| Carnet de bord de Juillet 2023 | Partager sur Facebook |
Je commence à 1km500 du resto à St Jean de Védas après mes éternels café-douche. J'y suis à 7h30, le quartier est tout petit, je passe déjà un moment à me remettre dans le sens de la sortie. Je livre une Corinne qui a oublié l'amabilité sur sa table de nuit, en plus elle est tatillonne, j'ai fait le contrôle deux fois, elle m'a saoulé ! Faut rester zen, les chauffeurs Waterair on a été dressés pour ça, mais j'arrive aux limites là...
Après je vais à Lespignan, après le dépôt Napoly ça descend en direction du patelin, je laisse filer, c'est là que deux mobylettes bleues me doublent, c'est une route à 60 pour nous, mon compte est bon : prénom du père, nom de jeune fille de la mère. Je connais la procédure. Bah non, ils clignotent et s'enfilent dans un chemin. Enfin, ils s'enfilent dans un chemin, j'en sais rien, ils s'enfilent SUR un chemin oui. Je dépose une rénovation chez un gars, c'est tout le contraire de la première : « j'y connais rien, je vous fais confiance. » Tout de suite c'est moins pénible.
Ensuite je vais à Maureilhan, c'est à côté. Là c'est gros tas de merde dans la cour, je déplace le bordel avec mes pieds pour éviter de crever un pneu de l'engin, impressionnant !
J'ai perdu du temps ce matin à SJV mais j'ai bien rattrapé, j'ai le temps de manger un bout. A 13h je suis à St Nazaire d'Aude. Je vais livrer un petit short en jean's, dedans il y a une trentenaire blonde, polonaise ou quelque chose comme ça vu son accent. Elle me semble mariée mais bien des prétendants ont dû venir chanter la sérénade sous son balcon. Pas chiante, je laisse tout au bord du trou, elle s'en débrouille me dit-elle. Ben écoute ça m'arrange bien.
Après je vais me débarrasser du distributeur à pizzas dans la zone commerciale de Perpignan nord. J'appelle le gars un quart d'heure avant pour qu'il soit à son atelier, mais non c'est pas un atelier, c'est un coin de trottoir, il va remettre le zinzin en route. Il trouve une rayure sur l'écran, il commence à discuter, je frotte avec le doigt ça s'en va. De toutes façons, je ne suis pas un lapin de trois semaines j'avais blindé le récépissé avec toutes les mentions possibles : « matériel non emballé, non protégé... » etc...
Pas mécontent je file direction le sud, ce soir faut absolument que je finisse mes heures au mieux. J'ai coupé 15 à Perpi, je finis les 30 avant Barcelone. Je passe la capitale catalane à 18h, ça roule à peu près, sauf vers Barbera mais c'est normal. J'écris au concessionnaire du Levante pour m'annoncer, il ne répond pas. Bon. Une heure après j'appelle : messagerie. Je sais que c'est pas un fou du téléphone mais quand même. J'ai pas le choix, on verra demain. A 20h30 il répond enfin : « ok, on se voit là-bas.» C'est pas un roman mais c'est assez pour me rassurer.
Bien sûr je passe mon temps à combiner et recombiner mes heures, à Torreblanca je prends la route qui monte à l'aéroport, quand l'AP7 était payante tout le monde sortait là, il n'y a plus un chat désormais mais avant Castellon les restos subsistent, il y a même du monde. Garé il me reste 1 minute de volant, tip top mon histoire.