| Carnet de bord de Septembre 2025 | Partager sur Facebook |
Garé au fond j'ai dormi au calme, après le petit déj et la douche les autres sont partis, la voie est libre. Je me paye un bon bout de routes de chèvres, c'est le trou du cul du monde par là. J'arrive à Gurgy par la face sud, j'ai cherché mais je n'ai aucune adresse, sur la colline de l'autre côté je vois une grosse ferme. C'est là. Le gars sort son télésco, en deux coups de fourches les palettes sont rangées. Je recule sur le chemin et zou.
Il me reste 6 palettes pour La Ferté Loupière, c'est relativement loin mais encore des routes de merde. Je m'arrête au pain à Tonnerre, jolie boulan, accessible, au poil. A 10h15 je suis à La Ferté, ferme facile à trouver j'y suis déjà venu deux ou trois fois avec la poudre de lait. Il a enfin changé son tire-pal à roues carré. Le tire-pal est mieux mais le chariot ne peut pas entrer et il y a toujours aussi peu de place dans le local, avec des palettes d' 1t250 on prend vite une suée, le gars est sympa, il discute bien, ça compense.
On recharge pas loin, de l'autre côté de Sens. C'est fermé entre midi et une heure, ça me laisse le temps de manger. On recharge dans la cartonnerie qu'on voit au bord de la N6, c'est tout petit, il faut téléphoner 10 minutes avant. Effectivement la cour est petite, deux camions sur place max. Je me claque devant la porte 4, le cariste me file un tire-pal, des palettes 100x120 ça va vite. A 14h30 je me sauve, chargé complet pour Devecey, au poil !
J'ai le temps il n'y a pas de rendez-vous, je me fais une descente full N6 puis Sombernon. Dans Vitteaux je me retrouve au cul d'un XPO - français je précise. Il s'arrête à un carrefour, il discute avec des gens devant un camion de pizzas. Il finit par descendre de la cabine et vient me voir, c'est un type de bien 50 piges. « Tu sais comment on va à Chépakoi en Montagne ? Mon GPS n'a plus de signal. » Je lui demande s'il n'a pas d'atlas Michelin ? Non bien sûr ! Ben écoute mon gars si tu n'as pas une couverture de cartes potable, moi je ne sais pas quoi te dire. Un jeune à la rigueur, mais un vieux ! Il finit par prendre à gauche, au hasard j'imagine.
Moi je sais où je vais, pas besoin de carte pour aller au Moulin des Malades. Je tombe sur Romain de chez JP, il n'a pas de piscines non plus. Ici le Perrier citron se transforme en Badoit citron, ensuite on va souper.