FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2023 Partager sur Facebook
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    lavé
  • Jeudi 1 Juin 2023
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    Réveil 5h, je vois que le Hollandais a pu partir. J'ai vu sur Google qu'il y a une douche pour les chauffeurs à l'usine, mais non finalement, je vais perdre du temps, j'espère livrer en foulée, je vais boire le café et me doucher au resto, j'en suis pas à 2 balles.

    A 6h moins 10 je suis chez Axter à Courchelettes, la barrière s'ouvre, je suis dans la place. J'assiste à la relève de la garde entre l'équipe de nuit et celle du matin, on n'est pas à Buckingham c'est moins classe, les gars ont un accent ch'ti prononcé, je me demande s'ils ne poussent pas un peu pour m'épater. A 6h pétantes je suis à quai, rendez-vous respecté à la minute. Un cariste va chercher les palettes dehors, les pose sur le quai, l'autre les rentre dans ma semi, à 6h30 c'est torché ! Le chef m'a déjà sorti les papiers, le temps de remettre le chariot, à 6h40 je suis dehors. Le top !

    Une poignée de km sur la nationale et je me retrouve à Cambrai. Punaise Cambrai c'est pas Lille, pour rentrer t'as déjà gagné un sacré bout, sans parler du trafic du matin.

    Je fonce vent du cul dans la plaine jusqu'à Reims, je dors un quart d'heure au niveau de la sucrerie de Sillery, fin bien.

    Les 4h30 se finissent entre St Dizier et Chaumont, c'est un peu tôt pour manger mais tant pis. Je quitte l'autoroute à Langres sud, ahh purée c'est vrai le bled qui s'appelle Flagey est interdit je ne m'en souvenais plus, faut aller tourner à Longeau.

    A 14h30 je suis chez Smac à Chemaudin, c'est écrit sur mes papiers : livraison le matin uniquement. Je fais genre j'ai pas vu, le jeune cariste me fait la remarque, un complet en plus ! Bon vous êtes là tant pis, ouvrez j'arrive. Yesss ! Quand c'est vide j'appelle Cyrille, je sais qu'un gars est parti charger pour moi. Semaine prochaine je n'ai pas d'Espagne à ma demande, je fais du Rhône Alpes, je ne vois pas l'intérêt de charger un jeudi m'enfin voilà, donc Cyrille me dit que le gars n'est pas rentré. Je m'en doutais. J'ai le temps d'aller laver à Valentin. Il y a un Suisse qui a presque fini, puis un car, les cars ça va vite, un coup sur les jantes un coup de rouleaux et basta. L'ancien laveur a pris son compte, le nouveau n'est pas mauvais non plus, mon ensemble ressort nickel-chrome.

    Je rentre au dépôt, j'ouvre ma semi et j'attends mon gaillard. Cyrille vient me voir, demain je charge pour Michel, il va me mettre deux lots à vider en montant, Vesoul et Belfort. Merde ! Belfort c'est bon mais Vesoul ça m'arrange pas, je pensais rentrer à la maison ce soir, tant pis je dormirai à Vesoul, c'est le boulot. Mon gars arrive avec mon voyage, il décroche à la place 9, j'attaque ma transvase de suite, la semi est pleine comme un œuf. Cyrille revient me voir : « je t'ai enlevé le Vesoul, toi tu rentres jamais en semaine, profite d'être là. » Mais moi je n'aurais pas de caprice, hein ! Je coupais à Vesoul, point. « Ils nous font chier, ils n'ouvrent pas de bonne heure,ils auront leur menuiserie lundi et voilà. »

    Je dois avouer que ça me va bien cette histoire. Je termine mon truc, je décroche ma calèche et j'attelle un monstre, la dernière rescapée des transports Ladret, les autres ont été ferraillées ou transformées en plateau. Rhaaa pis faut que je change le cordon des feux, celle-ci a les cordons noir et blanc comme dans le temps. Je me rentre, pas chargé lourd, j'ai juste une grande palette de portes. Je me gare au resto de ma chérie, il me reste 10 minutes d'amplitude, bien ouéj.

     

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  • le monument des fusillés à Belfort
    comme à la DDE, un qui bosse ...
    1850km, petite semaine
  • Vendredi 2 Juin 2023
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    Si tu n'es pas du coin, le Point P à Offemont c'est pas évident, faut passer par les remparts de ce bon vieux Sébastien Vauban, pour un vieux Belfortain c'est fastoche. J'y suis à 7h30 sans forcer mon talent, bien sûr le mec me dit qu'ils chargent d'abord les clients, puis ils s'occupent des camions à partir de 8h et demi. Ben oui comme tous les marchands de matériaux. Ah mais t'as qu'une palette ? Je te viderai entre deux. Voilà ! Premier passage il me file un tire-pal, je tourne la grosse palette, deuxième passage il la sort, troisième passage il récupère le tire-pal. Ciao ! C'était bien la peine de me faire un discours.

    M'en vais chez Laily pour charger deux couvertures solaires. La semaine dernière Jean-Charles s'est présenté un peu en avance il s'est fait engueuler par le patron sur le thème : je ne veux pas vous voir avant l'heure. Je m'étais préparé à le rembarrer mais je n'ai vu que la petite dame habituelle, bien aimable elle. Qu'est ce que ça peut foutre qu'on vienne avant ? Ça ne change pas la quantité de travail des salariés, ce qui est fait n'est plus à faire...enfin bref ! Il paraît que ce gars est réputé...

    J'arrive avec une bonne heure d'avance à l'usine, je me fais payer le café puis je commence à pointer le voyage de Michel. A 10h30 pile poil Fabrice m'attaque, on charge à l'envers pour que l'ancien n'ait pas trop à se faire chier pour transvaser demain. A cette heure il est encore à Perpignan, il est bon pour rentrer demain. Pas moi !

    A 14h30 je suis à Devecey, je décroche la poubelle à la place 9 et je vais graisser ma sellette à la halle SNCF. Jean-Luc est là, il a une merde sur les feux de son Scan, je lui fais une démo de l'ouverture de la boîte à fusibles. Donc je fous un coup de graisse et je remonte au dépôt. Vous n'imaginez pas combien cette histoire de sellette me désole ; sur un véhicule de ce prix, avec toutes les options, pourquoi mégoter sur le prix d'une sellette au Téflon ? C'est incompréhensible.

    Au dépôt il y a Jean-Charles qui fait sa transvase, je lui file un petit coup de main, tout petit.

    Je fais le plein du taxi et à 16h30 je saute dans la Fiat. Bon week-end à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • Haut Jura
  • Lundi 5 Juin 2023
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    Cette semaine je bénéficie d'un passe-droit, j'ai demandé à Beatriz à Barcelone de ne pas déclencher de livraison j'ai besoin de mon vendredi. C'était verrouillé de longue date, cela dit elle n'a pas eu à faire un gros effort vu les volumes... Donc Pauline m'a donné une petite tournée sur le Rhône Alpes, du boulot de pré-retraité. A 8h30 je suis au dépôt, je pose la Fiat, range mes affaires et vais boire le café, cool cool.

    Je n'aime pas les livraisons dans le 74, souvent des accès de merde mais j'aime la route pour y aller : Champagnole, Morez, le col de la Faucille, Gex... C'est le kif cette route. Je mange un bout avant d'arriver, je n'ai pas 4h30 de volant mais c'est l'heure.

