive péniblement un peu après 7h quand même à Perpignan chez CEMOI, ça sent bon le chocolat évidemment.
A 7h30, la vigile super gentille fait sonner mon téléphone Nokia 3310, je peux aller vider. Une demi heure à quai, ça remets les compteurs à 0. Nouvelle mode, il faut ensuite ramener les EPAL chez Mazet, c'est un nouveau système, 2 fois que je fais la même chose, et ça fait pas gagner du temps. De là, go plein sud de l'autre côté des Pyrénées, les nuages sont collés côté nord, mais c'est grand soleil une fois à La Jonquera. J'attaque à livrer à Massanes, de la bouffe bio, c'est facile ici pour vider, y a un quai, mais la fille de le reception prend en priorité les messageries, bon ça va, j'ai pas trop trop le feu.
De là, je vais vider ce que j'ai chargé à Grenoble vendredi à Martorelles, gros chantier d'extension de l'usine, faut faire tout un mic mac, mais ça va quand même bien à vider. 1300kg la palette au transpal à main, c'est bon pour ma santé. Reste plus que le dernier, l'adresse commence par Pintor Fortuny, c'est forcement à Polinya. Vu sa vie, son oeuvre, courte mais superbe, Fortuny méritait quand même mieux comme rue, celle ci est étroite et tordue, un peu comme lui quoique. Les 3 palettes sont sorties en 5 minutes, cariste bien cool, et j'essaie de rien arracher en sortant.
Mon rechargement complet est à Castelgalli, je previens juste Javi El Jefe, tout est prêt quand j'arrive, c'est royal, ça a été super vite au point que j'ai attendu un peu pour remettre les compteurs à 0. Il me reste 2m, et bien que je pensais avoir fini et déjà lorgné sur le parking tranquille du lundi soir, Maryan m'envoie une ramasse, une palette à Terrassa chez un transporteur, arrivé là bas à 15h20, je commençais à flipper pour ma coupure de 11h. 2 complets avant moi, le cariste pas trop idiot me charge direct dans la rue. Du coup, je me retrouve contre mon gré à devoir couper dans une sale rue bruyante d'un poligono à Terrassa, bon, au moins la coupure sera bonne, c'est tout ce qui compte, on est en 2023. 15h55, je boucle mon lundi.
Comme prévu, j'ai mal dormi. Il y a eu du bruit jusqu'à tard hier soir et quand le reveil me sort du lit à 2h15, j'ai eu du mal.... C'est quand même fou comme un bout de machin en plastique peut faire lever un gros machin de presque 100kg. Il y a un bon brouillard ce matin, je décolle à 3h15, j'y vois que dalle pour rejoindre la C58, heureusement déserte à l'heure qu'il est. Par chance, le brouillard disparait une fois sur l'autoroute et c'est tant mieux. Je peux remonter tranquillou bilou. La technologie est quand même utile, j'ai RDV à Narbonne avec Samu qui va en Catalogne, ça le sort un peu d'Ashford.
On se rejoint donc à quelques minutes d'intervalle, vu qu'il a 10 grosses palettes de farine à vider au hayon, je me suis dit qu'à deux ce serait toujours mieux, bien sûr il voulait pas, mais je sais à quel point c'est pas marrant de faire ça, d'autant qu'on y voit que dalle pour vider la bas. En une demi heure c'est fait, on a pas trainé. Le centre routier de Narbonne est fermé, ça aide aussi à faire gagner du temps, faut avouer. Je vais donc tout seul comme un grand, pendant que Sam roule vers l'Espagne, pour prendre mon petit dej et ma douche au centre des routmans à Beziers, c'est bien ici aussi. 45 minutes plus tard et un chausson aux pommes, je suis refait. Calé tranquille à 84, c'est bon pour la planète, j'arrive 4h plus tard à Jarcieu city, bizarement, le soleil est revenu une fois passé le panneau du 45e parallèle, c'est au sud qu'il fait moche.
Je pose la palette de Terrassa, en échange, j'ai la chancce d'aller à St Clair du Rhône prendre 2 palettes pour Aubigny dans le 18. Les palettes sont prêtes, mais ça merdouille un peu avec les papiers, ce sont les mystères de l'informatique en reseau. Mon capital temps à pris une sérieuse claque depuis ce matin, y a pas à tordre, faut que je fasse 10h aujourd'hui, et sûrement demain. C'est encore pas l'heure de pointe sur l'A47, ça passe nickel, arrivé à St Etienne dans la montée de St Jean, j'ai pris un méga vent par Yannick qui va à Andrezieux charger pour la GB, il a le feu le parigot !!! A Feurs au péage, il y a pas 50 places poids lourds, mais 2, voire 3 en se serrant un peu. Miracle, je suis le premier, garé à 16h30, j'avais 9h56, il était quasi temps d'arriver !
