Carnet de bord de Avril 2024 | Partager sur Facebook |
Café, gros pain-beurre, douche, à 7h et demi je file. A peine un quart d'heure de route et je suis dans un lotissement tout neuf. C'est relativement large, quand les arbres plantés dans les angles auront poussé on en reparlera. Cliente et son papa bien sympas, un café là-dessus et je referme la cabane.
Là faut que je roule un bon bout, jusque dans les Landes, Lombez-Samatan, Gimont Auch Nogaro, j'aime bien cette route. J'appelle le client de 13h pour verrouiller le truc, en discutant il me dit que ça l'arrangerait si je venais du temps de midi, il éviterait de prendre une demi-journée de congés. Oh ben tu penses ! Bien sûr que je viens ! A midi moins le quart je m'enfile dans une longue impasse qui part dans les champs, c'est à peine plus large devant la maison. Pas le choix pour repartir il me faut reculer un bon km, au bout de l'impasse c'est une patte d'oie, à nouveau pas le choix je pars à l'envers, je trouve à me retourner à 2 ou 3 km, ça va encore.
Je m'arrête manger sur la route d'Orthez. A 15h je suis à Urcuit, bled pas facile, rien de plat. Je recule dans un petit lotissement, ça patine tellement que ça grimpe. Je livre une grosse piscine chez une jeune femme qui pourrait être jolie mais ses parents ont oublié de l'envoyer chez l'orthodontiste, elle n'a pas les ratiches du regretté Shane Mac Gowan faut pas exagérer mais voilà.
Je saute de l'autre côté de l'Adour, enfin, à vol d'oiseaux, en camion il faut passer par un pont c'est mieux, je vais donc tourner à Urt. Pas de surprise, la rue est étroite bordée d'un fossé de chaque côté, impossible de stationner là. Sur Maps j'avais vu un dégagement mais la photo doit dater, maintenant il y a un point recyclage, c'est mort. Le client me déconseille d'aller plus loin, selon lui c'est difficile de se croiser à deux bagnoles. Il exagère, les arbres sont penchés mais il n'y pas de difficultés, je vais faire demi-tour au bout, je reviens sur mes pas et je trouve à me garer au bout de la rue à 300m. Le client est un râlougnougnou, il se plaint, pleurniche. Je fais mon truc. Ciao.
A 18h30 je suis garé à Biaudos, il était temps, le parking est tout petit, les places sont chères.