    A 14h je suis à Douvaine dans un petit lotissement neuf, bien sûr les clients sont des helvètes, c'est le secteur. Livraison tranquille, juste une merde sur le contre-remboursement, il y a une paille de 700€. J'appelle Martine, elle gère le truc, le client s'excuse du dérangement. Ouhlààà ! Pas de soucis, moi je suis livreur mais aussi consommateur, tu achètes un truc avec un écart de 700 boules tu ne laisses pas passer évidemment ! L'affaire est réglée dans le quart d'heure, merci Martine.

    Elle me rappelle un peu plus tard, mon client à côté d'Annecy n'a eu sa demande de travaux refusée, faut ramener la piscine. Purée ils ne pouvaient pas prévenir plus tôt ? Je vais traîner la baignoire toute la semaine et c'est mort pour recharger complet. Je ne dis pas merci Martine...même si elle n'y est pour rien.

    Seconde livraison du jour au-dessus d'Annemasse, impossible de stationner sur la route, aucune place, une circulation de dingue, je vais faire demi-tour plus haut et je me claque sur un chemin parallèle, je gêne un peu mais il n'y a rien d'autre. Pendant que je débâche un type en Fiat Panda passe, je le guide, il attend d'être plus loin, il ouvre sa fenêtre et me traite de connard. Le roquet qui gueule de loin. Quand je suis prêt à partir avec l'escalier arrive une dame voilée en Tiguan avec ses gamins à l'arrière, rebelote je l'aide, elle ouvre sa vitre et me remercie. Moralité : qui a reçu la meilleure éducation ? Le mâle blanc de plus 50 ans ou la musulmane voilée ?

    Au deuxième tour, aucune bagnole n'essaye de passer, me faire engueuler par un abruti ça me fait rire mais point trop n'en faut. Pour repartir je recule la semi sur une boucle magnétique, le feu passe au vert pour moi, je peux reculer en sécurité sur la grand route sans risquer de tuer des innocents. Ah ben si, j'aurais peut-être pu décapiter l'autre con en Panda...

    Je fais chauffer Truckfly, je trouve un troquet pas trop loin, pas de péage pour y aller, venga, comme on dit par ici. Demain matin j'ai une assistance petit camion, on se cadre avec la petite dame, le premier qui trouve un coin potable pour transvaser appelle l'autre.

     

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  • Cluses en bas
  • Mardi 6 Juin 2023
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    Café-douche, je démarre à 7h. Isabelle, qui a démarré de Valence, est déjà sur le pont, elle a trouvé une place dans un patelin à 4km de la maison. J'y suis à 7h et demi comme prévu, elle ne m'attend que depuis quelques minutes, on transvase dans son fourgon.

    A 8h pile on est chez les clients, la cliente n'est pas là mais il y a ses parents et son mec. Parfait ça fait du monde pour dépoter la piscine. Le pépé m'assaille de questions sur le montage, la mémé veut nous payer le café. Moi ça va mais je demande à Isabelle, elle me dit qu'elle recharge à Eurre à 14h, va pour le café. Quand l'ancien n'a plus de questions elle me ramène au camion. De l'autre côté de la place il y a une boulangerie, je me prends une boule de campagne qui se révélera être une tuerie de la mort.

    A 10h j'ai une grosse piscine à Marnaz, pompe à chaleur, enrouleur de bâche, la totale, je passe un bon moment, la mamy voudrait que je range tout dans le garage, son mari est toujours en activité, il montera la piscine pendant l'été. En y allant mollo j'arrive à tout rentrer sans rien casser, elle est contente, parfait.

    J'ai le temps de faire un repas de communion, à 13h je livre une couverture chez une citoyenne suisse. 4Km plus loin je dépose la réno d'une énorme piscine chez....un Suisse ! Énorme maison de maître, Panamera immatriculée à Genève, normal. Il trouve à redire sur la couleur de la bride de l'escalier. Ben oui, il a un escalier gris et il a commandé un liner beige, ça va faire con mais je ne dis rien, je ramène déjà une piscine, je ne vais pas me payer une rénovation en plus. Je lui dis d'appeler le service client et je m'éclipse. Si les gens font n'importe quoi c'est pas à moi de rectifier.

    J'ai encore une piscine complète mais dans l'Ain cette fois. Je trouve à me garer à la salle des fêtes du bled, à 500m de la maison. Ici le gars a une 308 immatriculée dans le canton de Vaud mais il me dit qu'il est italien. Du Tessin ? Non un vrai Italien, dit-il. Un livreur lui a déposé une palette de carrelage pile devant la porte d'entrée, il me demande si je veux bien la déplacer ? Quand c'est demandé gentiment.

    M'en vais couper à Léaz, j'en ai ma claque, je n'ai fait que 159 km mais ça suffit. On n'est que 4 chauffeurs ce soir, on mange en terrasse, c'est bien sympa.

     

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  • le lac du Bourget
    Vouglans bien sûr
  • Mercredi 7 Juin 2023
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    Après mes habituels café-douche je mets en route, il est 7h15 il est temps, même si le Marmeth à côté de moi a encore les rideaux tirés. Avec la piscine que je ramène j'ai un trou dans le programme, je descends tranquillou par la nationale, par ici c'est pas un mince exploit. Ils n'aiment pas les camions hors autoroutes dans la région mais Frangy Rumilly Aix les Bains ça passe tranquille. Juste dans Aix il y a un pont à 4m, avec mes gros pneus ça passe juste juste. Je ne paye que 3 balles au péage à la sortie de Chambéry. A cet endroit la route est interdite au transit mais je considère que je ne suis pas en transit je vais livrer de l'autre côté de Chapareillan.

    Vous vous souvenez du resto routier à Pontcharra sous le pont de l'autoroute ? Comme partout c'est devenu une grosse boulangerie moderne, je livre juste en face. Punaise il faut en vouloir pour habiter là, l'autoroute passe juste au-dessus, il y a bien des écrans anti-bruit mais c'est infernal. Tu tends le bras tu touches les camions, j'exagère à peine. Le client est un jeune gars bien cool, il a du boulot sur ses extérieurs avant de pouvoir attaquer la piscine, on range tout dans le garage pour prendre le moins de place possible. Il paye le café et de retour au camion je range la piscine en retour au mieux. C'est pas mon garage mais j'ai besoin de place moi aussi.

    On recharge à Annecy, je vois que la boutique arrête à midi, inutile de se précipiter, j'y vais tranquille par la nationale encore une fois.

    Il fait super beau, je mange un bout à l'ombre. Quand j'arrive à la boutique il y a déjà un plateau qui vide des palettes neuves et un porteur qui vient charger. J'attends un peu que la place se libère, le cariste revient un peu plus tard : « oups ton lot se charge dans un entrepôt à 200m. » Pas grave c'est pas loin. Mais le porteur en attente me gêne pour sortir, la cour est petite, le cariste va voir le gars, je comprends qu'il refuse de bouger. Le cariste me guide histoire que je ne l'embroche pas avec le porte-à-faux.

    A l'entrepôt en question j'attends un peu que le quai se libère et je vois arriver le mec avec son porteur. Il a l'intention de me passer devant... T'as vu la Vierge en string toi ce matin ? Il n'a que 3 palettes et j'ai tout mon temps mais je refuse par principe. C'est un peu long, le cariste va chercher mes palettes au diable Vauvert, quand c'est chargé je dois retourner à l'usine pour que le mec des expés colle des étiquettes. C'est pas une mince affaire, le gars a une poignée d'étiquettes et il doit chercher chaque numéro de palettes, ça prend des plombes. A 15h je m'en vais enfin.

