Carnet de bord de Janvier 2020 | Partager sur Facebook |
Ce matin je vide sur un chantier et bien sûr le numéro que j'ai sur les papiers sonne dans le vide. J'ai rendez-vous à 9h, à moins le quart je suis sur le chantier de la future clinique du Pays de Montbéliard. J'appelle un numéro de fixe, une secrétaire me dit qu'elle m'envoie quelqu'un. Mouais je m'attends à poireauter des plombes mais non dans le quart d'heure deux types arrivent. Je descends le chariot on commence par les palettes, puis les tubes. C'est là que je vois arriver Sevket. Il a vu le camion en passant, il vient m'embrasser. Il me raconte ses pépins de santé et il file chez le toubib, putain quelle vie le pauvre. Retour à mes tubes, les gars n'ont pas beaucoup avancé. Il y en a quand même pas loin de 300 ! On vide à deux endroits. Quand on a presque fini deux autres mecs arrivent pour donner la main. C'est la cavalerie dans Lucky Luke. Il est 11h et demi je vais vite manger chez ma fiancée.
A 13h je suis à Seppois, il y a du monde devant moi, Marc et Joël, c'est des vieux ils vont vite. J'ai eu le temps de pointer mon voyage, à mon tour il n'y a plus qu'à charger. 16h je me casse.
Juste avant la nuit je suis à côté de Rougemont. J'aime bien être dans le sens pour repartir avant le noir complet mais là ça va pas, il n'y a pas bien de place. Le client appelle un pote, le gars se radine avec un tracteur, il emporte les tôles dans le champ derrière, pareil pour l'escalier. Je préfère à cette saison qu'un tracteur y aille plutôt que mon tacot et ses petites roues. Le client est un inquiet, il me pose une question, n'attend pas la réponse mais en repose une autre. Obligé de lui demander de m'écouter, il comprend enfin mes explications. J'inaugure mes super-feux à led pour reculer dans le chemin, nickel.
Je fonce à Audincourt, ma chérie a besoin de moi ce soir, je me gare en vrac dans la zone.