FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
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  • Lyon 17h
  • Mercredi 5 Mars 2025
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    Le café pain-beurre douche c'est quand même le meilleur moment de la journée, frais comme un gardon je démarre à 7h. Je démarre sans manœuvrer, hier soir j'étais entouré, je ne risquais pas de me faire siphonner de gas-oil, ils sont partis les courageux.

    Je quitte l'autoroute à Langres sud, bien sage je ne descends pas dans Flagey, je fais le tour. A 9h et quelques je suis à l'abattoir de Besançon. J'étais un peu inquiet mais ils ne veulent pas de moi, ma viande est trop grasse. On vide sur un chantier, il y a de gros travaux de modernisation de l'abattoir. Il me faut attendre un peu, je n'ai rendez-vous qu'à 10h mais il y a un gars de chez Mousset qui vide de l'isolation. On papote un peu, il vient de toucher un Merco, le pauvre. Il me dit : « tu te rends compte j'ai commencé dans cette boîte avec un 143. » Après ils ont eu des DAF, puis ont été racheté par Mousset, puis le matériel n'a fait que baisser pour se retrouver en Actros. «  Tu comprends le problème ? » Oui je compatis. Passer d'un avion de chasse à une merde pareil... Je prends la place, le gars n'est pas trop manche avec le télesco, ça va pas mal. A 10h et demi je suis vide, Cyrille me fait revenir au dépôt. Tous mes lots ne sont pas là, il y en a bien un mais c'est celui qui va aux portes, j'ai le temps de faire les pleins et de boire des cafés.

    Juste avant midi le Seb se radine avec le Compo, on transvase direct de sa calèche dans la mienne. Les bobines de cuivre au cul, à la fin il reste un petit mètre de plancher, on ne fera pas mieux. En route !

    Je roule jusque du côté de Lons, j'ai les crocs je mange en vitesse, je voudrais passer Lyon au plus tôt. Ouais ben c'est loupé, Maps me fait faire le grand tour mais c'est bien bouché, surtout à la bifur pour Chambéry Grenoble à St Priest quoi ! Rebelote au bout de la rocade, là c'est le bout qui va à St Etienne qui refoule. Je finis mes 30 à l'aire de Communay espérant que ça se décante mais mon cul Paul ! On a reçu les programmes, je retourne aux piscines dans 15 jours, ça a l'air de redémarrer. Je dégrossis le truc, plus qu'à l'envoyer.

    A l'issue de mes 30 le collègue Jean-Luc m'appelle, il me raconte que le Gilles descend par là aussi et qu'il coupe à Donzère. Je l'appelle, il m'attend bien sûr. A 19h45 je me gare au relais de Donzère, on boit un canon avant de passer à table.