Carnet de bord de Mai 2019 | Partager sur Facebook |
A 7h je suis au dépôt je balance mes affaires dans le bel angevin et je vais garer le Cubo. C'est fabriqué où les Cubo ? J'allais pas dire je vais garer le beau turinois !
Pour 8h je suis à Dôle dans la grosse fabrique de palettes qu'on voit depuis l'A36. Un gars de chez Mielczarek est devant moi. Avec mes idées toutes faites je me dis qu'il charge pour Epinal ou Bourgoin Jallieu, que nenni, il charge pour la Pologne. Bim ! Un Polonais qui charge pour la Pologne. C'est le même cariste qui vide et charge les camions, pendant qu'il vide Piotr, Pierre a le temps d'ouvrir et enlever les sangles.
A 9h et des boulettes je me casse, j'appelle chez Scania, mes nouveaux amis, pour ma sellette. J'ai pas pris rendez-vous, je pense me faire blackbouler : « Venez quand vous pouvez, pas de soucis. »
J'ai pas l'habitude pour ça non plus, chez Mercedes ça va jamais. Le temps de boire un café et de remettre mes ailes, la sellette est reculée de 2 trous, 10cm quoi. J'espère que ça va aller. Le chef d'atelier me dit qu'au pire on peut changer les pieds de sellette. A suivre.
J'ai le temps de passer chez Fèvre, j'ai un coup de cutter dans chaque rideau et j'en profite pour faire poser une rustine sur le toit. J'ai un petit accroc, dû à une branche probablement.
Matinée nickel, j'ai réussi à faire tout ce que je voulais.
Je passe manger un bout chez ma chérie viteuf'. A 2h et demi je suis à Seppois. Chargement classique, tout ne passe pas au sol, on met un cadre pour gerber et c'est réglé.
Je repasse par Besançon, la messagerie sur le Transics ne fonctionne pas, je m'arrête chez Estienney. L'électricien est parti tester une bagnole, ils sont agréés pour les taxis aussi. Pas grave j'avais une coupure de 30 à faire et des récép's à remplir.
A son retour le gars bricole dans la planche de bord et la boîte à fusibles, à 18h15 il me dit que c'est bon. C'est bon mais pas pour sortir de Besac'. C'est même bien le bordel, l'heure tourne.
Je pensais descendre jusqu'à Pont d'Ain mais ce sera bien trop tard, rien ne presse, fin de mission chez le roi des ficelles à Montchauvrot. Je tombe sur Jérôme, mon jeune collègue piscineux, on ne se connait pas beaucoup, rien de tel qu'un kir et un repas pour faire connaissance.