Carnet de bord de Février 2024 | Partager sur Facebook |
A 8h en passant sur le viaduc à Arbouans je regarde en bas chez Capinox je ne vois pas de Ford Combronde, je relève la tête et pile poil on se croise avec Baloo, il prend la sortie en face. On papote un peu au téléphone bien sûr.
Peu après je suis chez Mercier Clausse, il y a un téléphone sous un abri, le cariste me dit : « j'arrive mais je suis sûr que c'est pas pour moi. » L'autre fois je disais que c'était source d'erreurs, bon en fait la petite usine en face dépend de la grosse ici. La grosse c'est l'usine hein ! Donc je refous le rideau sommairement et je traverse la rue. Un gars vient me vider de suite. Bigre, comme on disait au siècle dernier, hier en chargeant avec les fourches j'ai cassé deux feuillards, la première palette pour Remondans n'est pas très jolie, la matière n'a pas de mal mais les rouleaux du dessus ont glissé. Je dépends mon tacot, je pose la palette au sol et avec un ou deux coups de fourches bien placés je remets ça. C'était pas indispensable mais l'esthétique ça compte. Un autre gars me voit faire, sort de son bureau : « attends grand, j'ai une sertisseuse, je vais te refaire ça. » Merci mais c'est pas pour vous, il m'explique qu'en ce moment il reçoit de la matière de la PUM, qu'à chaque fois c'est non conforme, et qu'il déballe et remballe les palettes donc la sertisseuse est à portée de main. Trop sympa.
Je fais la poignée de km qui séparent Vermondans de Remondans et surprise, tout est éteint ! Il y a juste une bagnole garée devant. Merde ! Je sonne quand même, un type se pointe, il me raconte qu'ils sont fermés le vendredi mais qu'il est passé vite fait chercher je ne sais quoi. Le bol ! En plus il sait se servir du Fen. Cela dit je me serais vidé tout seul mais bref, c'est mieux comme ça. Il prend ses 2 palettes et je me sauve.
A 11h et demi je suis à Seppois. C'est le Fred qui charge en double-plancher pour Jean-Charles, je lui file un petit coup de main pour les barres, c'est lourd c'est chiant. Ca me permet d'apprendre, si des fois un jour de grand malheur je devais m'en servir.
Je tamponne un carnet de CMR entier, c'est pour forcer le destin, les Espagnols vont signer des piscines du coup, c'est certain.
A 13h je prends place sous le hall, le chargement n'est pas énorme, ça passe au sol tranquille. On boit le café, je traîne un peu et à 15h je repose le camion à Bourogne. Bon week-end à tous, le ciel vous tienne en joie.