    Pour la énième fois cette semaine je repasse par Frangy- Eloise, un petit bout d'autoroute jusqu'à Nantua puis la route par le Haut Jura, encore une belle balade.

    Je finis la mini -journée chez Hervé à Montchauvrot. Plus tard dans la soirée j'assiste à la mise en place des ficelles, il a une Peugeot 103 SP , il fait le tour des deux parkings. On rigole avec ça mais c'est la seule solution pour ne pas être envahi de non-clients.

     

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  • la Saône à Gray
    Nico au boulot
  • Jeudi 8 Juin 2023
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    Réveil 6h30 comme tous les matins cette semaine, café-boule de Berlin-douche. A 8h je suis chez Parrot à Dôle, toujours avec leur quai merdique à souhait. Le gars m'attaque de suite, ils vont avoir du stock pour faire des grilles de fours et des grilles devant les phares des camions de chantier. Le chef de quai me dit qu' ATS a un lot à ramasser, j'appelle Cyrille, non moi je vais à Dijon. Je suis presque content d'aller au groupage de pinard, j'ai eu peur de ne pas passer la barre des 1000 km cette semaine. J'y vais par la nationale, tranquillou.

    Je passe au pain dans la zone commerciale à côté, chez Martelet c'est jamais prêt avant fin de matinée, si ça merdouille je pourrai casser la graine. Je vais m'inscrire, le mec me dit : « reviens dans une demi-heure. » Mouais, une grosse demi-heure alors. Je m'installe avec un bouquin, le chauffeur à côté revient à son camion et me dit : «  ils disent qu'il faut que tu te mettes au quai 3. »

    J'ai été médisant, à 11h je me sauve avec un lot partiel, j'ai toujours ma piscine en retour devant.

    J'ai un petit accroc dans le toit, dû à une branche certainement, et un rivet qui a sauté, je vais faire réparer ça à Rioz, pour une fois que j'ai le temps.

    Je coupe au travers par la Haute-Saône, surprise le village de Mirebeau est dévié, je me voyais déjà, pas en haut de l'affiche, mais faire une jolie photo de ce patelin. Tu parles, maintenant on prend une rocade entre deux ronds-points, c'est archi nul.

    Je suis chez le storiste à midi et demi, j'ai le temps de manger. Quand le patron revient de la soupe il me fait mes deux bricoles. Un rivet en moins sur le toit c'est rien mais en cas de fortes rafales genre entre Narbonne et Perpi, le vent s'engouffre dans la brèche et tu te retrouves avec un cabriolet en moins de deux. Je sais de quoi je parle ça m'est arrivé quand chez Buffa on s'est fait racheter par l'autre clampin de Besançon, il n'y avait plus un rond pour acheter des pneus et refixer les bâches, la honte ! Enfin bref.

    Je rentre au dépôt et je vide le pinard, aidé par le jeune Kevin, ça file. Je fais les pleins et je descends à la halle SNCF, je vais charger...pour lundi ! Avec Nico on charge ce qu'on peut, le reste arrive demain matin. Pas la peine de remonter la semi à Devecey, je décroche, je vais voir Pauline, on se cadre pour demain matin et je saute dans la Fiat---> maison.

     

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  • 1111km, marrant
  • Vendredi 9 Juin 2023
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    A 6h et quart je suis au dépôt, c'est trop tôt, pas grave, Jean-Charles attaque de transvaser 33 palettes de sa semi dans une autre, j'attrape un trans-pal, à deux ça file. Il charge à 8h à Seppois, il n'y a rien de trop.

    Je m'en vais à la halle, un peu en avance mais je n'y connais rien. J'arrive à ouvrir, démarrer le Fen, jusque là ça va. Comme prévu le camion que je dois vider arrive à 7h moins le quart. C'est un transporteur du 71, le gars a l'habitude il se met en place direct. Il est complet en abris de jardin et en conneries de ce genre, avec des longueurs différentes bien sûr, il faut sortir un truc avant d'en attraper un autre. Malgré le Fen que je ne connais pas, et malgré le fait que je suis nul à chier comme cariste je n'ai rien benné, rien cassé, un miracle. Le gars recharge chez Casino à 8h, il sera à l'heure il est content.

    Moi je dois trier tous ce fatras, j'ai 4 lots pour moi, les étiquettes sont peu claires, pas toutes les mêmes, c'est pas facile quand on n'a pas l'habitude. J'arrive à retrouver mes petits, j'ouvre ma remorque et je me charge. J'ai perdu pas mal de temps, j'ai promis à ma chérie que je serais en week-end à 10h, ça va être tendu mon histoire. Je me grouille et bien sûr à la dernière palette je tombe en panne de gaz. Changer la bouteille ça prend 5 minutes mais bon. Je termine je referme ma calèche, voilà qu'arrive un gars de STBtrucmachin de Devecey, les jolis Scania et Merco. Il a 5 palettes pour nous, pfouuu, vas-y ouvre ! J'allais quand même pas le jeter, ça se fait pas. Je ferme la boutique, je ramène les clefs à Pauline. A 10h je me sauve.

    A 11h15 je pose le camion à Bourogne, je saute dans ma Fiesta. Je n'ai qu'une heure de retard, je m'en sors bien. Bon week' à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • Nancy de bon matin
    punaise, comme en piscines !
  • Lundi 12 Juin 2023
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    Ce week-end ma chérie a marié son petit gnin-gnin, tout était parfait, les mariés étaient beaux évidemment. Ils ne voulaient pas se marier mais les Prim'Holstein sont d'horribles conservatrices, elles menaçaient de ne pas donner leur lait à un couple qui vit dans le péché. De toutes façons la Prim'Holstein est de droite, tout pour la rentabilité, c'est la vache de la FNSEA. Alors que la Limousine par exemple, elle fait ce qu'elle peut, elle se balade dans les prairies, elle allaite son petit, elle prend le temps de vivre, plus proche de la Confédération Paysanne, la Limousine est de gauche. Donc, la ferme menaçait ruine, les jeunes sont passés devant monsieur le maire, on a fait une bonne bouffe, rentrés un peu tard j'ai pas dormi des masses. Le réveil a sonné à 4h15, j'étais bien mais sans plus.

    Je monte en Lorraine avec 18 clients, c'est prévu sur aujourd'hui et demain bien sûr. A 7h et demi je suis à Villers les Nancy, quartier résidentiel, je me gare à 100m et je dépose un abri dans le garage. Une signature et je file.

    J'enchaîne à Toul dans un quartier de merde, le chemin est étroit, je n'aurais jamais dû m'enfiler là dedans mais la maison est à 2km de l'avenue, une cabane d'enfants en bois en échange d'une signature et zou ! J'ai à la suite une pergola et encore une cabane d'enfants au nord de Nancy : Bouxières aux Dames et Belleau, au second j'ai déjà 4h de volant, je coupe 30 en « dégerbant  » quelques trucs instables.

    De là je fonce à St Mihiel juste à midi. Je dépose la pergola au niveau du portail, la cour est en dalles, ça me semble bien fragile. La cliente me dit : « ah vous ne nous aidez pas ? La Camif écrit sur son site que le transporteur aidera les clients. » « Ouhla ! Faut pas écouter la Camif madame, ils ne connaissent rien au transport ». Entre nous je ne sais pas où elle a vu ça, j'y crois pas une seconde, et pis la seconde je ne l'ai pas à perdre.

