FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Montpellier
    du lourd !
  • Mardi 13 Avril 2021
  •  

    Café-croissant, de boulanger pas du Metro premier prix, douche et zou ! A 8h je suis à Clarensac chez un prof d'EPS bien sympa. Il me dit qu'il a le temps de bricoler, il ne va pas retourner au taf de sitôt. Il m'offre le café pendant qu'on fait la paperasse, tout bien.

    Après je vais à Lattes, j'aime pas bien ce coin Mauguio Lattes Pérols, c'est toujours des lotissements à la con, étroits avec des arbres et des bagnoles mal garées. Ce matin je n'échappe pas à la règle. Je me fais bien un peu chier, faut reconnaître. On passe l'escalier par dessus le mur d'enceinte, à deux on se fait une grosse couille, on le pose dans le trou, content. Là le client me dit : « oh je regrette, j'aurais dû le laisser dans l'entrée. Il va me gêner ici. » J'ai un arrière-goût de meurtre dans la bouche... Je m'inquiétais pour sortir du quartier vu les zigzags que j'ai fait mais c'est fastoche, un coup à gauche un coup à droite et je me retrouve sur une avenue. Cool.

    Je mange un bout vers Béziers et à 13h30 je suis à Autignac. Je me souviens être venu il y a peu chez un vigneron, à l'entrée du pays à droite, au calvaire à gauche. Jusque là c'est facile. L'adresse du client c'est : « chemin de ronde ». Dans un vieux village du midi de suite tu te dis que ça pue. Je vais voir à pied, et effectivement ça craint. Pas la peine de faire le malin, il y a 5 ou 600m, kit escalier pas de margelles, j'y vais en une seule fois avec mes rallonges de fourches. Je vois rien faut rouler en marche arrière, j'ai pas chopé de torticolis, tout va bien. Ici aussi le client me demande pour descendre le Pacio dans le trou, c'est pas mon boulot m'enfin, je suis bien brave. Ou bien con peut être. Lui ne me dit ni merci ni merde. Donc je confirme, je suis bien con.

    Ma dernière livraison française est à Pia, à l'entrée de Perpi, sur l'avenue qui vient de la N9, donc bien roulante, très roulante. Le trottoir devant la maison est très large, j'évite de me faire couper en rondelles par les caisseux de passage.

    Je m'arrête comme d'hab' à La Jonq' pour les clopes de Martine et je vais souper à la Sol. Je ferme le camion à clef bien sûr, machinalement je vérifie la porte passager et oh putain ! J'ai crevé ! Le pneu avant droit est bien écrasé. A Pia j'étais garé dans le bon sens, il n'y avait rien. Je suis tout près d'un garage Euromaster, quand j'arrive ils baissent le rideau. Merde ! Il doit être bien crevé, le temps de faire le tour du parking, il est carrément à plat ou presque. Je demande quand même au mec, il me dit : « demain matin 9h, sinon c'est Michelin 24/24. » L'assistance Michelin ça va nous coûter un bras. J'appelle Pauline, elle me demande ce que je compte faire. Michelin h24 ils vont nous vendre un pneu en or, laisse tomber. Une photo vaut mieux qu'un long discours, j'envoie un whatsapp à Pablo et à Lorenzo. A Tarragone il me dit de le prévenir une heure avant, et le Basque me répond : « no te preocupes ». Ça fait plaisir de travailler avec des mecs pas cons, heureusement.

    Je coupe devant la porte des pneumologues et je vais souper en face, à la Sol. Poisson à la plancha, parfait , avec un coup de vino tinto pour me remonter le moral parce que quand même ça me casse les couilles.