FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2022 Partager sur Facebook
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  • récap de la semaine
  • Vendredi 9 Septembre 2022
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    Réveil 5h à l'ouverture, déjeuner et douche comme d'hab'. Un peu avant 7h je suis au dépôt, Je vide mon lot de Vesoul sur le quai ensuite je pose l'autre lot par terre dans la cour. Je vais décrocher la vieille 412 pour reprendre la mienne et je recharge mon lot espagnol. C'est écrit en trois lignes mais ça prend un bout de temps quand même. Je passe au gas-oil et le dépôt s'anime. On prend le temps de boire avec Nico puis avec Céline.

    Avant de monter à Valdahon je passe à la halle, Nico justement a reçu mon garde-boue, une bavette et les fixations. J'ai éclaté début août et c'est pas une queue de lézard ça ne repousse pas tout seul, c'est con.

    Pas trop de circulation à Besac' j'arrive facile à Valdahon. Parfois sur les chantiers tu passes deux plombes à trouver le bon gars qui veut bien ta camelote, ce matin il ne sont que deux et de la même boîte. D'entrée celui qui semble être le chef me dit qu'il va falloir attendre 45 min avant de vider, le Maniscopic s'est mis en mode régénération. 45 minutes au ralenti accéléré et faut toucher à rien. Je sais qu'il y a une régénération sur ces cochonneries de Mercedes mais les engins de chantier je l'ignorais. Pas grave j'ai mon chariot, je viens de me charger, je veux bien revider. Quand on signe les papiers le gars veut signer le premier CMR : « ah non ça c'est le CMR espagnol, faut pas que tu saches que ça vienne d'Espagne. » Là il me répond qu'il est ouvrier qu'il n'en a rien à branler de savoir d'où vient la cam. Je sais, bien évidemment. Les discrétions commerciales c'est toujours de la foutaise. D'autant que le second CMR et le BL français sont écrits en espagnol : bultos acero albaran...Bref, faut pas chercher à comprendre.

    Je descends de la montagne direction Audincourt, je vais manger au resto de ma chérie et je bricole mon garde-boue. Il est brut évidemment, après percer dans du plastique c'est pas un truc de fifou non plus.

    A 14h30 je suis à Seppois, Fabrice charge un Portugais, qui parle super bien français d'ailleurs. Ensuite c'est mon tour, je suis le dernier de la semaine. Chargement facile, ensuite je vais faire les poubelles. Une machine perce les trous du skimmer du refoulement, je récupère les petits disques de tôle. L'idée n'est pas de moi mais de Marc, en perçant au milieu ça fait de super rondelles pour les garde-boues. Ferai ça demain comme dit Gaston.

    A 16h30 je pose le camion à Bourogne, bon week' à toutes et tous, le ciel vous tienne en joie.