    Normalement la suite est à Metz mais j'ai du Verdun et Jarny, c'est con j'y vais de suite c'est logique depuis St Mihiel. J'ai appelé le Bricomarché, ils me prennent à 14h. Venga !

    A 13h15 je suis sur le parking du Brico de Verdun, j'attaque une tomate, même pas le temps de m'installer, le patron passe en bagnole, il doit revenir de la soupe, il me dit que je peux déballer ces gars arrivent. Je finis ma tomate, merde, depuis 4h15 j'ai pas arrêté. Je livre une porte de garage sectionnelle, un coup de tampon sur le récép' et je file.

    M'en vais à Jarny cette fois, je me fais baiser avec un pont à 3m60, j'arrive enfin après un vache de détour. Là la cliente, une femme de 70 ans peut-être, me dit : « ah un Scania, quand on a fait le tour de toutes les marques, on revient à Scania et on ne change plus. » Je dois avoir l'air étonné... « nous sommes à la retraite mais on a été transporteurs toute notre vie. » Je lui dépose un abri de jardin, elle me file 10 balles de pourboire. « vous boirez un coup ce soir à ma santé ». Je n'y manquerai pas.

    Cette fois je descends à Metz. Je dois livrer le CE de je sais pas quoi, c'est un nom abrégé, j'appelle, dans le vide. Si le gars c'est le permanent du CE d'une grosse boîte...à 17h...bref, pas de médisances...

    Je vais livrer encore un abri de jardin, évidemment comme j'ai pas respecté l'ordre, à chaque fois ou presque je me fais chier. L'abri sera à l'arrière de la maison, accès impossible, je pose et je me sauve.

    Demain j'ai une entreprise et le CE en question, à cette heure c'est mort, je tente ma chance à Marange-Silvange, le retraité est présent, il s'en fiche, je lui livre sa porte de garage. Après je vais encore à Rombas, la cliente me dit que ça l'arrange ce soir plutôt que demain. Son mari est gaulé comme un pince-oreille, tout seul il va faire un AVC, je lui aide à ranger la porte de garage en la mettant sur champ. Rebelote, 10 balles, je refuse, ça m'arrange de livrer ce soir, tout va bien, mais elle insiste.

    Bon eh bé merci. Je me suis fait 11 clients, débâcher 11 fois, descendre le chariot autant, j'en ai ras le cul. Bourogne -Metz il faut 3 bonnes heures, j'ai 8h50 de volant, ça vous donne une idée des détours que je suis me suis payé. Je vais souper au CR de Metz, je vais boire un demi à la santé de la fan de Scania.

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  • 18ème et dernier client
  • Mardi 13 Juin 2023
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    Café, pain-beurre, douche, je démarre à 7h30. Je recommence mes livraisons à Remilly, en fait de CE, c'est pas comité d'entreprise du tout, je livre dans un collège. Un agent d'entretien m'ouvre une grille, je dépose un carport comme on dit maintenant, autrefois on aurait dit un abri de voiture, ça fait mieux de parler anglais. Je me fais aborder par un type en bagnole, il trouve que je suis mal garé. Mais bien sûr, dans un angle de rue à l'équerre où les voitures passent au pas, il n'a pas trop aimé que je le contredise, pas grave. Je raconte ça au gars qui me signe les papiers, il me dit que c'est le maire, il habite au bout de la rue. Bon bé j'ai commencé la journée en envoyant bouler un maire, c'est mal...

    Ensuite je remonte à Semécourt, pas loin d'où il y avait le dépôt Samat pour les plus vieux d'entre-vous. Je dois poser un abri de jardin mais la petite dame me dit que c'est pas là, chez son beau-frère à 10km, elle me le passe au téléphone. Bon ça me saoule mais 10 bornes c'est mieux que de ramener la palette à Besançon. Quand c'est fait je vais à Guénange pour un big-bag de cailloux décoratifs, des gens super gentils. Après je vais à Thionville, là je me fais bien baiser, j'ai pas vu le coup venir, Maps et le GPS étaient d'accord pourtant, je me retrouve bien coincé au bout d'une rue, impossible de reculer. Je fais riper la semi avec le Moffett mais j'en chie, je suis coincé contre un muret. Putain j'y passe un sacré bout de temps, j'aurais mieux fait de laisser le camion à l'entrée du lotissement. J'ai rien cassé c'est déjà ça.

    De là je vais à Puttelange lès Thionville, j'appelle le client, il me dit qu'il envoie son beau-père, on se cadre pour 13h30 , ça me laisse un quart d'heure pour manger un bout. Encore un abri de jardin vite fait.

    Il me reste encore un salon de jardin à Waldwisse, ici aussi on est le long de la frontière allemande. Je profite pour couper 30, j'ai 4h15 de volant déjà.

    Je termine par mon dix-huitième et dernier client à Bouzonville avec encore un big-bag de cailloux. La cliente est américaine, vu son accent je veux bien croire. C'est quand même terrible, il y a plein de coins formidables en France, venir des States pour échouer à Bouzonville, c'est la loose ou il faut vraiment qu'elle l'aime !

    J'appelle Pauline, elle m'explique pour demain, je n'ai plus qu'à me rentrer. A 19h30 je suis à Audincourt, deux jours de Tred'chariot ça suffit, c'était bien merci. Si j'oubliais, l'avantage, c'est qu'en Tred chariot on ne recharge pas, c'est trop aléatoire on ne sait pas à quelle heure on termine, si on va ramener des lots, on va pas commencer à chercher du fret à 17h.

     

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  • le cul tout neuf de Jean-Luc
    Bricoman Tavaux vite fait
    on charge le garage
  • Mercredi 14 Juin 2023
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    A 6h je mets en route, et à 7h je suis au dépôt. Je me charge 3m d'emballages plastique à quai, puis, dehors 3 grosses caisses de profilés. J'ai rendez-vous à 8h30 au Bricoman de Tavaux.

    J'entre dans le bungalow des réceptionnaires à 8h33 précises. « Bonjour, transports ATS, j'ai rendez-vous à 8h33.  » Ça les fait marrer, ils sont super gentils là-dedans, souvent dans ces gros magasins les gens sont aigris, pas ici. Je n'ouvre qu'un côté, je prête mes rallonges de fourches, 8h44 je ressorts. 11 minutes pile poil. Je m'en étonne mais ça devrait être partout comme ça. Je remonte à Evans.

    Je m'enfile dans une petite rue en impasse, au bout il y a une grosse ferme, un tracteur, une batteuse, des vaches...( Des Montbéliardes, elles sont de gauche ou de droite ? ) Dans un coin il y a un tas de bois. Je me gare, un gars vient me voir, il me dit qu'il ne m'attendait qu'en début d'après-midi mais c'est prêt, on charge. Il a un télésco' qui doit provenir des surplus américains, je suis sûr qu'il y a du sable d'Omaha beach dans la cabine. J'ouvre un côté, ça va super bien, je m'attendais à pire, je balance quelques sangles mais c'est bien colisé. C'est un garage en bois, tout y est, jusqu'aux chéneaux. A 10h et demi je me sauve, c'était inespéré...

    Je reprends la route de Dôle dans l'autre sens, il y a une chiée de circulations alternées, c'est bien pénible. Je m'arrête au Super U de Tavaux pour quelques courses, ce week-end j'avais autre chose à faire.

