FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Novembre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • pfoulala
    ça penche ou c'est moi ?
  • Mercredi 6 Novembre 2019
  •  

    Café douche en vitesse, ici il ne faut pas traîner le matin le patron écoute et regarde de la musique traditionnelle du Vietnam. Un type tape sur un xylophone, il ne connaît que deux notes, pendant que des femmes dansent et chantent avec des voix de crécelle. Au risque de passer pour un raciste, je trouve ça insupportable.

    Je me fais des cheveux, je n'en ai plus beaucoup pourtant, je dois monter à Neffiès. Le bled est stabiloté sur mon atlas Michelin c'est que je suis déjà venu, mais pas par ce côté. La maison est un peu isolée du village. Je monte par Fontès, il n'y a rien de trop mais ça passe. Je dépose une rénovation. La cliente est une retraitée ch'ti, elle m'offre le café, sympa. Sympa et bavarde. C'est fin pour passer pour passer dans Neffiès, j'ai pas vraiment fait exprès mais c'était le bon choix par là, dans l'autre sens c'est chaud.

    Retour dans la civilisation à Béziers, encore civilisation et Béziers il y aurait à redire, bref. A 9h et demi je suis à Colombiers. J'ai beau chercher sur Maps, Mappy, GPS, Waze, la rue n'existe nulle part. Le téléphone de la cliente est sur messagerie bien sûr... Pas plus con que ça je me dis que si la rue n'est pas répertoriée c'est que c'est un lotissement neuf. Je pars à la recherche de la rue mystérieuse. Je demande à des autochtones, personne ne connaît, deux mecs qui plantent des arbustes sur un rond-point, pas mieux. Je trouve un lotissement, je vais voir à pied, ça ne donne rien. Putain ! A 10h je ressaye encore le portable, ça décroche. En fait la cliente est infirmière libérale et pendant les soins elle coupe son tél. En fait je suis à 200m, ils ont baptisé une rue de traverse toute neuve mais il n'y a pas encore de panneau, c'est ballot.

    De là je file direction Perpignan pour changer. Je mange un bout du côté de Fitou, à 13h je suis à Perpi. C'est encore un couple de retraités, ils appellent le monteur. Je décharge en attendant. Quand il arrive on papote un peu et je me casse. Il est 14h15 et Laurence m'a pris rdv à 15h à Narbonne. Faut dire que je crois lui avoir dit que je serais vide à 14h mais c'était trop tôt. Pas grave, je rattrape le truc et basta.

    Donc à 15h15 je suis au pinard, c'est correct comme retard. On me donne un quai de suite. Ça file j'attends un peu pour ma demi-heure de coupure. Papiers, chariot embarqué, à 16h je m'en vais, j'adore ce boulot.

    Il ne me reste plus qu'à me rentrer tranquillou, on est mercredi ! Je finis cette délicieuse journée à la Mule Blanche, le top !