| Carnet de bord de Septembre 2024 | Partager sur Facebook |
Comme tous les matins c'est café-douche, quand je veux payer j'annonce à la serveuse : un grand café, un pain aux raisins, une douche. Elle tape sur la caisse, ça sort 2€10. Je lui dis qu'il y a un problème, elle me répond que non. Ma foi, j'ai été honnête , s'il n'y a rien qui lui semble bizarre ce n'est pas de ma faute. Je reviendrai, pas pour la cruchitude de la serveuse mais j'ai fort bien mangé hier soir... et le petit déj' n'est vraiment pas cher.
Juste avant 8h je suis à Bessières, pas facile d'arriver, il faut slalomer entre les interdictions, même si pour moi le slalom se résume souvent à une ligne droite. Devant la maison il y a des cailloux ronds, au début ça tient, là où il y a du passage mais au bout c'est épais je manque de m'enliser. C'étaient les margelles, le plus lourd, pour le reste il va devoir se débrouiller. Je pose les tôles et l'escalier au mieux. Quand c'est fini je lui réclame un chèque mais il a fait un virement entre-temps, j'appelle Philippe à la log, il confirme, je suis couvert.
Ensuite je roule un peu, jusque dans le Gers. Je livre chez une forte femme, sympathique avec moi mais on sent qu'elle sait ce qu'elle veut, son gars ne doit pas avoir la voix au chapitre. Ou alors ça doit faire des étincelles mais je m'égare, je ne vais pas me lancer dans la psychologie du couple. J'accepte un café et un chèque puis je file.
A nouveau je roule un peu, jusqu'à Pau, en passant par Trie sur Baïse j'évite l'autoroute. En chemin je finis mon bout de pain au levain de seigle.
A 14h je suis à Lons, ici c'est Lons tout court, pas le Saunier. Je dépose une réno chez une mémé tout juste aimable. Pour aujourd'hui il me reste une piscine complète à Denguin, oui le bled où il y avait deux routiers, désormais fermés les deux. Misère ! La rue est coupée par la voie ferrée et un pont très bas, heureusement la maison est avant le pont, et miracle, j'ai de la place pour faire demi-tour bien avant. La pluie menaçait depuis un moment, il flotte dès que j'ai fini, c'est ce qui s'appelle avoir du bol.
La semi s'est bien vidée, je n'ai plus qu'une piscine demain dans le 47. Venga ! Oui mais mollo, la route est bien mouillée je ne fais trop le mariole. Jean-Charles m'appelle, on savait qu'on était les deux dans le coin, il recharge demain la menuiserie, on se retrouve donc au RPA à Marmande, nickel l'histoire.