    Au dernier rond-point avant Lapalisse il y a un panneau jaune « Moulins », m'en fous je ne vais pas à Moulins. Je prends la deuxième sortie direction Vichy et c'est le drame, la route est fermée il faut prendre Roanne. Putain je suis vert, tout le monde derrière moi se fait baiser aussi. Sans déconner, c'est quoi ces déviations de mes c........? La première sortie est à 8km, c'est pas bien loin mais merde ! Demi-tour, retour au rond-point, il fallait bien prendre Moulins. Et un panneau Vichy, ça vous aurait déchiré le fion ?

    Je me fais une ou deux coupures par ci par là, je pensais finir du côté de Rodez mais j'ai perdu trop de temps ce matin. Je clôture la journée à Séverac à l'Imprévu avec 10h02 de volant, c'est optimisé au mieux mais je n'ai toujours pas de 11h. Demain je n'aurai pas le choix.

     

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  • en place mais c'est pas large
    une partie du garage en kit
  • Jeudi 15 Juin 2023
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    Comme toujours il faut composer pour être à l'heure mais en se gardant de l'amplitude, je démarre à 6h. Rodez passe de bonne heure, je m'inquiétais un peu pour Albi sur les coups de 7h30 mais ça roule.

    Je m'étais annoncé au client pour 8h30, à 8h27 je suis devant la maison, le client me dit que je suis précis, j'ai ma réponse toute faite : « la Franche Comté est le pays de l'horlogerie, c'est un devoir pour nous d'être à l'heure. » Sa femme arrive avec le café, ils savent vivre ici. Quand j'ai vu l'étroitesse de la route je pensais que j'allais en chier mais ça va encore. C'est compliqué avec les longueurs, la roue arrière du chariot est vraiment au bord du fossé, c'est juste juste. Je m'étais donné une heure de boulot, en 45 min tout est dans la cour, le temps de remballer et reboire un café, l'heure est passée. Alors oui la Franche Comté est le pays de l'horlogerie mais aussi des « re », reboire ça n'existe pas.

    Encore quelques km de route de merde et je me retrouve sur le bout de voie rapide qui va à Toulouse. Le lot de devant se vide à la grosse laiterie de Fondayre, pas loin du centre routier. J'attends une dizaine de minutes, un quai se libère, un gars me vide les 16 palettes, 8 au sol, de pots de crèmes vides étiquetés Carrouf. Vides c'est mieux, par cette chaleur la crème fraîche en tautliner... Je suis vide il n'est pas 11h, ça a bien marché mon histoire.

    On recharge du Tred' chariot, c'est ma semaine, à Auterive. Je me présente à la boutique à 11h30, j'ai du pain je vais avoir le temps de casser la graine. La petite dame au bureau me dit : « le cariste vous a vu entrer, il veut vous charger avant d'aller manger, il a du boulot cet après-midi. » Oh ben ! Il a bien raison ce garçon ! C'est un peu le bordel, les palettes sont prêtes pour livrer chez les particuliers mais c'est pas dans l'ordre. Je dois déposer une partie chez un transporteur dans le 71 en passant et le reste chez nous à la halle. Le mec n'y connaît rien mais je me débrouille avec les numéros de départements, je suis un peu con mais ça reste dans mes cordes. A midi et demi l'affaire est dans le sac. Purée je m'étais dit que si je chiais dans la colle avec le garage, je vidais les emballages à 13h, recharger ensuite, je sortirais de l'usine de clôtures à 16h, passer Toulouse à la mauvaise heure... rien de tout ça. Je mange un bout vite fait au péage de Toulouse nord, faut pas que le truc revienne à zéro.

    Rebelote dans l'autre sens, Albi Rodez, en milieu d'après-midi c'est du gâteau. Je combine et recombine mes heures, pas le choix faut qu'à 19h pile je sois en coupure. Si je tiens le 80 de moyenne je peux remonter à Cournon. 80 sur la route Rodez Séverac faut pas rêver, tant pis j'arrêterai à St Flour, c'est déjà pas mal. A St Flour je recalcule, ça peut passer. C'est con de tenter le diable...mais j'aime bien. Allez fonce tonton ! A Issoire dans le défilé où c'est interdit de doubler il y a un basculement de chaussée, on est à l'arrêt ! No stress ça va redémarrer, oui ça redémarre. Je me gare à Cournon à 18h56, j'étais large... A table je tombe sur un gars, il me regarde, il me dit qu'on a chargé ensemble à l'usine de croquettes de chiens l'an dernier vers Bilbao, quelle mémoire ! Il a bien fait de me calculer il est super sympa ce jeune corrézien.

     

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  • un ancien Buffa bien triste
    la halle sans train
    2950 km quand même
  • Vendredi 16 Juin 2023
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    C'est vendredi je lève un peu le pied, je prends le temps d'un pain-beurre avant la douche, démarrage à 7h. Quand j'arrive à la RCEA je me retrouve pile poil au cul de Michel, on s'arrête boire le café à l'Euroscar. Avant je passe au gas-oil à Digoin, la pompe se coupe à 78litres, error 102 un truc dans le genre, pas grave j'ai de quoi rentrer à Devecey. Donc je retrouve mon collègue au jus, c'est lui qui me donne mon programme, Pauline lui a dit que je récupère son Damazan, nous voilà revenu 30 ans en arrière où on recevait le boulot dans les bistrots.

    Je traverse la rue en face de l'Euroscar, les transports Cassier ont ouvert un gros truc Tred'chariot sur l'ancien site d'Eternit, avec le scandale de l'amiante c'est tout fermé évidemment. Le gars de chez Cassier est bien sympa, il me vide ce qui est pour lui et il me recharge une grosse caisse en bois de 6m et encore de la clôture, du même fournisseur. Je suis arrivé complet, je repars complet, c'est trop fort, le tout en une demi-heure.

    Je mange un bout vers Dôle pour finir mes 30 et en début d'après-midi je suis à la halle fret. Il y avait un train de bobines, ils sont venus rechercher les wagons vides, ça fait de la place, Nico me vide le Tred puis transvase le retour de Damazan de Michel chez moi. Vu qu'ici il y a un peu d'outillage je prends le temps de rebrancher mes cornes de semi proprement avec des cosses thermo'.

    Ensuite je passe au dépôt pour faire le plein, rendre les papiers, les trucs du vendredi quoi !

    J'ai le temps je rentre par la Haute Saône, à Esprels je laisse traverser un type, oh c'est le Titi ! Il me paye une bière chez lui bien sûr, une pas plus. Quand il voit le matos chez Brame à Colmar ça le démange de reprendre la grande route, tu m'étonnes depuis la reprise par Strauman il y a eu du changement, du V8 et de la Nooteboom neufs dans la cour !

    A 18h je pose le camion à Bourogne , bon week à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • les chemins de fer suisses
    le Doubs
    Vouglans encore
    le Regardoir
    bon spot de baignade
  • Lundi 19 Juin 2023
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    Je profite à fond ce matin, démarrage à 10h de Bourogne après avoir refait mon lit, rangé mes affaires... A 10h et demi j'attrape Jean-Pierre par la crinière, il vient me vider le retour Damazan de Michel. Je ne charge qu'à 13h j'ai le temps de pointer mon bazar, tamponner un carnet de récép's.

