Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Mes derniers clients ont demandé une livraison à 7h, donc après mon petit déj douche je suis à 7h moins 10 à Salses le Château. Le lotissement me semble bien étroit, je vais voir à pied, ça va, je me gare en face de la maison. Le client sort à ce moment. Je pose les colis et les tôles dans le garage. Pour l'escalier je lui fais démonter la clôture, c'est ces nouveaux trucs, des planches en alu glissées dans des poteaux. Ça fait moins haut pour virer l'escalier des fourches. Le gars est content, il paye le café et zou !
20 minutes plus tard je m'inscris à Cases de Pène, un habitué est à un quai, l'autre quai est pris par un porte-conteneur espagnol. J'attends mon tour. C'est bien un peu long l'affaire, je valide une 45. 23 palettes pour 27t600, c'est lourd le calcium. Quand c'est chargé je m'enlève du quai évidemment, j'avance d'une vingtaine de mètres pour fermer mes portes et embarquer le chariot. Je vois un gars de l'usine en orange fluo qui coure à côté de la cabine en faisant de grands gestes. Qu'estcekimeveutceconlà ? Je descends voir... Putain ma roue de secours s'est fait la valise ! Le panier a cassé, la roue est tombée sur le goudron et j'étais en train de la pousser avec le premier essieu ! Sans déconner ? En fait le panier est fait en tube carré tout fin, c'est pourri par la rouille. La remorque n'a que 6 ans, c'est incroyable. Je pense que c'est le Fen qui a fait trembler la semi, ça a cassé à ce moment. J'imagine même pas si ça avait cassé sur l'autoroute à 90 à l'heure... Purée la frayeur après coup. Je me couche sous la remorque et je vais chercher l'objet du délit. Heureusement j'ai le Moffett, chargé complet je mets la roue debout aux portes, ça passe ric-rac, une sangle pour ne pas que ça bouge et venga ! J'appelle Pauline pour lui raconter l'histoire, elle me dit qu'on a déjà eu le cas avec une Fruehauf aussi, c'est bien devenu de la merde. Avant le panier était en fer en équerre, pas en tube creux. Fin de l'anecdote mais je suis bien contrarié.
Je m'arrête à l'AS24 à Narbonne, il y a du monde, je contrôle ma sangle et les ferrailles restantes du panier, rien n'a bougé. En revanche rien n'a bougé non plus dans la file d'attente, je me casse. Je vais compléter le plein à Baillargues.
Il est largement plus de 13h quand je m'arrête manger, le bout de pain 5h30 est loin. Je mange vite fait pour ne pas remettre le truc à zéro. Comme d'hab je sors de l'autoroute à Piolenc pour reprendre à Montélo sud. Les 4h30 m'amènent juste après, vers Loriol quoi !
J'attaque Paul Bocuseville à 17h15, on est d'accord c'est pas la bonne heure. Maps me conseille de faire le grand tour, bon allez. C'est pas plus mal que si c'était pire.
Un peu avant 20h je suis à Montchauvrot, je vois le camion de Sylvain mais il est déjà au dessert, ça ne nous empêche pas de discuter un peu.