FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Janvier 2020 Partager sur Facebook
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  • mon ombre chez Colruyt
    premier débâchage
  • Jeudi 9 Janvier 2020
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    Le local de la douche n'est pas trop chauffé, la vapeur réchauffe l'atmosphère. Un grand crème là dessus et zou ! Je passe par Vitteaux Sombernon et je reprends l'autoroute quand elle est gratuite. J'arrive à 8h à Dijon ça freinouille un peu évidemment, rien de terrible. Vu que je vide chez les ultras-pénibles de Colruyt j'ai peur de ne pas avoir fini à midi, je me prends un bout de pain à Sampans en passant. (rime riche)

    Donc à 9h et des boulettes je suis chez les chieurs, on me donne un quai de suite. Le réceptionnaire m'invite à aller attendre dans mon camion, t'inquiète petit homme je vous connais c'est que je comptais faire... Je l'ai déjà raconté mais, partout dans la grande distrib' le cariste scanne l'étiquette de la palette et c'est bon. Ici non. Le mec ouvre chaque colis d'une référence et mesure le produit avec un mètre, compte les articles par colis, puis multiplie par le nombre de colis. Ça prend des plombes, sans compter que parfois il y a des promos, là le mec appelle l'acheteur pour entrer la réf dans la machine. Des grands malades. Donc je vais me tirer un café et j'attaque un sudoku. Au bout d'un quart d'heure le gars m'appelle : il y a un problème. Je lui demande de m'en dire plus. Il manque un colis sur une palette. Ah ! Et ? Sur une palette filmée il trouve 94 colis alors qu'il en faudrait 95. Je lui explique avec tout le calme nécessaire dans ces cas-là que c'est sous le film, je n'en ai absolument rien à branler. Quand c'est fini il met une réserve sur le BL et sur le récépissé. Pas tombé de la dernière pluie je note une contre-réserve expliquant que le film de la palette était intact. Dont acte.

    Avec une remorque neuve il faut un chariot neuf. Il y a trois mois d'attente minimum donc on se fait prêter un Moffett en attendant. L'engin est à Lyon chez un concessionnaire, il faut aller le chercher demain, donc mes chers exploitants me chargent pour la capitale des Gaules.

    J'ai une ramasse à côté d'Auxonne dans le 21. Je me présente sans espoirs à 11h et demi dans une scierie. Le cariste me fait mettre en place, j'ouvre, un coup de fourches et j'ai six berceaux dans la semi. Papiers en vitesse, à midi dix je me casse. Impressionnant !

    Moi qui pensais manger à quai chez Colruyt j'ai réussi à vider et recharger un lot, je mange mon bout de pain par là le long. Nickel.

    Je rentre au dépôt, je fais le plein et je me charge deux lots. Ensuite je fais marcher mon cerveau. Ne soyez pas moqueurs, j'y arrive un peu quand même. Il me manque des rallonges de fourches et une plaque d'immatriculation pour le chariot. La CC 412 est sur le parc, je vais vider mon coffre, équerres, gummis, et le plus précieux une belle élingue pour sortir le chariot quand il est enlisé.. J'ai oublié mon balai, tant pis c'est cadeau.

    Je passe chez MAN récupérer une plaque d'immat' et je passe aux pneus. J'ai encore sept roues neuves, c'est de la connerie, juste bon pour se faire voler la roue de secours. Le bibendum me vire les roues du milieu, heureusement il a des jantes neuves sans cela je me cassais direct. Pendant ce temps je change la roue de secours, une jante rouillée dans le panier je m'en fous. A 16h je m'en vais enfin. Je pensais quitter la capitale avant le bordel, nenni ma foi. C'est même bien le bouz à Micropolis. Bon après faut se calmer, il est 4h et je vais à Lyon... No stress.

    Je finis la journée à Pont d'Ain et quand je sirote mon kir je vois arriver Fabien, mon frère de Scania. Eh ben on n'a quasi pas parlé de Scania !