    Quand Fabrice revient de la soupe, on charge. C'est du vite fait, j'avais déjà pas une tournée énorme mais j'ai 2 reports. Christine me dit que c'est la galère avec les restrictions d'eau, on ramène autant de piscines qu'on en charge. Elle est du sud, elle exagère mais quand même cette année c'est compliqué.

    Un peu avant 14h je me sauve. Je quitte l'autoroute à Baume les Dames pour monter par le Haut Doubs, juste avant la sortie je croise Berliner le bien nommé qui monte à sa capitale. Il y a une vache de déviation dans Baume pour une rue en cours de réfection. Il faut aller tourner au diable, ça va le bocal ? Je passe par la zone industrielle et basta.

    De l'autre côté de Besançon rebelote, la 83 est fermée. J'insiste, genre j'ai pas vu les panneaux. Et fait il y a juste une circulation alternée au niveau du resto à Chays. Et bien sûr les crevards de Vinci sont tout contents d'inciter les camions à rester sur l'A36. Business as usual. Ils seraient bien cons de se gêner après tout, ils sont là pour le pognon et rien d'autre.

    A Lons la grande montée en direction d'Oyonnax est fermée, depuis un moment, on fait le tour par Conliège. Je me tape un Mauffrey qui se traîne bien sûr. Après Orgelet j'arrive à le gratter sur un bout de 3 voies sauf qu'on arrive au belvédère du Regardoir... Je voudrais faire une photo pour ce carnet. Ce qu'il ne faut pas faire ! Tant pis je m'arrête et tel le lièvre de La Fontaine la tortue me repasse devant. Pas grave je le redouble sur la déviation de Dortan.

    Je pensais aller aux Neyrolles en 4h30 mais avec les déviations il va manquer un chouilla. Je m'arrête au bord du lac de Nantua je vais piquer une tête dans un coin tranquille, je ne veux pas infliger aux passants la vue de mon corps vieillissant. A cet endroit la baignade est interdite mais c'est pas bien grave, me vlà rafraîchi. Je finis cette mini-journée aux Neyrolles, au poil.

     

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  • j'attends l'assistance
    la Saône à Lyon
  • Mardi 20 Juin 2023
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    J'ai une assistance avec Isabelle de Valence, je démarre un peu trop tôt mais je tiens à être à l'heure... Alors ça, c'était une bonne intention, sur le papier... En fait je suis bloqué dans les bouchons du matin autour d'Annecy, mais c'est une horreur ! A un rond-point on est à l'arrêt 10 minutes, tachy en main ! Mais c'est quoi cette ville à la con ? Elle m'appelle, elle cherche une place pour transvaser, elle ne trouve rien, mais c'est quoi cette ville à la con ? Je finis par arriver à quelques kilomètres de la maison, je ne trouve rien pour me garer. On est sur la Côte d'Azur ? Mais c'est quoi cette ville à la con ? Je finis par trouver un pis-aller, une mini zone derrière un garage de bagnoles. Mon assistante cherche encore, je lui envoie le lien d'où je suis. Elle arrive. Au bout d'un moment je l'appelle, elle ne me voit pas. Putain j'ai envoyé un lien à 5 km de là. Quand ça veut pas, ça veut pas. Je m'excuse platement. Il n'est pas loin de 9h quand même ! On transvase et on monte chez le client. L'assistance était indispensable, d'un côté il y a un pont à 3m50 et de l'autre côté un passage à niveau tout petit, la route est interdite aux 19t, ça me semble logique. Parfois je fais le malin, je me tamponne des interdictions, mais là, un passage à niveau, t'imagines tout de suite le drame ! Encore que, mon camion coupé en deux par un train, je fais un million de vues sur Youtube.

    C'est le père du client qui est présent, on range tout dans le garage, je fais mon contrôle et Isabelle me ramène au camion . Ciao, à la prochaine. Punaise heureusement que le client à Yenne est reporté sinon j'étais dans la mouise.

    A 13h je suis à St Genix sur Guiers, on vide chez le monteur-espaces verts du coin. Ils sont installés dans une ancienne ferme, l'accès n'est pas vraiment facile mais une fois sur place c'est cool, il y a largement la place pour passer en chariot autour des bâtiments. La secrétaire m'offre le café, sympa.

    Après je devais aller du côté de Bourgoin, piscine reportée aussi. Je m'en vais direct à Mions mais il est trop tôt, le client me dit qu'il fait au plus vite, cool. A 16h45 il est chez lui, on attaque. Dans le jardin je dois slalomer entre les merdes de chien, surtout ne pas poser un pied au sol le terrain est miné. Horrible.

    Demain je recommence mes livraisons dans Lyon 9ème arrondissement. Sur les conseils de Baloo, le régional de l'étape je m'en vais couper à La Bascule à Dardilly, j'avoue que j'avais oublié cette formidable adresse, mais surtout je serai bien placé pour demain. Évidemment à cette heure c'est le bordel, périph, A7, Fourvière, j'ai pas fait d'excès de vitesse devant les radars c'est déjà ça. A 19h je prends la dernière place derrière le resto, au calme.

     

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  • c'est con, c'est pas l'heure de manger
    j'aime pas Merco mais le Magnin...
  • Mercredi 21 Juin 2023
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    Café douche, à 7h30 je prends la dernière sortie avant le Fourvière, c'est déjà bien planté par ici, même un mercredi réputé plus calme. Quelques km plus loin je m'arrête sur une avenue, ça circule pas mal, feux de détresse et basta. J'appelle le client, ça l'arrange que je vienne de bonne heure. La maison est à 300m dans une rue bien étroite. Je dépose la réno, la cliente me parle de mon accent. Quel accent ? Elle aussi est originaire de Franche Comté, une femme formidable quoi !

    Retour au camion . Je me fais un peu chier pour sortir de là alors que je suis proche des quais de Saône. Je me retrouve à Rochetaillée, je n'ai franchi, pour une fois, aucune interdiction, mais je passe sous un pont à 3m90, j'ai pas bien compris. Bref c'est passé ric rac, un peu caca culotte quand même.

    Je livre ma dernière réno à Ambérieu en Bugey, Château Gaillard pour être précis, lotissement étroit je reste au bord de la route, un chèque et zou !

    On recharge à St Pierre de Chandieu, chez Parex. J'y suis vers 11h, je m'inscris et arrive le fils Magnin, enfin le fils, c'est lui le père désormais. C'est lui qui nous a affrété, il m'explique le topo, je vais livrer sur un chantier, faudra que je lui envoie une photo. Bon. Il paye le café puis on nous appelle au chargement. C'est une procédure bizarre, tu avances à chaque texto, barrière, attente, zone de chargement, à chaque fois un texto. On m'annonce complet pour 4t. Bizarre, l'enduit c'est ni plus ni moins que du ciment, 4t on est loin du compte... En fait non, j'ai presque que du polystyrène, ceci explique cela. Le mec au bureau a bien du mal à me sortir les papiers, au final de guerre lasse, à 13h30, il me donne un torche-cul, un BL manuel qu'il dit. Perso je m'en tamponne du BL.

    Il est vite 14h, je m'arrête pour manger un morceau.

    A 17h30 je m'enfile dans une rue bordée de blocs à Dôle, je ne vois pas de chantier, deuxième tour, derrière un immeuble il y a un échafaudage. J'appelle le 06 qui est noté sur le BL, le gars me confirme que je dois déposer là. Ok. Il y a pas mal de bagnoles qui passent, je passe presque une heure à vider et ranger au mieux. Quand c'est fini je prends une paire de photos que j'envoie à Jean-Charles, il me dit que c'est bien. Parfait. Quand même l'acheteur n'a pas peur des mouches de laisser des matériaux sans surveillance dans un tel quartier. Moi j'ai la preuve que j'ai livré, c'était convenu comme ça, ciao !

