Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
Samedi c'était la teuf à Devecey, ATS a fêté ses 35 ans, le chef, qui d'ailleurs est désormais le patron associé à ses deux fils a invité les chauffeurs et les familles. C'était nickel, on a bien vécu.
A 6h30 je suis à Bourogne, venga ! Les travaux sur la 83 doivent être terminés, il n'y a plus de message sur l'autoroute, je ne pense même pas à vérifier sur maps... Mauvaise pioche, la route est toujours interdite au transit, tant pis je fais le délinquant. Ceci dit en ce moment, les délinquants ne sont pas pourchassés... Entre parenthèse dimanche matin je payais un 45€ pour un 86 retenu 81 et sur France Info je voyais les émeutes en boucle, les pillages de magasins... Ma chère république creuse sa tombe toute seule. On va me dire que ça n'a rien à voir, je sais...
Les travaux d'enrobé se sont un peu déplacés, il y a une circulation alternée, on perd quelques minutes pas plus. En 4h20 je suis à l'aire de Communay, on gagne toujours un quart d'heure par là plutôt que par Dôle, ça fait 34 ans que je le sais.
A 14h15 je suis à Tavel, le pays est étroit et il y a une déviation. Un télésco bloque la rue, ils doivent refaire la toiture d'une maison à ce que je vois. J'abandonne le camion et je finis en chariot en passant par des ruelles.
Après je vais à Morières les Avignon chez une retraitée, elle est ravie de me voir, sa piscine est à sec, elle me dit qu'elle a le droit de la remplir. Tant mieux pour elle.
Je me paye la rocade d'Avignon pour la deuxième fois cet après-midi, ça roule à peu près. La suite est demain matin à Castelnau le Lez. Il est tôt, j'appelle la cliente, elle veut bien que je vienne ce soir, ça l'arrange même. Merde ça ne passera pas en 4h30, je coupe 30 ric rac. En sortant à Vendargues, j'entends un boum-pchittt. Rétros, je vois ma remorque en rupture, les pneus qui fument. Gnin ? Je me sers au mieux... Putain c'est le flexible rouge qui a pété, il est sorti de la tétine côté tracteur. Je le renfile et je fais 12 tours de scotch Waterair, ça a l'air de tenir, je regonfle... Je roule 1 km ou 2, je prends la confiance et rebelote, cette merde se détache à nouveau, là je roulais tout doucement entre deux ronds-points. Rebelote, je refais un pansement, plus costaud cette fois.
A 19h30 j'arrive enfin pour livrer la réno. La cliente est anglaise, super sympa, elle parle parfaitement français contrairement à son mari, qui parle français comme je parle anglais, ça vous donne une idée du problème. J'explique ma panne, m'excuse pour le retard, en bons anglais ils sont délicieusement courtois.
Je serre les fesses jusqu'au Pont de Barre, ma réparation a tenu, au poil.