| Carnet de bord de Mai 2022 | Partager sur Facebook |
Après un week-end court mais vraiment pas bien long je suis au dépôt à 6h30. Sans bouger le camion j'ouvre un côté, je descends l'escalier perché, il n'a pas bougé c'est déjà pas mal, je refais le chargement comme je me souviens. Ensuite je me mets à quai, le lot est chargé dans l'ordre des rendez-vous dans les différents magasins à Vesoul, pas le choix je vide tout dans l'ordre.
Ensuite j'attaque ma transvase, c'est le gars Bruno qui a chargé pour moi vendredi, c'est chargé nickel en plus il avait décroché intelligemment, dégrafé la bâche, viré toutes les planches, c'est pas grand chose mais ça fait plaisir. Je m'étais donné 10h dernier délai pour quitter Devecey histoire de ne pas être dans la merde toute la journée, à 9h05 je me casse. Au poil.
Je descends normal par la 83, je mange un bout vite fait à Marennes, pas Oléron hélas, Marennes vers Givors, la loose. Je quitte l'A7 à Chanas et je m'enfile sur des chemins, les numéros sur mon chemin ne correspondent à rien, j'appelle au secours, la cliente me fait un radio-guidage au téléphone, elle voulait que je vienne jusque chez elle, elle me dit : « le marchand de fioul vient jusque chez moi, votre camion est plus petit que le sien bien sûr ? » Je reste sur la route et je termine les 300 derniers mètres en chariot...et j'ai bien fait.
C'est être un goujat de dire qu'une femme a été belle, on peut avoir vieilli et être beau, regardez moi par ex...... ah non la comparaison ne marche pas. Il fait presque chaud, Catherine est en petit short et débardeur, bien sympa, je dépose sa rénovation sous un hangar, on boit le café sur la terrasse. Quand je reviens au camion la coupure de 30 est presque terminée, j'attends un peu et venga !
J'ai encore une piscine complète pour aujourd'hui à Portes les Valence, la rue n'est pas bien loin de la N7, facile. Au début la cliente est froide, limite désagréable, elle se déride ensuite. Elle me présente son frère, un baroudeur en Guzzi. On parle de moto bien sûr, je suis épaté par les autocollants sur les valises. Je n'ose pas lui dire que nous le dimanche on fait un tour de manège dans les Vosges, on mange un bout de tarte aux brimbelles et que quand on est saoulé de virages on rentre.
Je rechope l'A7 à Montélimar nord, cap au sud, je descends jusqu 'à Nîmes. Je soupe en face d'un petit gars qui me raconte que vendredi il était à Amorebieta, qu'il avait une seconde ramasse en remontant et qu'à cause du bordel il est arrivé trop tard. Étonnant non ? On n'était probablement que deux Français dans le boxon de Bilbao vendredi et on se trouve là.