FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Aout 2025 Partager sur Facebook
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  • Il est temps de retourner à la mine
    1ere livraison au bout de 2km
    Retour à l'école
    Surgelé liner
    N6
  • Lundi 4 Aout 2025
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    3 semaines ça passe vite, bien plus qu'une coupure de 45 minutes quand on a rien à faire. 3 semaines à pas se prendre la tête ça a fait un bien fou, même si j'ai pas bougé une oreille de mon quartier, mais j'ai bien bossé à la maison, nounou, piscine, famille patrie, bref, c'est fini. Ce matin, j'attaque pas sur les chapeaux de roue, mais tranquille. Du moins tranquille pour faire de la bricole. Frigo à -22 en partant de la maison à 6h45, je dois charger du surgelé à Salaise. C'est loin Salaise, presque 1h de route de la maison, l'extrème nord. Quand j'arrive, j'étais pas annoncé pour 8h mais 11h, ça commence bien. Mais comme ils sont gentils, ils sortent la commande avant, il y avait un Polonais déjà en place, mais de ce que j'ai compris les navettes sont prioritaires, il était pas content. Sauf que je vais pas en Pologne, 1er arrêt 3 kilomètres plus loin pour une palette de mirabelles, 2e arrêt 3km encore plus loin pour en poser 9 et je vide le reste à Chambalud, 11km, 2h. Je recharge sur le même site un complet de palox vides pour la Coccinelle à Ville ss Anjou, je coupe tout à travers champs, le secteur Chanas est déjà passé au rouge, je suis aussi bien par là. Pour finir, je reprend un complet de caisses vides propres au lave vaisselle industriel de Roussillon et je ramène le tout à Chambalud, j'en pouvais plus.

    Retour à Jarcieu, la moitié des bureaux sont vides et surprise, je ne vais pas en Catalogne, mais en Italie, je ne m'y attendais pas du tout. En plus tout est déjà dispo, c'est encore mieux. Il reste même un peu de place je serai pas trop trop lourd. Le temps de faire les pleins, je me taille un peu après 16h. Si j'aurai pas les bouchons du Perthus, je crois que je vais avoir ceux de l'A43, c'est particulièrement gratiné aujourd'hui. A Rives, j'hésite encore, Grenoble est au rouge je sais pas pourquoi, tant pis, je tente par Chambéry. Mais là aussi, ça coince bien après Les Abrets. Rapide calcul, je fait 30 minutes de coupure à la station, blindée parce que je suis pas le seul a avoir eu l'idée.

    Malgré tout je surveille Map comme le lait sur le feu et ça se décante, puis passe au vert, bonne pioche. Pour le coup, je crois que c'était une dépanneuse qui a provoqué le bouchon, je l'a vu en passant qui tirait un DAF en rade, et un coucou en passant à Jérémie qui campait au péage ! L'heure avançant le méga bouchon au tunnel se resorbe un peu, j'ai eu du fion, pas un seul coup de frein, du moins à l'entrée du tunnel j'ai dû quand même donner ma carte. Sorti de là, tout shuss pour descendre sur Turin. Depuis ce matin l'amplitude a pris un sale coup. Je me suis avancé au maximum que je pouvais, et ça m'a fait arriver à Vilanova d'Asti, 21h35, garé au calme, il fait encore bien chaud et je suis bien raide ce soir, la rentrée c'est hardos !!!

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  • Chaos Toscan
    Axel #2
    Axel #1
    C'est le cariste qui est musclé
    Maisc'est moi qui pousse les palettes, c'est fou
  • Mardi 5 Aout 2025
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    La clim a tourné une bonne partie de la nuit, mais ce matin il fait presque frais et du coup je serai aussi bien resté au plumard. Mais voilà, les vacances c'est du passé, Arezzo c'est mon futur proche et c'est pas la porte à côté. 9h02 de coupure je me casse, l'A21 est encore calme, il n'y a juste que les camions. L'heure avançant ça se charge très vite, pourvu que ça reste comme ça. Une fois sur l'A1 ça passe à 3 voies, mais c'est encore plus blindé, heureusement avec le mois d'aout il y a moins de camions, mais ça roule encore, la température grimpe vite aussi. Tout peut arriver par ici ! Je quitte ce beau monde pour le resto de Fiorenzuela, mais voilà t'y as que le parking est bloqué par des palettes ! Merde, c'est fermé pour l'été… Retour sur l'A1, tant pis. Ils ont le droit d'avoir des vacances aussi. Je passe Bologne et je tente l'Autogrill pour la douche. Mauvaise pioche, c'est pourave, même le bar est pourave. 