    Demain on recharge chez Profil C, je m'en vais couper à Mouchard, 20 heures fins des opérations.

     

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  • chez Profil C
    la Saône mais pas à Lyon
    Magyar
  • Jeudi 22 Juin 2023
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    A 7h et demi je suis à Vaudrey. Il y a mille ans que je ne suis pas venu, les bureaux ont changé, maintenant il y a deux entités séparées, Profil C d'un côté et Ravoyard de l'autre. Je finis par m'y retrouver, une brave dame me donne les bons de chargement, m'en vais au bâtiment rouge. Le vieux qui râlait tout le temps est parti à la retraite, c'est un soulagement mais le nouveau...il est nouveau. Il commence à mettre les clients 1 et 2 devant. Ben non ! Sur les coups de 9h je me sauve. Je commence à Gray, à côté de l'usine de citernes Magyar. Je ne vois aucune citerne aux couleurs des transports Begey en attente de livraison. Quoi ? La dernière a dû être livrée en 1994 ? C'est possible...

    Pour livrer je bouche un peu la rue, le cariste m'a chargé le premier lot devant et côté passager. Le réceptionnaire me demande pourquoi j'ai fait comme ça ? Comment te dire ?

    Ensuite je vais pas loin dans un gros gaec, le gars monte un hangar, je lui livre les tôles du toit si j'ai tout bien compris. C'est fait juste avant midi.

    Je vais me mettre en coupure chez le suivant, c'est une métallerie dans un petit bled. A la reprise à 13h30 le gars du bureau pleurniche : « ah j'avais prévenu que j'avais personne cet après-midi pour décharger ». Pas de problème j'ai mon chariot, je me mets en place. C'est là qu'arrive un gars : « t'emmerde pas grand, je vais te vider avec le télesco'. » Ah ? Je croyais...

    Dernier client à Thieffrans, ici c'est un artisan qui monte un bâtiment. Il me dit qu'il a un télesco' mais pas sur place, faut qu'il aille le chercher. Lui il est de bonne foi, je me vide, rien à dire.

    Il est 16h j'ai tout fini, j'ai rendez-vous demain matin chez Scania, je vais dormir à Miserey Salines. Nan je déconne, je me rentre direct à Audincourt.

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  • avant
    après
    Friderici achète ses camions en France?
    un petit nouveau
    1325 km !!!
  • Vendredi 23 Juin 2023
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    A 7h et demi je suis chez Scania Besançon, il y a un petit « entretien x » selon leur jargon, c'est rien du tout, juste une excuse pour faire une facture au transporteur, mais j'en profite pour faire changer le coin droit qui m'a été cassé à Bordeaux il y a quelques temps, c'est l'assurance adverse qui paye, et je fais reculer ma sellette de deux trous. Le châssis Fruehauf forme un col de cygne j'ai déjà meulé et arraché mes ailes, chez Pierrat ils ont des Kögel à châssis droit, le problème ne se posait pas. Encore que sans sommier de sellette ça ne devait pas trop rigoler non plus dans les dévers. Je prends un bouquin et je patiente. A 10h c'est tout fini. J'espère que de reculer de 100 mm ça suffira, l'alternative c'est de mettre un petit sommier de 30 mm mais je flippe déjà sous les platanes dans le midi ou sous tous les arbres d'ailleurs, affaire à suivre.

    Je remonte au dépôt, aujourd'hui on a le contrôle technique des chariots, le gars me fait ça pendant que je fais le plein, viteuf. Je charge un escalier, faut rattraper la boulette d'un nouveau, ça arrive ma pôv dame.

    J'ai le temps je rentre par la Haute Saône jolie, je mange un bout en route et à 14h je suis à Seppois. Laurent a déjà bien entamé son truc. Je m'inquiétais un peu avec le Welcome en plus mais non, tout passe au sol tranquille. Un café et zou ! A 16h30 je pose le camion à Bourogne, bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.

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  • Lundi 26 Juin 2023
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    Brûler de l'essence dans les montagnes suisses c'est bien mais il n'y a pas que les plaisirs dans la vie, le lundi faut retourner au taf. A 7h moins le quart je suis à Bourogne, en route. Je garde l'A36 jusqu 'à Dôle, c'est mal mais entre la rue barrée dans Baume les Dames et l'interdiction de la 83 c'est trop pénible. Puisque j'ai changé de route, je change mes habitudes, je m'arrête au pain au Deschaux, petite boulan' de village, le pain se révélera pas mal du tout. Retour sur la 83 au rond-point en bas du roi des ficelles. Au final je n'ai rien gagné ni perdu, en 4h28 je suis à l'aire de Communay. Ma chérie m'a fait un grosse salade composée, je lui mets un bon coup. Non pas à ma chérie, à la salade.

    Comme toujours je sors à Montélimar sud, je m'offre 15 minutes de sieste, camion à l'ombre, sur la route d'Alès. Comme souvent je suis entre Alès et Nîmes, la petite route me dit quelque chose jusqu'à un carrefour, il me faut piquer à gauche, mouais, ce n'est pas engageant du tout... Le GPS et Maps sont d'accord, je ne vois pas d'alternative, j'y vais... un premier virage à gauche à l'équerre, puis un à droite, le chemin tourne entre un rocher et un arbre, si c'est pas là... Je finis par arriver au bled. Le client me demande pourquoi je suis passé par là ? Parce que j'aime bien me faire chier gros malin ! Il me dit que c'est plus facile de l'autre côté. C'est impossible de faire demi-tour donc je devais passer par là, que ce soit à l'aller ou au retour...le coup de stress est passé et voilà.

    Ensuite je vais de l'autre côté de la 4 voies à une quinzaine de km. Ici c'est plus facile, lotissement tout neuf, je me gare à l'entrée fastoche. Le client est un peu pressé, il doit partir au boulot, j'imagine qu'il travaille de nuit. Je fais assez vite, je contrôle tout bien, de retour au camion je vois que j'ai oublié le manche du balai. J'avais pourtant compté le nombre de colis, persuadé que je l'avais posé sur l'escalier comme je fais toujours. Oups ! J'y retourne vite, la maison est fermée, je pose le zinzin par dessus le grillage et j'appelle le client pour m'excuser. Il me remercie, tout va bien.

    Je descends couper à Nîmes, au parking il faut couper moins de 13h sous peine de payer un prix indécent, en arrivant à 19h et quelques, je suis largement bon.

     

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  • à Uchaud
    la cité de Carcassonne
    jolies fleurs
  • Mardi 27 Juin 2023
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    Après le petit déj et la douche je paye mes 6 balles et zou ! Je commence à Uchaud chez une délicieuse Virginie. Sur Maps j'ai bien vu qu'elle habite sur un boulevard avec des séparateurs en béton, impossible de s'arrêter mais je trouve un pauvre parking presque en face, au poil. Elle est délicieuse mais son mec doit être un sacré branleur, ils ont un tas de gravats derrière le portail c'est impossible de l'ouvrir en grand. Donc j'attrape une pelle et je déplace deux m3 de gravats ? En une bonne heure ça doit être fait. Je sens bien qu'elle a un peu honte, les herbes ont poussé, le tas doit être là depuis un moment. Avec mes rallonges je dépose la piscine au plus loin et c'est marre !

