Carnet de bord de Septembre 2023 | Partager sur Facebook |
Le patron a des faux-airs de branleur rigolard mais il est sérieux, à 6h quand je tire les rideaux le troquet est allumé. Café pain grillé beurre douche et zou !
A 7h et quelques je suis à Tyrosse chez Séripanneaux. Il y a un camion dans chaque travée, je suis le prochain. Ça me laisse le temps de me préparer, sangler mon bidule toulousain sur une palette, sortir sangles et équerres. Le cariste est tout seul mais bien efficace. Il charge le premier camion, quand le chauffeur tire la bâche, il attaque le second, pareil quand le premier camion sangle, aucune perte de temps. Il faut une petite heure quand même. Le premier sort je prends la place, le gars me pose deux paquets, ça monte haut, je n'aurai jamais la place pour remettre ma palette, pfouu je vais en faire quoi de cte merde ? Le cariste finit le deuxième camion, il revient vers moi, il me fait mettre le rideau à l'avant. Coup de bol j'ai des grands paquets, le cariste fait un Tetris mais il reste un trou aux portes. Au poil! Je sors, je monte discretos le machin sur le bois, nickel.
La boulangerie au coin de la zone est ouverte, je vais me chercher un joli « complet épeautre » bien appétissant.
Je passe Bordeaux du temps de midi, au calme. Vous n'allez pas me croire, mais je n'ai doublé personne sur la N10 !!! Pire, je n'ai pas doublé non plus entre Angoulême et la fin de 4 voies dans la nouvelle interdiction. Je ne sais pas ce qui m'a pris, un moment de faiblesse ? Ça peut arriver à tout le monde, ne me jugez pas.
Je me fais une ou deux petites coupures par ci par là. Ce soir il y a match, faut pas que je chie dans la colle. Mes 10 heures finiraient à 22h30, pas grave, on verra ça demain.
A 19h30 je suis au Tom Bar, je vais manger vite fait, j'écris ces quelques lignes avant 21h, faut être organisé.