Trois deux un Feurs c'est parti, il est 2h30. c'est pile poil la bonne heure et il n'y a pas une minute à perdre, comme hier, comme avant hier. Dans mon sens il y a personne sur la N7, et ça m'arrange vachement beaucoup, le FH peut bosser tranquille et moi aussi. Il y a bien un peu de brouillard, un peu de pluie mais rien de trop méchant, les parkings sont archi plein, et c'est vraiment une bonne chose pour moi. La rocade de Bourges est encore déserte quand je passe, je finis par arriver à 6h15 chez Mecachrome à Aubigny, ici ça bosse H24. C'est écrit en GROS sur mon BL et à l'entrée, reception 7h30. Mais voilà, c'est dans le rôle de l'abruti que je suis le meilleur, je suis tombé sur un cariste sympa, déchargé, papiers signés en 5 minutes, j'ai à peine eu le temps de finir mon café. Je traine pas, et profite qu'il est encore tôt, mais ça commence à se reveiller quand même, Gien passe come qui rigole, le tachy clignote de partout, je stoppe 45 minutes juste avant l'Autoroute.
Il fallait de la pluie, elle tombe bien finement ce matin sur l'A77, mais ça s'arrête quand j'arrive sur Paris capitale de la France. Un coucou en passant au KM42 de l'A6, vous pouvez en faire autant, Fred est toujours là, dans les champs avec son tracteur ;) C'est bien le bazar ce matin autour de Paris, pourtant ici c'est les vacances !? En ADR, j'ai pas le choix, il faut faire le tour par la 104, bien sûr ça bouchonne après Lesigny, pourquoi, mystère. Après, ça a été nettement mieux pour arriver sur la magnifique autoroute A1. Bien sûr arrêt obligatoire à la BP à Roye pour 45 minutes de Karsherisation du chauffeur. Je me suis rencardé sur les prix du parking, c'est du grand luxe, 2 balles de l'heure, repas non deductible. ça tape !!
J'ai pas trainé du coup, encore 100km pour arriver à Seclin. Je me pointe chez le transporteur en même temps qu'un espagnol pile pour la reprise à 13h30. Mais voilà, il faut attendre, il y a pas de courant et personne ne sait quand ça va revenir. Mais voilà, en temps qu'ancien légumier, j'ai toujours ma tôle speciale primeur dans le coffre à palettes. Du coup, je sors mes palettes et le gars du quai le reprend avec son double fourche, en 15 minutes c'était plié, et comme je suis pas completement egoiste, j'ai preté ma tôle à l'espagnol, il a pû charger ses 4 palettes.
Noel m'a trouvé un voyage de retour à Tilloy chez STAT, j'ai juste juste de quoi y aller, et comme Nono est prevoyant, je peux même couper à quai. A 15h pile je ferme la session, et je respire un grand coup avec mes 9h52. Je tombe sur Manu, un vieux de la vieille de chez STAT, un sous marin de FDR, on a eu le temps de faire connaissance, c'est toujours des bons moments.
Le chargement s'est finit assez tard, les palettes n'arrivant qu'au compte goutte hier soir, autant dire que j'ai fait 9h de coupure bof bof, à 0h pile, je me tire, il pleuvasse. J'ai hésité à prendre direction Paris capitale de la france by night, mais l'A3 est fermée, j'ai pas envie de me prendre la courge. Va donc pour Marquion ou je pense m'être fait flashé par un radar mobile, mais il était de l'autre côté de la route, on verra si je reçois du courrier. On est pas nombreux sur l'A26 et c'est bien le but recherché, le kilomètres tombent comme des mouches. Les essuies glaces tournent à plein régime, il y a du brouillard aussi, bref pas de quoi s'ennuyer. L'alarme des 4h15 sonne à 1000m du parking juste après la sortie Chaumont. C'est drôle parce que je mettais le même temps avec le FH12-500 de chez Lubac, mais en partant de la zone du péage, j'en conclus que le FH4b marche nettement mieux.
