Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Cette nuit une petite Candice est née en Picardie, me vlà donc grand-père de cœur, ça compte je vous l'assure. Au réveil j'avais photos et textos, ça fait plaisir. Bon Candice n'est pas tout à fait prête à cotiser pour nos retraites, je m'en occupe moi-même. Après mes éternels café douche je retourne au taf.
Hier j'avais appelé le régional de l'étape, Baloo, pour quelques renseignements sur l'itinéraire ; il connaît fort bien le coin mais en moto. C'est pas tout à fait pareil. Boh en fait le col de la Luère ça se fait bien, chargé en piscines parce qu'avec 28t de flotte ça doit pas être la même chanson. Ceci-dit il n'y a aucune raison de monter de la Cristalline là-haut mais vous voyez l'idée. Pas de regrets pour l'itinéraire, en passant comme ça je tombe direct sur la maison du client en contre-bas de la départementale. J'arrive dans le bon sens, ça évite des demi-tours hasardeux, voire impossibles. Cerise sur le gâteau je peux me garer juste en face sur un dégagement, je demande à la voisine elle est ok. Elle emmène ses marmots à l'école, toute une ribambelle. Son mari est un castor, il construit sa maison avec sa queue... Et visiblement il y en a un encore à venir. Ceci-dit je rigole mais il faut des gamins, c'est important. Bref, en trois voyages je livre la piscine, le client fait péter le café pendant qu'on signe les papiers.
Après je ne suis pas certain d'avoir fait le bon choix, pour redescendre à Givors c'est vraiment pas facile. Je passe par Brindas Chaponost, c'est plein d'interdictions et de déviations PL, c'est chiant par là.
Je me fais une rénovation à St Clair du Rhône, pas le choix, je reste sur un arrêt de bus, aucun endroit potable pour me garer. Je livre chez des gens d'un certain âge, vous savez ces gens qui finissent par se ressembler au fil des années. Couple androgyne avec l'âge on ne sait plus qui est qui.
Il est vite midi, je finis mon bout de seigle de chez Demeusy et à 13h je suis à Anneyron. Je m'enfile dans une impasse, sur Google ça me semblait large, mouais. Il fait sec depuis longtemps je fais demi-tour dans un champ au bout. Je suis accueilli par le père et le fils. Le père me raconte qu'il a une Waterair depuis 22 ans, il a incité son fils à ne pas changer de marque. Il a bien raison, c'est bon pour nous.
Dernière livraison du jour à Malissard, la rue ne figure nulle part, j'appelle la cliente, elle me passe le commercial. Il vient à ma rencontre. Jeune type sympa qui commence dans le métier depuis quelques mois. On fait le tour du quartier avec sa C3, je me gare sur un parking-point recyclage à 150m de la maison, nickel. Petit terrain, petite piscine mais je me fais grandement chier avec l'escalier Pacio. La suite se range dans le garage, facile.
Demain je reprends mes livraisons vers Lunel, j'ai le temps je descends tranquille par la nationale. A 19h15je suis ô 64 à Pouzilhac, chez la reine des desserts oui c'est bien ça.