FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2025 Partager sur Facebook
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  • le Haut Jura
    et mon pain ?
    2025 km comme l'année
  • Vendredi 14 Mars 2025
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    Sur les coups de 8h je suis au Gedimat de St Lupicin, j'ouvre les deux côtés, le cariste attrape ses huit palettes, en même pas une demi-heure c'est livré refermé. Je traverse par la montagne, sauf qu'à un moment je reste sur la grande route mais fallait piquer à gauche, je me retrouve sur la route de St Laurent en Grandvaux. Je m'arrête pour regarder l'atlas Michelin, par ici tu te retrouves vite sur une route trop petite, j'ai du bol 4km plus loin je retombe sur mes pattes.

    En deuxième j'ai le Gedimat de Perrigny. Ici c'est pas la même chanson, c'est pas le cariste qui fait tout, faut passer au bureau, récupérer un papelard, vider, retourner au bureau. Le réceptionnaire est un débutant, il me vide mais il trouve qu'il manque des trucs. Ah ? Écoute moi j'ai une lettre de voiture de 10 palettes, je t'en livre 10. Ce qu'il y a dessus, les produits les codes c'est du javanais, je m'en tape. Il va voir son chef et revient, c'est tout bon.

    Cyrille m'avait dit de l'appeler une fois vide à Lons, il me reste 6m de plancher c'est pile poil ce qu'il faut ramasser à Vaudrey. Venga ! Je suis chez Profil C vers 10h30, la délicieuse Stéphanie m'envoie au bâtiment rouge, il y a deux camions avant moi. Dont un du coin avec une Samro exBuffa, elle est bien fatiguée mémère. Je suis chargé pour midi, je mange un bout de pain de je ne sais plus quand et je rentre à Besançon. Il me faut livrer le dernier client chargé à Loriol. Je m'enfile dans une rue, jusqu'à la zone du Barlot c'est du connu, facile, après la rue rétrécit, on est au bout du bout de Besançon. C'est interdit aux PL, ma foi, faut bien livrer. L'entreprise est dans une maison, c'est pas bien grand. Au début le mec râle parce que je n'ai pas de hayon. Et d'une, ce n'était pas demandé, et de deux des palettes de pas loin d'une tonne au tire-pal dans les cailloux, bon courage. Quand c'est vide il se détend et m'offre un café. C'est bien la chiotte pour repartir, il faut tourner à l'équerre au bout du chemin, il y a un poteau électrique en béton qui est tout marqué, faut serrer dans l'herbe, ça passe sans toucher mais c'est fin.

    Retour au dépôt pour vider le bardage ensuite je me mets à quai pour charger deux lots. Thierry et Quentin sont aux tires-pal, on n'en a plus que deux, du coup je les regarde faire en buvant le café, la honte. Ensuite je descends à la halle fret pour récupérer ma roue de secours. Je pensais galérer avec l'attache mais ça se dévisse tout seul, je balance la roue dans mon joli panier, je l'attache et zou !

    Je n'ai plus qu'à me rentrer, j'ai le temps je passe par la Haute Saône bien sûr, à 18h30 je pose le camion à Bourogne. Bon week à tous, le ciel vous tienne en joie.