FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • c'est le nooord
    au milieu des laitiers
    l'entrée d'un pauvre petit viticulteur
  • Mercredi 7 Février 2024
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    Café-douche, je démarre à 7h et quart. Il a plu toute la nuit, même si je n'ai pas veillé pour surveiller, les flaques sont énormes, la route est inondée à la sortie du CIT. Côté belge la météo n'est pas meilleure, sur l'autoroute ça va mais sur la nationale l'eau s'écoule fort mal, par endroit il y a de grandes flaques, une ancienne classe E est dans les glissières, une Merco c'est fait pour rouler pas pour faire du ski nautique.

    Je recule dans la rue de mon client, à cette heure ça circule, il douche, c'est pas facile. Le gars est sympa, je lui file un bon coup de main, il n'a pas d'accès, il a creusé le trou à la pelle et à la pioche. On se fait les tôles et l'escalier à la main, il se débrouillera pour le reste. Putain mon blouson et mon froc sont trempés. Un coup de balai dans la caravane et zou !

    On recharge dans le nord. Je prends un quart d'heure pour me changer et boire un café. Le café dans l'estomac c'est pour finir de sécher.

    Un peu avant 11h je suis dans une énorme laiterie Lactalis, on me donne un quai de suite. Le cariste me demande mes clefs, pendant ce temps je vais pisser et me laver les mains, dans cet ordre, quand je reviens il me redonne les clefs. C'est fini. Punaise je suis tombé dans un espace temps ? On n'a pas accès aux quais, est-ce-qu'ils chargent les palettes par deux ou avec deux engins j'en sais rien mais ça traîne pas ! 33 palettes, 24 tonnes, je remballe le Moffett, tchao.

     

    En route j'appelle le Fred, c'est lui qui a livré la piscine à Malines, je m'en doutais, il me raconte qu'il a pété un câble, il a fermé le camion en warning, est allé voir à pied, s'est retrouvé devant un pont etc... Bouh ça me rassure, je ne suis pas le seul à me faire chier.   

    Le lait est à livrer demain 10h à Besançon, no stress. Dans l'après-midi Martine m'appelle, il paraît que ce matin j'ai touché une enseigne ou un drapeau, j'ai pas bien compris, en reculant à Péruwelz. C'est bizarre j'ai rien vu, rien senti, ceci dit il faisait nuit, sous une pluie battante... Mais le gars a envoyé une vidéo à Waterair Belgique, je ne peux pas nier semble-t-il. C'est vrai que j'ai avancé et reculé à plusieurs reprises pour laisser passer des bagnoles, ma foi voilà.

    Quand je traverse Reims j'ai l'impression de ne jamais passer par la même route en venant de Verviers Montcornet, là je passe devant de grandes marques de Champagne, ça ne me dit rien. Bon je m'en sors quand même.

    On est mercredi Pauline nous envoie les programmes, dans deux semaines j'aurai du Barcelone et Madrid. Les affaires reprennent, ouf !

    A 19h30 je suis au rond-point à Bonboillon, 8h59 de volant. Ce soir la patronne a fait du couscous, bien bon.