FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2023 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 13 Septembre 2023
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    J'ai une chance insolente, ici il n'y a qu'un chiotte et qu'une douche, le matin ça bouchonne, à 6h il n'y a personne, parfait. C'est pas que je sois vraiment pressé mais je dois traverser Pau et ses mille ronds-points, je tiens à passer avant le bordel.

    A 8h je suis à Oloron Ste Marie, personne à la maison, ça commence mal. Je téléphone, messagerie. Mouais. Je demande aux voisins : les voitures sont là, ils devraient être là. Bon, je tambourine à la porte à la manière de la Gestapo, un type les yeux en trou de pine vient enfin m'ouvrir. Il a le réveil laborieux, tout juste aimable. Je lui dépose sa baignoire et je file.

    J'ai une rénovation à Urrugne ensuite. La rue des clients grimpe sec sur la colline, c'est mouillé, ça patine et ça s'arrête. Je dépends le chariot je le monte au sommet et je redescends à pied fatalement. C'est encore juste, j'ai pourtant deux palettes de margelles sur l'essieu moteur. Un vieux en bagnole s'arrête, il me dit que sous la pluie c'est impossible de monter en camion. J'avais remarqué oui merci. Je reprends un peu d'élan et ça le fait. La maison est un bon km plus loin. Quand j'ai fini je demande conseil au client pour repartir, « ouhhh ! » Me vlà rassuré... Il me dit que je n'ai pas le choix, au bout du chemin il y a un carrefour, je dois impérativement prendre à droite, pas sûr que ça tourne selon lui. Mouais mouais. En fait je trouve un petit carrefour 200m plus loin, en montant dans l'herbe j'arrive à me retourner. Le problème c'est que je ne saurai jamais si au bout ça tourne...ça me tracasse...

    J'ai rendez-vous à 13h à Saint Sébastien avec Lorenzo, je l'appelle en chemin, il me dit que non c'est 13h à Vitoria. Ben non ! Il a prévenu ses clients comme ça. Pas grave, un sens ou l'autre je dois monter à Vitoria. Sauf que je dois faire une 30, c'est balot, alors qu'à St Sébastien ça passait.

    Donc je coupe 30 en haut de l'Etxegarate. A 14h je suis chez un footballeur professionnel paraît-il, il a joué en première div à Santander, là il vient de signer à Vitoria, en Pro D2 si j'ai bien compris. Visiblement il n'a pas le train de vie de M'Bappé, sans être dans la misère faut pas déconner. Je dépose une grosse piscine bien chère, avec Lorenzo on se fait une grosse couille en portant l'escalier jusque derrière la maison.

    Quand c'est fini on redescend à la frontière, avec ces conneries il est 15h passé et on n'a pas mangé. On s'arrête à San Roman, à côté de chez Primafrio, menu du jour en vitesse.

    Un peu après 17h on est à Donostia, c'est pour frimer, c'est le nom basque de San Sebastian en fait. Notre rue est dans un quartier résidentiel, un coup à droite, un coup à gauche, on serpente dans un dédale de rues, jamais je ne ressortirai de ce truc ! Je me gare le long d'une ligne jaune, tout pour plaire, si les flics passent je suis bon... Autant dire que je ne traîne pas trop. Salut Lorenzo, à la semaine prochaine.

    J'avoue je me faisais un peu de soucis pour repartir, au bout de la rue à gauche, je longe un cimetière et je tombe sur une 4 voies ! Un miracle !

    Je sais depuis hier qu'on recharge dans le 40, j'ai toujours mon bidule de Toulouse, j'avais demandé à Laurence de me trouver du fret pas fragile pour poser le zinzin dessus. On recharge des panneaux comme on a déjà fait, c'est pas fragile, enfin si, mais c'est pas des chips on peut poser un truc dessus.

    M'en vais couper à Biaudos, c'est mon point de chute du mercredi.