45 minutes de pause, qui font plus caguer qu'autre chose, d'autant que je sais que je vais arriver sur Lyon à la pire heure. J'ai hésité à m'arrêter couper 9h à la BP à Mâcon. Je commençais à en avoir marre, mais avec le RDV demain 8h aux Arcs, ça serait mieux que je tappe dedans afin de ne pas avoir à refaire une 45 ensuite, faut tout calculer. Dernier point route sur mon téléphone, ça bouchonne juste après le bifurcation A432, donc, je fais le grand grand tour, et ça passe nickel, il y a juste l'arrivée à Lyon sur l'A43, mais les voies de droite, ça va, elles puent, y a toujours moins de monde. J'allais attaquer ma nuit à Roussillon, quand finalement mon chef m'a fait revenir dormir (LOL) au dépôt quai 5, le moins pourri pour dormir quand même. Au cas ou, j'aille pas livrer direct. Arrivé en moins de 9h, c'est le principal ouf. 2e croisette avec Samu au dépôt cette semaine, il monte à Seclin, le même client que moi, on se suit !
Finalement cette sieste jusqu'à 14h m'a fait du bien, et je garde le voyage. J'en ai pas foutu lourd cet aprème, à part la douche, mon café et le service conciergerie, ce dernier service étant le plus developpé dans la plupart des entreprises je pense. 9h pile de coupure, il est 18h50, je me tire. Ce soir c'est travaux de partout sur l'A7, l'A8, mais pas de coupure de route, c'est déjà ça, il aura finalement à peine plu, ça va être la cata cet été. Juste avant 23h, je me gare le long de ID Logistic, pile poil, demain y aura de la marche à faire !
Gros scoop ce matin, il pleut dans le Var, c'est de la science fiction, il y a 2000 ans qu'aucune goutte d'eau n'était tombée dans le quartier. Sachant que ma coupure termine à 8h, et que j'ai RDV à 8h, je vais pas présenter mes papiers trop tôt. De loin, je vois les camions garés dans la rue ou c'est interdit, pourtant ça fait du bien de marcher un peu. Je donne les papiers à 7h45, à la lecture des avis Google sur ID LOGISTICS Les Arcs, je me suis dit que j'étais large. J'étais pas revenu au camion que j'ai reçu "QUAI 95". Alors j'ai fait le mort et attendu 8h. Personne m'a rien dit, ils doivent pas être à ça prêt, je m'en fous, sur le CMR j'ai écris 7h45, je suis à l'heure.
Pour vider ça va nickel, je suis à côté du Herisson, ça fait bien 30 ans qu'on se croise sans jamais s'être vus, le receptionaire ça le dépasse un peu, bonne ambiance ce matin ici, vidé, contrôlé, palettes rendues en 35 minutes, des bases comme ça, j'en fais tous les jours. Mon rechargement est prévu complet à La Farlède. C'est donc sous une pluie fine et des routes deguelasses que j'y vais, par terre ça fait de la mousse, molo molo, je fais gaffe aux Harry Vatanen du quartier assez peu habitués à la flotte, mais toujours aussi dingos.
La commande est prête quand j'arrive chez Casino, il faut juste coller des étiquettes sur une feuille, ça me rend vite hystérique, déjà que j'aimais pas les albums Panini quand j'étais merdeux. J'ai mis plus d'une heure à charger, à la fin, j'ai 3m de libre. C'est une bonne base familiale ici, tout le monde est sympa, mais un peu vieillot. A midi et des boulettes je passe Toulon et son méga chantier, sans bouchon, je prends même le luxe de faire mon premier repas de midi de la semaine à midi. C'est fou les aventures qu'il m'arrive. Crochet chez STAT à Salon pour rendre les Europ, et je me rentre gentiement au milieu d'un incroyable flot de bagnoles, il pleut ça roule n'importe comment, vigilence sur +4. Bien sûr c'est le total merdier pour rentrer à St Peray, je m'en tape, 17h garé à la maison, c'est incroyable mais vrai ! Bon week end ! Ce soir c'est soupe au chorizo, elle prend soin de moi ma moitié !
Comme tout le monde, je décolle de la maison, à 6h. Il y a un vent de dingue encore ce matin, et un froid de gueux, comme un idiot, vendredi j'avais laissé ma parka dans le camion, je l'ai bien regrettée pour sortir de chez moi. Avant de décoller, je règle le frigo sur +25, et je me sauve direction Romans, juste avant le rush du matin. J'ai 20 minutes d'avance sur l'ouverture en arrivant à Romans, le frigo arrive presque à temérature, c'est parfait. A 7h, les bureaux s'éclairent, et je peux rentrer. Tout le monde est au café, je me fais payer le mien.