    Après je vais chez une délicieuse Claire à St Georges d'Orques. La maison est dans le centre du pays, vieille maison de village mais c'est impossible de stationner et encore moins de décharger en latéral. Je m'en vais à 2 ou 300m, je remonte la rue en sens interdit, pas le choix je vais pas me payer le tour de ville en tagazou.

    Il est déjà l'heure de la soupe, je finis ma salade et à 13h je suis à Lattes. Je dépose une petite piscine sans escalier sans margelles, vite fait bien fait.

    Ensuite je vais à Carcassonne pour une grosse rénovation. Mon adresse c'est Domaine Qqchose, j'appelle le client, messagerie, c'est la voix d'une personne âgée. J'y vais à l'aveugle, l'adresse est vague... Je finis par tomber sur la maison, c'est un jeune gars qui est présent. Ah ? Il me dit qu'il vient de racheter la maison, la piscine est encore au nom de l'ancien. Il y a un problème de contre-remboursement du coup, j'appelle Christine, elle dépatouille l'affaire, au poil.

    Il ne me reste plus pour aujourd'hui que l'escalier oublié par le collègue. A 18h15 je suis de l'autre côté de Thuir, le client n'habite pas encore sur place mais il se pointe dans les 5 minutes. Je lui présente les excuses des transports ATS, ça lui fait une belle jambe... Il ne râle pas, ça le fout un peu en retard pour son chantier mais voilà, la boulette est réparée.

    Demain matin je livre ma dernière piscine à Tarragone, j'écris à Pablo pour m'annoncer, il me demande de venir au plus tôt, por favor. On fait ça, ça m'arrange aussi bien sûr.

     

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  • disques de vitesse artisanaux !
    la furgoneta de Pablo
    AP7 Barça, cool
    purée il a du matos ici le facteur !
  • Mercredi 28 Juin 2023
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    L'erreur fatale hier soir, en écrivant ce carnet il faisait chaud j'ai laissé les fenêtres ouvertes, quand j'ai levé les yeux de l'écran le mal était fait, un milliard de moustiques dans la cabine. Tu penses, garé au bord d'une rivière dégueulasse, sous un lampadaire, le cumul parfait pour passer une mauvaise nuit. A 2h30 j'ai lâché l'affaire, bouffez moi grosses merdes tant pis !

    Réveil à 6h moins le quart, je déjeune et je monte me laver dans la mini douche. Il est bien tôt mais je voudrais passer Barcelone avant le binz, mission réussie.

    A 8h15 je suis à Tarragone chez Pablo, je lui dépose la piscine dans son dépôt, on discute un peu, il me dit que l'année est morte, la piscine que je livre va dans la montagne loin de la côte, là haut ils ont de l'eau. Ici c'est mort selon lui. Vu les volumes, j'ai bien peur qu'il ait raison.

    Comme d'hab' Laurence m'a envoyé un retour, du calcium comme souvent. Ça ne passera pas en 4h30, je m'arrête dormir 45 minutes là le long, je récupère de ma nuit moustiqueuse... Gros bouchon à l'ancien péage de La Roca, tous les camions doivent passer sur ce qui est désormais leur parking, les Mossos n'arrêtent que des Espagnols à ce que je vois, parfait.

    Je passe au gas-oil à Figueras, normal, puis à La Jonquera, j'ai une grosse liste de courses.

    A 14h je suis à La Provençale il y a un peu de monde, m'en fous un peu c'est un voyage de demain à livrer vendredi normalement. Il y a bien deux quais mais qu'un seul cariste, ça avance quand même.

    A 20h pile je suis au Mistral, je sirote un demi au comptoir, je me fais aborder par un gars, il a une piscine Waterair, il me montre des photos, c'est Jean-Charles qui l'a livré l'an passé. Un type bien sympa, on boit un coup on mange ensemble. On se fout de la gueule des branques sur le groupe Facebook. Que ce soit un groupe de montages de piscines, un groupe de routiers ou de motards tu as toujours un bourricot qui répond à un crétin sur un commentaire hors- sujet d'un binbin qu'a rien compris, c'est magique.

     

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  • chargement parfait
    Haut Doubs
  • Jeudi 29 Juin 2023
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    Café-douche je démarre à 6h45, c'est pas la bonne heure pour passer Lyon, Maps annonce 7 min supplémentaires sur le grand tour, ça va encore. Pierrelatte Pontarlier ça ne passe pas en 4h30 évidemment, je casse la graine entre Bourg et Lons, c'est pas l'heure espagnole mais c'est pas grave.

    A14h je suis en place au fond de l'usine, un cariste m'attaque de suite.

    Quand c'est vide Cyrille me fait descendre au dépôt. Je me charge trois bricoles pour rentrer dont un lot de portes pour Baume les Dames.

    Je me pointe dans une grosse menuiserie à 17h35, tout est fermé, merde. Je vois quand même que la porte des bureaux est ouverte, je vais jeter un œil, j'explique mon cas à la fille présente, elle me dit que ça l'arrange, c'est un lot qu'elle attend en urgence pour finir un chantier. Sauf qu'il est trop tard elle n'a plus de cariste. Ouhlà ! Pas de problème, je suis autonome, ouvrez le portail j'arrive. Voilà une affaire qui m'arrange bien, je suis quitte de revenir demain et de faire la route deux fois.

    A 19h je suis à Audincourt, semaine pliée, demain je tourne autour du temple. On est dans le pays de Montbéliard , c'est le pays de la réforme, les cathos ont fait pas les malins.

     

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  • un coup de télésco et zou !
    2550 km cool !
  • Vendredi 30 Juin 2023
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    A 8h et quelques Cyrille m'appelle : « tu y seras à quelle heure à Etupes ? Le client piaille ! » Oui oui j'y vais. Un quart d'heure plus tard je suis dans le Technoland. Je tourne un peu, la boutique est cachée à l'arrière de la pépinière d'entreprise. Je suis bien énervé, les arbres ne sont pas élagués, je pleure pour mes trompes et ma bâche, déjà qu'à cet endroit la rue est étroite, les branches bouffent le peu de place dispo. je demande au gars si c'est lui qui a appelé, il me dit que non, le bardage n'a rien d'urgent c'est un chantier à venir. Normal. 

    Ensuite je vais à Sochaux, à côté de l'usine, Peugeot, inutile de préciser. Un coup de télésco et la longueur de bardage est déchargée.

    Je me rentre et j'écris un mail aux services techniques de la ville d'Etupes, j'ai toujours pas digéré. On vient pour livrer, pas pour casser les camions, dans une zone industrielle en plus !

    A 13h30 je suis chez Laily, je devais charger deux couvertures mais j'ai une piscine annulée, une de plus. Sur la route je croise le camion de 13h, parfait, quand j'arrive Romain a presque fini, au poil l'histoire. Avant de charger j'ai une réunion avec Christine et la cadre qui nous chapeaute. N'y voyez aucune frime de ma part, je suis désormais le plus ancien, et hélas le plus vieux, et on me demande mon avis sur des petits trucs c'est tout. A 15h la piste est libre, Fabrice me charge, les volumes ont bien baissé, c'est pas la peine de se torturer les méninges, tout passe au sol tranquille.

    A 16h30 je pose le camion chez Jacky, bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.