| Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
Réveil un peu avant 5h, café pain-beurre douche, quand j'ai 9h01, zou !
A 10h et quelques je commence à Dracy le Fort, la palette pour eux est gerbée sur une autre, pas de palabres inutiles, je la descends moi-même, une signature sur les papiers et je traverse Chalon.
Personne non plus chez Doras à St Marcel, ici aussi une seule palette, je la descends par les portes avec mes rallonges. Papiers, le cariste m'ouvre la barrière, je sors, je laisse passer une voiture, au moment de démarrer je vois dans le rétro que la barrière s'est refermée sur le Moffett. Putain elle a eu chaud ! Je retourne voir le gars : « oh ben tu serais pas le premier à arracher cette merde, on l'a déjà signalé. » Ouais bon, je préfère pas. Je voulais avoir fait les deux clients avant midi, mission accomplie.
Les 4h30 sonnent avant Dôle, j'en profite pour manger un bout.
A 13h30 je suis du côté de Valdahon chez un gros marchand de matériaux. La barrière est fermée, c'est chié long. C'est là que je vois arriver le jeune Ludo 25, sur FDR on l'a vu arriver il n'avait même pas le permis le gamin. On papote deux minutes et un cariste vient enfin me chercher. Pour eux j'ai un bon tas .
Après je descends à Besançon dans un autre Doras, le cariste n'est pas rapide mais bon... Il me reste du 54 et 57 que je vais déposer à quai chez nous.
Hier ou avant-hier Pauline m'a demandé s'il allait me rester de la place la semaine prochaine, elle a un kiosque à pizzas à descendre à Perpignan. Je compte et recompte mes mètres de plancher avant de dire oui. Cette fois faut y aller. J'appelle le gars à Perpi, il me dit que le distributeur est devant un bistrot mais qu'il sera sur le parking. Cool !
J'appelle mon ex collègue Gérald, il me fait un radio guidage. Je trouve le bar, mais la machine est toujours en place, sur la terrasse. Là c'est la merde. C'est à ce moment que passe Stéphane, il a placé deux camions chez Waterair plus un troisième qui fait autre chose. Bref. « Ben qu'est ce que tu fais là mon Pierrot ? » Je lui explique le truc, il me propose d'aller chercher un tire-pal à son dépôt. Venga ! On saute dans sa fourgonnette et on fait l'aller et retour vite fait. C'est quand même pas gagné, le bidule est calé évidemment, bon c'est pas une galère mais pas loin. On fout le truc sur le parking, on remet le tire-pal dans la bagnole et il file. Je n'ai plus qu'à le charger et y mettre une sangle. C'est surtout pour me donner bonne conscience, le toit du distributeur ne me semble pas bien solide. Avant de partir je vais voir le patron du troquet, il m'explique l'affaire. Le kiosque à pizzas était en dépôt chez lui en échange d'un loyer, mais le gars ne s'en occupait pas, et il ne payait plus depuis 6 mois, et donc c'est le gars de Perpignan qui l'a racheté. Tu m'étonnes que le tôlier il est bien sympa mais c'était pas son problème de sortir le truc sur le parking, ça le débarrasse c'est tout.
Je n'ai plus qu'à me rentrer, à 19h je suis à Audincourt, fin de mission.