J'ai 4 palettes à charger, ça speede, surtout qu'il faut que les palettes restent le moins possible dehors. Les papiers sont faits, je me taille à 7h30, il faudrait faire la livraison à Rang dans le 25 avant 14h. Sauf qu'en partant d'ici à 7h30, ça fait arriver à la pire heure à Lyon, alors, à y être je coupe tout par Hauterives, Beaurepaire, ce qui deglingue la conso, mais j'ai pas le choix. Pas vu le moindre bouchon, j'étais bien en fait !! Crochet par Pont d'Ain, ou se cache une Total access, je traine pas, et je remets les compteurs à 0 sur l'Aire du Jura, un peu de calme, ça fait du bien.
Sans trainer, j'arrive juste un peu avant 14h à Rang, les bières sont bien chaudes ! On vide les 4 palettes de fûts, j'ai plus qu'à me rapprocher d'Estrées Deniecourt pour demain. D'ici, ça fait passer par Vzoul, et après par la N19. Alors, séquence émotion parce que la dernière fois que j'y suis passé, j'avais les cheveux en brosse, au volant d'un R390 6X4 avec un AMX30 au cul en 1990. Bref, j'étais bidasse, autant dire que ça a changé, il y a un grand bout de 4 voies maintenant, sinon, les bleds eux ont pas trop changé, c'est toujours aussi gai. Je me suis marré aussi en passant à Langres juste après avoir croisé le petit Guillaume avec son Arocs, sur le parking de l'intermarché il y a un Elephant bleu, et un matin tôt je dormais en attendant de livrer un roll de plantes au fleuriste, y a un type qui tambourinait à la porte comme un dingue, que je lui avait dégommé son aspirateur, j'avais encore le cul de la remorque contre, et ma tête à moi dans le cul, je comprenais que dalle à ce qu'il me racontait.
Bref, bien des souvenirs sur cet axe finalement, les heures et les roues ont bien tourné depuis ce matin, j'ai presque mes 9h arrivé à Chaumont, je vais me planquer vers chez Mauffrey, ça ira impec pour valider la 1ere 11 de la semaine !!
C'est bien parce qu'on est le dernier jour du mois que je me suis remué ce matin, départ 4h. Il fait un froid de canard avec ce petit vent bien désagréable, ça donne pas envie de rester dehors. Ce matin, j'ai l'A5 pour moi tout seul et c'est une très bonne chose. Du moins jusqu'à l'approche de Reims. Sur le matin, ça givre bien comme il faut, c'est encore l'hiver. Au bout de 4h d'efforts, j'arrive chez le client à Estrée Deniecourt, je vide à quai, et à l'abri, c'est tout neuf mais encore dans les courants d'air, les caristes doivent avoir les mains gelées sur les chariots. Le plus long ça sera pour le contrôle, il y a des palettes mélangées, alors pour me rechauffer, je fais le tri avec Laurent et ça fait gagner du temps.
Comme souvent dans le coin, on recharge des patates pour l'usine à chips à Boffres. Aujourd'hui, je vais dans les coins de Bapaume à Riencourt-lès-Cagnicourt. Encore un drôle de nom typique de la région, après avoir cherché sur internet, ça vient de Rietz, lieu en friche. Du coup j'éspère que l'adresse est bonne quand même. Bien que ce soit un peu paumé comme bled, les routes sont belles dans le coin, et anormalement sêches. Au village, il y a juste la ferme, et un tabac en face. Les big bag sont balaises, j'en prend que 18, ça fait 44t, ils sont bien remplis, faudra monter molo après St Peray. Je suis arrivé au bon moment, il y a deux espagnols arrivés derrière. Du moins un Bulgare et un équipage marocain de chez Trota. A 11h, je me taille frigo sur +15.
Je fais un stop à la BP à Roye quand même histoire de me refaire une beauté, quoique, maintenant pour moi, la douche ne peut plus rien faire, y a que la chirurgie esthétique et encore je serai capable de ressembler à Liane Folly. Les parisiens doivent être encore en vacances, faut en profiter, l'A104 est au vert quand j'y passe, c'est tellement rare. Ce soir je desends au maximium que je peux, histoire de partir tôt et éviter le merdier Lyonnais du matin. Et ça me fait atterir en 9h56 au pied du pont TGV après Avallon : Aire d'Epoisses, ça ira bien pour 9h, demain reveil avec les poules.