FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2024 Partager sur Facebook
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  • sympa la bicoque
  • Mercredi 3 Avril 2024
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    Café croissant douche, à 7h en route. Je retrouve Philippe à l'entrée de Ganges, c'est pas si simple pour se garer, on redescend jusqu'au premier village, là bas il y a un parking où j'ai déjà laissé le camion. On balance la réno dans le ML et on grimpe dans l'arrière pays. C'est Philippe qui a monté la piscine il y a quelques années, il était persuadé que c'était moi qui l'avais livrée mais ça ne me dit rien. C'est un château magnifique qui fait chambres d'hôte. Le client fait le café, on ne traîne pas trop j'ai du taf. Entre 10h et midi on devait faire une autre réno mais elle est reportée. Philippe me repose au camion, tchao.

    J'appelle le client de 13h, je lui explique mon histoire, il me dit de venir tout de suite, ça l'arrange. Parfait. Vers11h je suis à Montaud, bled pas facile, je le contourne par le haut, il me faut passer sous des arbres, ça frotte... Je trouve à me garer où j'avais prévu, merci Google. J'ai bien du mal à trouver la maison, en fait de 3 c'est le troisième lot d'un nouveau lotissement, à 200m de là. Pas bien grave, je laisse le camion où il est. Un gamin d'une dizaine d'années vient me faire la conversation, il est épaté par le matériel. C'est un garçon quoi ! Il me pose des questions, je réponds volontiers, faut pas décevoir les gamins qui s'intéressent. Le client est un jeune gars bien sympa, je l'aide à ranger, la maison est encore en construction, faut pas trop laisser de trucs dehors. Pour repartir il me déconseille de passer dans le village, je retourne sous les branches.

    A 13h30 je suis à St Jean de Védas dans un vieux quartier, je me fais avoir dans une ruelle, il me faut reculer entre les bagnoles. Après une assez longue boucle j'arrive enfin. Petite piscine, pas d'escalier, pas de margelles, fastoche.

    Le ciel vire au noir à l'horizon et c'est dans cette direction que je vais. Quand j'arrive à Pignan il tombe des trombes d'eau. J'appelle la cliente, je lui explique que je suis au coin de sa rue, j'attends une accalmie, les cartons vont être gaugés. Elle comprend. Au bout d'un petit quart d'heure ça se calme. Venga ! Le portail est bizarre avec une barre de blocage qui fait chier. Un coup de clef de 17 et je vire cte merde, je peux entrer avec le chariot. Avec ce qu'il a plu le terrain est détrempé, je ne m'y aventure pas. C'est ça dans ce pays à la con, il ne tombe pas une goutte pendant des mois et pendant une heure c'est le déluge !

    Je suis bien content, ça a bien marché mon histoire. Il me reste une réno à Béziers. J'y suis pour 17h pile poil. La cliente boit le café, elle m'en offre un. La rue que j'ai prise pour venir est en sens unique, c'est récent les panneaux sont tout neufs. Et je repars comment ? Les voitures vont dans le centre du bled mais moi ? Je trouve une rue dans un lotissement, Maps dit que ça ne débouche pas mais si, la rue donne sur un rond-point tout neuf. Oui je pense qu'à la commune ils ne sont pas si cons que ça, faut bien une sortie.

    Vers Perpignan je crois on se croise avec Mr 26, il me raconte qu'il est presque en week-end, tsssss, pas moi ! Je combine et recombine mes heures, l'amplitude a bien morflé. Je coupe à Sallent, je n'ai 7h40 de conduite mais l'amplitude est morte, fin de l'histoire.