| Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Ce matin c'est douche dans la chambre 8, n'y voyez rien de classieux, on se lave c'est tout. Un peu avant 8h je suis à Malves en Minervois. J'avais bien vu que ça allait être chiant, j'ai pris un peu d'avance. Ma rue est en haut du bled, je pensais contourner par la droite mais ça va pas du tout, le quartier est interdit aux 19t, c'est pas ça le problème, c'est la longueur. C'est bien plus petit que l'idée que j'en avais sur Maps. J'arrive à faire demi-tour entre deux maisons, je redescends et je vais me retourner sur la grande route pas le choix. Je reviens et je contourne par la gauche cette fois. C'est pas mieux, j'arrive à me retourner dans un putain de dévers et me garer sur une plate-forme en béton qui doit être de l'ancienne cave coopérative. J'ai bien fait de ne pas aller plus loin, je suis à 300m de la baraque, où j'espérais faire demi-tour les lieux ont changé depuis le dernier passage de Google, il y a un point recyclage, déjà ça aurait été chaud mais là c'est mort. Pas de regrets. Je livre en deux tours, la maison des clients est en contre-bas de la route, il me faut descendre en marche arrière avec le chariot sous peine de perdre les palettes dans la descente.
En repartant au premier carrefour il y a un type de la DDE en Kangoo, en me voyant il écarquille les yeux genre ; mais t'es complètement taré mon pauvre.
Je m'arrête au pain à Trèbes, patelin tristement célèbre pour son Super U. Il y a là une nouvelle boulangerie bien commode pour se garer en camion. Je passe au gas-oil à Narbonne, il y a du monde ça ne m'arrange pas, j'ai perdu pas mal de temps à Malves.
A midi moins le quart, j'avais prévenu avant, je suis à Toulouges. Je dépose une réno chez un gars qui a une 1200 RT, la machine est comme neuve, il doit l'astiquer. Faudrait qu'il s'occupe de ma NT, à côté j'ai honte.
Je mange un bout viteuf et je livre mon dernier client, une palette de margelles. Encore des gens qui ont changé d'avis, une plage en bois c'est bien mais sur une piscine en haricot bonjour les découpes, vive le béton.
Comme l'autre fois on recharge des pavés et des cailloux décoratifs à St Estève. J'aime bien venir là autant au bureau que les caristes les gens sont super sympas et ça drope. J'entre de suite, le temps d'ouvrir les deux côtés un gars se pointe, 20 palettes 20 tonnes, allez hop.
Même pas le temps d'attendre un complément, Étienne m'envoie à 6km de là, chez Gefco. Là c'est moins rapide, il y a du monde, les quais sont ultra-merdiques. Un jeune qui doit compléter au Boulou me demande de le laisser passer, m'en fous j'ai tout mon temps. Mon bon cœur me perdra, il met deux plombes pour se mettre à quai. Je le guide pour ne pas qu'il laisse son pare-choc dans le muret, il me raconte ensuite qu'il est dans le métier depuis trois semaines. Je comprends. Boh hier je disais que moi ça faisait deux semaines... A 17h je m'en vais enfin. Pas pressé, le Leroy Merlin est à vider vendredi à Belfort, et le complément c'est à poser demain à Beaune en passant, no stress.
L'objectif c'était le Pont de Barre mais je n'ai pas faim, pas envie d'arrêter, je pousse jusque chez la reine des desserts, et la reine des entrées, et la reine de la joue de bœuf et...