| Carnet de bord de Aout 2024 | Partager sur Facebook |
Fallait que je passe au dépôt pour une bricole, j'y suis un peu avant 8h, je n'en ai pas pour longtemps mais le chef me paye le café, on papote un petit moment, fatalement. Ensuite je vais laver chez City Car, il est grand temps je vais pouvoir racler les insectes sur la calandre à la spatule. Le gars est en train de laver un fourgon à eux, il abrège. Je l'ai déjà dit mais ici ça lave super bien, il donne un coup sur le Moffett, pas très causant mais efficace, c'est parfait. Je reste un peu en travail histoire que le tachy ne revienne pas à zéro. Je m'étais donné 10h max pour partir, il est à peine 9h30, tip top.
Comme d'hab' petit arrêt au pain à Buvilly, il y a du monde sur la 83, pas trop de camions mais de la bagnole et du camping-car. J'ai perdu un peu de temps à Besac', les 4h30 m'amènent à la station avant le grand péage de Montluel. Jusque là je suis bien, mais c'est pas cette partie qui m'inquiétait.
Samedi était classé noir donc ce lundi ne pouvait pas être tranquille, hélas ça se confirme rapidement. Google me fait passer par le vieux périph et me fait sortir à Solaize pour prendre la départementale qui longe l'A7 puis sous le pont voûté vers Le Gaulois, indiqué à 3m40 mais ça passe large, ensuite dans Chasse pour reprendre l'autoroute, il semblerait que j'aie gagné 35 minutes. Je vais pas faire demi-tour pour vérifier... On se croise avec Manolo quand on s'appellera plus tard il me dira qu'il me voyait dans de beaux draps dans la vallée mais non je ressors à Chanas. Faut pas rêver, je paume une dizaine de minutes à Tain mais j'ai pas le choix je commence à Tournon.
La rue est toute bizarre, en sens unique et très étroite, là où je vais livrer bien sûr. Je reste sur l'avenue à 100m. J'avais prévu le coup j'ai posé la réno et les margelles aux portes, quand c'est petit comme ça c'est mieux. Un gros chèque et je file.
Je tenterais bien de vider mes palettes cet après-m' pour être tranquille demain mais vu la circulation c'est pas gagné. Google annonce 2h pour 99km ! Et 10 minutes de plus full nationale 86. Tu sais pas, payer pour être arrêté non merci. Après pfouu la N86 c'est pas marrant non plus, on roule mais on traverse je ne sais combien de fois la voie ferrée et une chiée de bleds.
A 17h15 je suis dans un gros truc Logidis à Bollène, à côté d'une base Intermarché qui m'a l'air d'être Logidis aussi, bizarre. Le transporteur qui nous a affrété loue une cellule là au milieu. Quand je tends mes papiers à la fille, elle a la réaction d'une poule qui a trouvé une brosse à dents. Pourtant Pauline avait flairé l'embrouille, j'ai une copie du mail d’affrètement avec leurs références et le refus de Système U. J'ai toute la série des ah ben ; ah ben c'est quoi, ah ben ça me dit rien, ah ben faut que je demande, ah ben on sait pas, ah ben faut qu'on demande au client. Dans le quart d'heure ça se débloque, la fille me donne un numéro de quai. Oui mais non, là c'est moi qui complique les choses, faut que je me vide en latéral. Ça va tout aussi bien, je dépose les palettes sur la plate-forme du quai, en dix minutes c'est réglé. Je ne regrette pas d'être venu ce soir, j'ai gagné mon temps pour demain. Je m'en vais couper aux Blaches, la chaleur est terrible, je me gare en marche avant comme les Espagnols, j'ai la tête à l'ombre.