    Le principal c'est que je sois propre, on est tranquille pour la journée. Entre temps le trafic s'est bien chargé, comme il y a toujours des travaux ça arrange rien, je chope même un méga bouchon après Florence, mais il y a pas de plan B pour éviter et de toutes façons, je suis pas en retard, j'avais appelé Paolo à Arezzo et je m'étais annoncé pour 14h. On est carrément 3 Duarig aujourd'hui à livrer ici, je suis le 2e, entouré des 2 jeunes Axel. Dans ma génération on s'appelait tous Philippe, Stephane ou Patrick, eux c'est la génération des Axel, ils sont jeunes, ils sont beaux, mais un jour aussi, ils seront vieux et cons !

    A 16h je mets les voiles. Je viens presque plus ii, mais je suis toujours super bien accueilli, c'est loin d'être désagréable. Cap sur les montagnes, je vais côté Adriatique. Il y a toujours autant de travaux sur la 4 voies après Sansepolcro, et il me semble qu'ils ont installé de gros capteurs pour surveiller les ponts, certains font vraiment peu, mais ils ont pas envie de faire un Morandi bis. A tout hasard, je tente le coup si des fois par miracle je pouvais livrer le client suivant à Santarcangelo, mais c'est fermé et bien comme il faut, je sais même pas à quelle heure ça ouvre demain, alors je me suis garé pile en face. 18h30 c'est réglé pour ce mardi, je valide la 1ere 11 depuis la rentrée, j'ai pas perdu la main, OUF !

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  • La journée sera belle
    Mais alors, le coq n'est plus l'embème national ?
    2 millons de km
    Côte Adriatique
    C'est plein !!!
  • Mercredi 6 Aout 2025
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    Ne sachant pas à quelle heure le client attaque, je vais voir à pinces à tout hasard un peu avant 7h, on arrive en même temps. Viens quand tu veux qu'il a dit le gars, du coup je retourne au camion, j'attends un peu le temps qu'il s'installe et de pas le prendre à la gorge au reveil. 3 palettes à sortir, c'est du rapide. Papiers signés en même temps, j'en profite pour remplir mon seau de flotte et passer un coup de brosse au pare brise, on y voit plus que dalle. Prochaine destination un peu plus au sud, à Pesaro, plus précisément à Talacchio. Sorti de l'autobahn c'est plutôt pénible, il y a un rond point tous les 500m, ça va que je suis pas chargé trop lourd. A Talacchio la zone industrielle est plutôt étalée, mais tout semble endormi ou abandonné, c'est pas jouasse. J'avais tiré d'avance ma seule palette à livrer ici, un coup de fourches et je me sauve. Mon affaire à bien marché, j'ai largement le temps de stopper prendre un bain et livrer avant midi le dernier client à Civitanova. En repartant je tombe sur un marchand de palettes avec un vénérable Turbostar 42, j'ai pas pû m'empêcher de faire une paire de photos.

    Je trouve mon bonheur dans une grande Sarni vers Ancone, enfin, c'était pas du 4 étoiles. Il y a beaucoup (trop?) de touristes, et j'ai un peu l'impression que les sanitaires des chauffeurs sont encore plus à l'abandon que d'habitude. Bon c'était quand même bien moins pire que l'Autogrill de Bologne hier, et ici, ils sont sympa et souriants. Surprise quand même arrivé au client à Civitanova, une grosse boite qui fabrique des vernis, ce soir c'est vacances jusqu'au 26, fallait pas se louper aujourd'hui !! 4 palettes à sortir, c'est plutôt rapide et je peux commencer à remonter. C'est pas trop mon secteur, contrairement à bon nombre de mes collègues qui rechargent souvent au sud sud en revenant de Corletto. Mais plus jeune j'ai fréquenté l'A14 aussi, du moins l'ancienne quand elle était bien pourave et en 2x2 voies. Le hasard de l'affretement fait que Maxou Affreteur 07 blue Shark m'envoie mon retour avec une ramasse à Senigallia, c'est exactement là ou j'ai rechargé mon tout premier retour d'Italie, ça devait être en avril 91 et j'avais rechargé pour la Fère Champenoise. J'avais vidé des oignons à Monopoli di Bari, le tout avec un Volvo F1020... Oui ça rajeuni pas.

    Je trouve porte close en arrivant à 12h30, reprise à 13h30. Entre temps un Channelfret est arrivé, 2 français au même endroit, c'est dingue en 2025. Le chargement est super long, il manque du monde, le cariste fait tout : rechargement, opérateur machine, reception matière premières et même secretaire. ça a pris 1h30 pour 21 palettes. De là je vais completer pour la même boutique à quelques kilomètres à Trecastelli, là, j'y ai chargé il y a pas si longtemps pour Duarig. Ici aussi, il y a un Channelfret, mais il est avant moi, chacun son tour du coup !! Le type est pas un as du transpal electrique, j'ai hésité à lui proposer de charger à sa place, mais j'ai eu peur de le vexer, le cariste il était au bout de sa vie. Après ça, c'est mon tour, en 5 minutes c'est plié, un café et je me taille direction St Pierre de Chandieu. Plus je monte, plus ça roule évidement arrivé sur Bologne, ça freine même carrement tellement il y a du monde, du coup j'en profite pour remettre les compteurs à 0 après Imola. Ce soir j'irai pas bien haut, je fais mes calculs vite fait et je vise Voghera, les parkings de l'A21 sont de toutes façons toujours vite saturés, à 22h je suis parqué, c'est pas le must du parking, mais y a pire.

