Carnet de bord de Janvier 2023 | Partager sur Facebook |
Vendredi quand j'ai demandé à Cyrille ce que je faisais il m'a répondu : « viens à 8h, on boit le café et on avise. » Généralement j'ai toujours la banane quand je retourne au boulot, ce matin encore plus. Un peu avant 8h je pose la 208 je ne balance pas mon sac, je prends le temps de ranger mon bazar dans mon « nouveau » camion. Je vous préviens tout de suite, du Scania vous allez en bouffer. Ce taxi je l'avais vu en vitesse, mais c'est vrai qu'il n'est pas trop moche. Cyrille me donne le boulot, j’attelle ma semi et je file.
Premier chose, je passe chez Scania pour récupérer un cordon électrique 13 broches. Christophe, l'ancien propriétaire avait une vieille remorque donc ça va avec les vieilles prises blanche et noire. Avec les semis récentes l'essieu auto-suiveur ne se bloque pas avec ces cordons, donc ça recule en crabe, déjà que je ne suis pas doué...
Avec mon cordon neuf j'ai facile à reculer dans la porte chez Tillet, on charge 3 lots, dont 1 à vider pas loin. Je demande à Nico de serrer, je recharge un demi-camion après. A 10h pile c'est fait je vais vider dans le premier bled du 70 juste après Devecey. Là je tombe sur une jeune femme, délicieuse, mais débutante sur le Fen. Je me permets de lui donner un conseil pour sortir les bobines, elle me remercie pour le conseil. Ouf je ne suis pas passé pour le gros con de service. Elle me vire les 4 palettes, le chargement de devant va pile poil au deuxième poteau, ça va le faire.
A midi dix je suis à Dijon, il n'y a pas un chat, les caristes sont en pause, je m'inscris et je vais prendre mon premier repas en 500 S. Eh bien non, ça ne change pas le goût de la soupe, c'est un peu décevant.
A 13h on me fait mettre au quai 6, en une grosse demi-heure c'est chargé. Ce lot n'est à vider que demain matin à Loriol, autant dire que j'ai le temps, je descends à l'économie.
Je frime à 85 avec mon gros Scan, tout le monde me double, je suis bien. Je sors à Chalon, N6 jusqu'à Mâcon puis idem à Chanas. Pas certain que j'arrive en 4h30, c'est con de tenter le diable, je fais une coupure vers Valence.
Je prends mes marques, même si le changement n'est pas aussi violent que la dernière fois où je passais d'un Panzer de Rommel au R, il faut s'habituer quand même. Je me suis surpris à tirer sur le levier de frein de parc alors qu'il est électrique...
A Loriol je fais le petit crochet pour aller voir la base Intermarché, elle est toujours là, je croyais qu'ils devaient déménager. Visiblement ce n'est pas encore fait. M'en vais couper au Disque Bleu, on se revoit demain les mousquetaires.