Carnet de bord de Mars 2024 | Partager sur Facebook |
Café, pain aux raisins, douche, zou ! Juste avant 8h je suis à Châbons, je me fais avoir avec un petit pont, rien de grave, il y en a un autre pas loin. Visiblement je réveille la jeune cliente, on est mercredi elle doit garder ses nains, elle m'ouvre le garage, je me débrouille. Quand c'est fini je range ma calèche et je vais à Brézins. C'est la base des marchands de matériaux Samse. L'organisation c'est pas tout à fait ça. A la réception une fille m'envoie : au fond à gauche, vous trouverez un gars habillé en orange. J'avance le camion au fond, je ne trouve personne, ni homme en bleu comme c'est leur slogan, ni homme en orange. Je finis par tomber sur un mec en jaune qui n'est pas content de me trouver là. Je fais mon métier, je l'envoie chier, vous n'avez qu'à avoir une procédure un peu mieux fichue. Il me dit qu'il m'envoie quelqu'un. Au bout d'un moment arrive un gars, en orange, un Antillais probablement, super sympa. Il me montre ce qu'on doit charger, un bon tas pour Besançon et quelques bricoles pour Béthoncourt dans le 25 aussi mais vers chez moi. Un cariste se pointe, il n'est pas mauvais faut reconnaître, il empile les plaques de bois. Je sangle évidemment mais c'est compliqué, certaines longueurs sont toutes fines, faut pas trop tendre sous peine de tout exploser. A 11h moins le quart je me sauve.
Je coupe au travers par St Jean de Bournay pour me retrouver à La Verpillère, ensuite c'est la route des ronds-points et des convois par Loyettes et Ambérieu. C'est à livrer demain mais je tente au moins le Besançon. Avec un tas de bois la moyenne n'est pas folle, je ne sais pas si ça passe en 4h30, dans le doute vers Pont d'Ain je mange en 45 minutes. C'est plus sûr.
Je perds pas mal de temps à Besançon, c'est de ma faute, je n'ai pas suivi Google. La rue de chez Doras est en trvaux, je le sais c'était déjà le cas l'autre fois quand je suis venu avec du Righini mais je sais que ça passe. Erreur ! Gougueule avait raison, les travaux se sont déplacés, je dois faire tout un putain de détour en pleine circulation, l'heure tourne. J'entre chez Doras il est presque 5h moins le quart. Sans problème, il me prenne, ouf ! J'ouvre les deux côtés, rien n'a bougé, c'est déjà beau.
Après Cyrille me fait revenir au dépôt, je me vide le Béthoncourt. Il m'explique le programme pour demain, je ferai d'abord un « tour de ville » avant de partir dans le fort fort lointain. Un coup de gas-oil, un peu de papotage avec le chef qui voulait me voir et je m'en vais couper à Quenoche, c'est le troquet le plus proche du dépôt.