Carnet de bord de Décembre 2021 | Partager sur Facebook |
Café, croissant pas bon, douche, zou ! Le contournement de Montauban par le bas se fait bien, à 8h et quelques je suis à Lizac. J'avais préparé l'itinéraire, c'est interdit aux 3t5 mais sauf riverains, j'y vais la fleur au fusil. Je fais 2 ou 3km sur le chemin, je pensais que c'était plat par là mais j'arrive en haut d'un genre de falaise, je vois à mi-hauteur un lacet serré, c'était pas dans le plan ce truc, je vais voir à pied. Bé ça va pas du tout, le lacet est bien trop serré, impossible de serrer de l'autre côté les paysans balancent leur merde dans le ravin, il y a une montagne de pommes. Je me vois appeler un dépanneur en disant que je suis enlisé dans un tas de pommes pourries, on ne me croira jamais. Bon ben je recule pas le choix. A un moment je me fais rattraper par un paysan en fourgonnette, sympa je descends je lui propose de passer au prochain dégagement. En réponse il m'engueule. Je lui explique que je suis dans mon bon droit et ...ah mais c'est ça, il pue ! Il porte un pull troué, un jean qui tient debout tout seul et il pue c'est une horreur. J'abrège la conversation. Je recule jusqu'à la grande route puis je fais tout le tour du pays et je me retrouve devant la cour d'un monteur Waterair. Purée c'est con si j'avais su, pas de regrets je n'avais que le numéro de la cliente, je ne pense pas qu'elle aurait su m'expliquer où se trouve le local du poseur.
Ensuite je vais à Donzac chez des Portugais bien sympas. Ils viennent de racheter la maison, il va monter sa piscine dans le trou d'une ancienne, il m'explique le topo de rénovation de la maison, travaux pharaoniques.
Je suis pas trop en avance mais je prends le temps de manger. Pour 14h je suis à St Paul de Baïse, j'essaye d'appeler la cliente elle est toujours sur messagerie. Merde. Le hameau est au sommet d'une colline, j'essaye mais c'est trop étroit, je recule jusqu'à une ferme en bas que j'avais repérée. Je vois un pépé vers le corps de ferme, je vais lui demander si je peux stationner chez lui, il s'en fout. Parfait. J'arrête la factrice en Kangoo et je lui demande si elle connaît ma cliente. Elle m'explique que ce sont de nouveaux arrivants, c'est pour ça que le papy ne connaissait pas. Ici aussi le gars retape une ancienne bâtisse, c'est bien gadouilleux.
Pour aujourd'hui il me reste encore une rénovation à Sorbets, à côté de Nogaro. Problème je n'ai aucune adresse, le téléphone est sur messagerie. Je roule jusque devant la mairie du bled, j'espère trouver quelqu'un. Et effectivement un employé municipal me parle d'un garagiste qui a racheté une maison avec une piscine abandonnée, oui ça peut être ça. Je m'enfile sur un chemin, je ne vois pas de piscine, je recule et je me gare dans la cour d'un domaine. Je vais voir le cariste, je peux me garer là il s'en fout. D'accord mais je fais quoi ? Je me souviens que l'employé municipal m'a parlé d'un garage, je tape garage à Nogaro sur Google et bingo ; au premier dans le message d'attente au téléphone j'ai le nom du client. Putain ce qu'il ne faut pas faire ! Le gars se pointe dans les 10 minutes. Heureusement parce que le jour descend déjà. C'est la journée mais lui aussi retape une vieille maison avec une piscine Waterair abandonnée depuis une dizaine d'années paraît-il. Je le livre en un seul voyage, un contrôle, un chèque et c'est plié.
J'avais prévu d'aller couper à Souprosse mais je passe devant chez Bibiche à Bordères, c'est fermé. Je le savais mais je voulais en avoir le cœur net, c'est une institution qui est morte. C'était un vieux truc, on mangeait dans leur salle à manger, c'est triste. Donc je file chez Sissouille, il reste deux places sur le parking, il était temps.