Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
J'ai fort mal dormi, excité comme un ado qui va à son premier rancard, bien sûr quand le réveil a sonné je dormais, normal. Café, pain aux raisins, douche et zou !
Je passe laver chez Jeantet, je tiens à redonner un camion propre. Il va tourner en régional paraît-il, donc le mec s'en fout mais j'ai des principes. On saute dans le Cubo, Pauline m'emmène chez Scania. On prend une ou deux photos pour immortaliser le truc. Alex finit de virer les pneus neufs pour me les remettre cet hiver. Le démonstrateur arrive, il me saoule avec plein de trucs. Je coupe court : « Je m'en fous de tous les trucs d'aide et de machins électroniques, je ne m'en sers pas, montre-moi le Blutooth pour ne pas perdre de points, je dois aller charger. » Il me dit qu'il faut qu'on se revoit pour la conduite éco. Voilà c'est ça, c'est ça, on se revoit un jour...
Grosse déception, au dépôt je pensais être accueilli avec la fanfare, les bâteaux-pompes qui font des jets dans le port de New-York, un truc extraordinaire quoi ! Je transvase mes affaires, j'en ai pour un moment, je suis pas le mec qui voyage léger. Je fais les pleins et j'accroche ma caravane. Je laisse Prépuce Enflammé sans regrets. Comme disent les cons, « moi je m'en fous du camion, pourvu qu'il me ramène en fin de semaine. »Eh ben pas moi ! Moi j'aime bien avoir un camion qui me plait. Je balance tout dans les coffres, aux pieds du passager, tout en merde, je suis à la bourre. En sortant du dépôt je croise Fabien le Jurassien, il a la banane, c'est lui qui touche le deuxième griffon.
J'avais rendez-vous à 15h pour charger j'arrive à 15h30 pour vider, peux pas faire mieux. Jean-Pierre était au courant, il me saute dessus, on vide. Je redresse les clous sous la palette du Paso et je refixe les skis, ni vu ni connu. Moi j'aime bien le boulot où il faut balancer des gros coups de marteau, le travail de précision.
Mon chargement est sorti depuis plus d'une heure, Fabrice râle un peu, pas trop, c'est vendredi pour lui aussi. Marc arrive après, les deux ATS sont en retard, ça arrive ma foi.
Je croise Natacha dans un couloir, c'est elle qui s'occupe de l'export. Elle a une piscine pour Majorque la semaine prochaine, tssss, elle l'a mise en affrètement. Je lui dis que je voyais bien livrer un vendredi et passer le week-end sur place mais non, elle ne veut pas. Je suis au bord des larmes, elle me dit : « pour la semaine 21 je t'ai fait un joli camion avec 4 kits. » Nickel-chrome.
A 18h je suis à la maison, je range le plus gros de mes affaires, j'aurai le temps de fignoler mercredi férié. Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie, moi il m'a gaté.