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  • SS24 à l'ancienne
    Photo souvenir
    Tiens tiens !!
    Du old school au nouveau tube
    J'ai été traco Aurenico sur 0,200km
  • Jeudi 7 Aout 2025
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    Un peu le bruit, un peu la chaleur, j'ai rien dormi. Faut que je m'y fasse, y a guère que dans mon plumard que je dors bien ! Je suis encore pas en retard pour lever, j'ai 9h de coupure, j'en ai marre et je me taille. Je tourne la tête en voyant les gros panneaux interdits aux camion à Voghera et 2 feux plus loin je suis sur l'A21. Ce matin ça roule peinard, et bien que ce soit l'heure de l'embauche ça va. Fort de ce constat et avant de passer Torino, je me dis qu'un café à Vilanova d'Asti ne se refuserai pas. 5 minutes et c'est fait. Je passe Torino à 9h, pas un coup de frein du moins sauf dans la bretelle pour attraper l'A32, sans quoi je serai extrêmement mourrut à l'heure actuelle. Arrivé à Suse, c'est stop à l'autoport, il est grand temps d'aller me dépoussierer le corps. Décidement, ou que j'aille cette semaine, je tombe sur un Duarig, là, c'est Cyril. Comme c'est  un king, il paye son café, moi qui suis tout content d'arriver d'Ancone, lui il a rechargé au sud de  Lecce à Santa Maria di Leuca, ça fait un bout. 

    En pleine forme après mon bain, je me suis dit que vu la météo et le timing, ça serait pas mal de monter à l'ancienne par la SS24. Un peu de sport ne me fera pas de mal et j'ai tellement de souvenirs sur ce petit morceau de route que merde, autant se faire plaisir avant que ce soit interdit d'y passer. J'avais juste oublié un truc, c'est que j'étais un peu lourd. Pas grave, c'est justement l'occasion de se rendre compte à quelle point la côte après le cimetière de Susa était raide. Avec le 1020, je montais là en 1ere à je sais pas, 10 ou 15kmh, et au plus dur j'étais jamais qu'à 30kmh avec le 500, tout ça pour ça finalement… Arrivé à la plateforme, il y a pas trop la queue et du coup pour la 1ere fois, je teste le nouveau tube. C'est pas droit tout le long, y a des petites courbette et la bande d'arrêt d'urgence est à gauche, l'espace d'un instant je me suis cru en UK. Comme prévu j'arrive à St Pierre de Chandieu à 14h. En arrivant, le cariste me donne un quai en me disant qu'il éspère que ça a pas bougé. Mon sang ne fait qu'un tour, ha bon ? ça bouge ?? Et moi qui suis monté par la natio… J'avoue que j'ai respiré quand il a sorti la dernière palette, il y en a qu'une à avoir été légèrement tordue, mais rien de méchant.

    Niveau taf une fois vide, c'est marée basse. Je savais pas si je devais faire un Monistrol St Etienne avant d'aller au groupage ou rien, ou quoi. Au bout de 2h finalement je monte direct à St Etienne, j'ai juste à transvaser d'un frigo Aurenico au mien. J'aurai pu prendre le frigo Aurenico, mais c'est trop de responsabilités pour moi et j'ai peur d'y prendre goût. Surtout on aura pas à décrocher lundi avec Ludo à Castelbisbal. Le seul truc ou je dirais pas non, c'est le 143 !! A 19h30 j'ai fini mon boulot de logistique, je reste ici au calme, demain la journée sera courte !

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  • Bois mon coco
    Ils ont la belle vie !!!
  • Vendredi 8 Aout 2025
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    Entre la chaleur et la pleine lune, j'ai pas fermé l'œil, c'est long 9h de coupure on dirait pas comme ça. J'ai squatté un peu la machine à café, pour un peu, je serai presque allé bouger des palettes sur le quai avec l'équipe de nuit mais ils m'auraient à juste titre pris pour un débile. A 4h30 c'est bon, je peux me tailler. C'est tranquille ce matin, pas de bouchon à Givors toute la planète Rhône Alpes est à la plage. Quand à la planète Duarig, elle se reveille doucement, j'ai le temps de faire les pleins et de laver à la brosse à dents et même de faire sêcher un peu avant de repartir. Il ne me reste plus qu'à rentrer à la maison en faisant le crochet par la case Volvo, mon bouchon du vase d'expension est mort, du coup il manquait un peu de liquide de refoidissement et vu les températures annoncées, il va y avoir besoin de refroidir… Garé à la maison à 9h30, ce qui constitue un record, c'est déjà le week-end, reprise des hostilités et des choses sérieuse dimanche soir ! D'ici là, bonne baignade !