Carnet de bord de Avril 2022 | Partager sur Facebook |
Je me lève tranquille, je déjeune et je vais à la douche, je prends mes habitudes ici. A 8h je vais voir la dame sympa au bureau, elle m'autorise à me mettre en place en attendant que le cariste arrive. Quand le gars débarque on charge de suite. Vers la fin du chargement il attend que je lui redonne le tire-pal... C'est pas complet ? Non il n'y a qu'onze mètres. Bon. Retour au bureau, je raconte l'histoire. En fait il y a un mic mac avec un voyage en retard, ils m'ont chargé le retard. Il y a de l'urgent dans le second voyage, donc j'ouvre un côté et on complète. J'appelle Laurence pour lui expliquer, je ne veux pas d'emmerdes. Elle me dit de rouler. Ça tombe bien c'est ce que je comptais faire. Il est quand même presque 10h et on est vendredi pour rappel.
Je me rentre sans stress, de toutes façons Belfort est à bien plus de 10h. Ben du coup ça roule tranquillou, Bordeaux du temps de midi est une formalité. Par hasard je me retrouve entre deux Polonais de Marcotran, des furieux, Quand ils déboîtent j'en fais autant, je suis bien là en passager clandestin. On roule comme ça taquet jusqu'à Angoulême, trop bien.
J'ai les crocs sur la route de Confolens, faut bien couper.
Dans l'après-midi on se cadre avec Pauline et Cyrille, ils me mettent une semi vide à quai pour vider le Vesoul et la semi chargée de piscines sur un côté pour la transvase. Au poil !
Sur Maps la RCEA est toujours fermée de Moulins jusqu'à Dompierre sur Besbre en gros, je pense esquiver le détour par St Pourçain en passant par Chevagnes, mais arrivé à Moulins la route est ouverte. N'en vlà une surprise ! Il est à peine plus de 17h, ils ont dû rouvrir pour le week-end. Je tombe sur un grumeau qui respecte scrupuleusement le 70 à l'heure mais c'est pas grave, c'est toujours mieux que d'aller tourner à Tataouine.
Je finis la journée chez le José à Beauchemin, j'aurais pu aller un peu plus loin mais à quoi bon ? C'est le chef qui fait le quai demain matin, il sera là à 7h30 m'a-t-il dit.