FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • il était temps
    ça vide vite
    à l'ancienne frontière
  • Jeudi 10 Octobre 2019
  •  

    Au café je tombe sur le Manouche de chez Cordier/ BC Express désormais. Il fait toujours son tour de Pays de Loire en multi-clients, il bourre toujours le porteur. Son boss est tellement content qu'il lui a acheté un Daf 530, en porteur 6 roues ça le fait.

    Au rond-point de Bonbouillon je vois arriver un Man et pulvé qui me dit quelque chose, gros coup de klaxon pour attirer l'attention du gars. On boit le café au resto juste là avec Lagaffe en vitesse. Je suis pressé je le laisse à ses préoccupations téléphoniques.

    A 9h et demi je suis chez Mécano Services pour mon auto-vireur. C'est vraiment la fin il refuse de se bloquer, je n'ai pas arracher la porte du garage c'est déjà pas mal. Le poumon est tout pourri, découpé par la rouille. En un quart d'heure c'est réparé, me vlà reparti pour 7 ans. Ou moins...

    Après ça je vais vider mon lot dans la zone à côté d'Easydis. Le chef de la boutique est tout content, son client m'a annoncé pour 11h, je suis en avance, il attend la cam'. Je n'ose pas lui dire que son interlocuteur lui a raconté du pipeau. Comment il pouvait savoir ?

    J'appelle Cyrille, il me fait revenir à Devecey. Je fais le plein et je me charge une bâche de piscine, pas une Waterair, une marque à la con qui passe par Tred'chariot.

    J'ai largement le temps, je passe par la campagne, je mange un bout au calme vers Rioz. Quand j'ai l'estomac plein je réfléchis mieux, je me dis que j'ai le temps de déposer la Solaé que je traîne depuis lundi. Ce n'était à vider que demain mais chez Laily ils s'en foutent, un coup de Fen et zou !

    De là je ne vais pas remonter à l'autoroute, je coupe par le Sundgau et l'ancienne frontière. Bé oui, l'ancienne frontière, nous on s'est battu comme des lions pour ne pas être Prussiens.

    Du coup je n'ai pas un centime d'autoroute depuis Besac'. Cyrille m'appelle : « la cliente est chez elle, tu peux y aller. »

    Je m'enfile dans les rues d'Habsheim, c'est étroit, je fais le tour, je ne trouve pas la solution, enfin si, je remonte la rue en sens interdit sur 100m. J'en parle à la cliente, elle me dit que c'est récent et que tous les camions le font, pas d'autre choix. Je lui déchrge sa couverture. Je vois dans le jardin une Céline 8 avec un Roman granité. Non elle me dit que c'est une 9. Merde, c'est pas pro. Je dépose la couverture, on papote, elle a trouvé ça sur le net, bien moins cher. Ma foi, le soleil brille pour tout le monde.

    Ne me reste plus qu'à me rentrer, c'est pas la bonne heure pour traverser Mulhouse. Ici aussi c'est les travaux perpétuels sur l'autoroute. J'esquive le péage par la 83, normal. A 18h30 je pose le camion à Bourogne.