Carnet de bord de Novembre 2023 | Partager sur Facebook |
A 7h et quart je suis au péage d' Antibes, c'est plus compliqué que ça, il faut aller à la sortie d'après revenir sur mes pas et sortir à la 44, là après le péage d'entrée, si vous avez bien suivi, il y a un petit parking désert. Oui désert sur la côte d'azur c'est incroyable. Ils ont trouvé ça avec Sylvain, THE specialist du coin, d'ici on peut partir dans toutes les directions.
On transvase une première réno et on va à Peymeinade chez un motard, il y a une Africa Twin et une autre sous une bâche, aux cylindres je dirais une BM, pas difficile. Un chèque et on file.
On retourne au camion et on charge deux rénos cette fois, dont une énorme ; local technique, margelles etc... On monte à Tourrettes Levens sur un chemin incroyablement sinueux, par endroits avec le petit camion ça tourne pas en une fois ! Là on tombe encore sur un courageux, il n'arrive pas à m'aider à porter le liner, je me le fais tout seul juste pour le faire chier. On change de vallée, là on passe ; à côté de l'autoroute, puis dessous, puis dessus, putain dans ce pays t'en fais des km sur les bretelles. Donc on change de vallée et on monte après Carros village. On se fait la grosse rénovation chez une délicieuse Alexandra, elle a des yeux de la couleur de la côte...
Cette fois on est vide, on retourne à Antibes et c'est le drame ! Cyril a laissé son camion à son père qui fait des assistances avec Sylvain dans le Var, il a loué un Isuzu mais la benne est trop courte de 10 cm, on peut pas mettre l'escalier. D'habitude je le mets debout au fond de la benne contre le reste, là ça passe pas, ça passe pas bordel ! Faut faire deux tours ! On va à Vence c'est pas loin, 20 bornes, mais dans ce pays à la con 20 bornes c'est le bout du monde. Du monde à tous les ronds-points, des travaux de partout, c'est l'enfer pour rouler ici.
La maison est de l'autre côté de Vence, c'est à perpet'. Il est déjà 13h30 quand on redescend, on s'arrête vite fait prendre un casse-dalle dans une boulangerie là le long. Rereretour à Antibes, on charge l'escalier et on remonte, re-bouchons, re-travaux.
A 16h Cyril me dépose au camion, à la prochaine, mais pas tout de suite j'espère.
On recharge à Mouans Sartoux c'est pas bien loin, dans la zone indus' où j'étais garé hier. J'ai deux ramasses sur deux sites de la même boutique. La première usine est au bout d'une impasse, tu descends tu remontes, la cour est dans un putain de dévers, ils sont tarés par ici. Je charge...une porte, et c'est tout ! Le gars me dit : « prenez bien large en sortant sinon vous allez vous coincer. » J'ai vu oui merci, le muret et les pierres déco portent les stigmates du combat. A la deuxième usine c'est à peine mieux, les quais sont à plat mais c'est tout petit, quand tu casses tu as le porte-à-faux avant dans la grille du voisin. En fait j'ai l'explication après, un gars de chez eux à reculé dans la porte du quai du fond pour les semis, ok, mais le pire un collègue le filmait, et à diffuser la vidéo sur les réseaux. On vit une époque formidable. Ici je charge du 25 et du 70 mais le 70 est annulé. Je préviens Laurence mais il est plus de 17h, va trouver un autre lot à cette heure-là ! Je fais signer un récép'. A 17h30 je me casse.
Je galope, demain j'ai la visite du tachy, j'appelle les clients pour verrouiller le truc. A 21h je suis au Mistral à Lapalud, il reste une tite place le long du resto, franchement j'en ai plein le luc ce soir. Ceci dit les assistances sur la Côte d'Azur ça économise un abonnement à la salle de muscu.