FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2021 Partager sur Facebook
  • Photos
  • valle de Los Caidos
    au nord de Madrid
    Castille y Leon
  • Mercredi 17 Février 2021
  •  

    Je déjeune à côté de flics de la Guardia Civil, j'aime pas. On devrait se sentir en sécurité mais c'est plutôt le contraire, bizarre. A la station la chica me demande si je sais où sont les douches, tu ne te souviens pas ? Je suis déjà venu le mois dernier, j'avais loupé la sortie d'avant dans le brouillard. La pauvre si elle devait se souvenir de tous les gens qui passent.

    A 9h pile je suis à Villalbilla, lotissement tout neuf, facile. Javier arrive dans la foulée, suivi d'une équipe de monteurs que je ne connais pas. La cliente parle un peu français, achète une piscine Waterair, roule en DS3 neuve, elle est francophile cette dame. Malgré les exactions de Napoléon les Espagnols ne nous détestent pas tous...

    A 10h je me sauve, le gros du trafic est passé, je contourne Madrid sans être emmerdé. Quand on grimpe direction La Corogne on voit la Valle de los Caidos, monument dédié à tous les morts y compris le sympathique Franco. S'en est où d'ailleurs cette histoire ? Le gouvernement devait faire déplacer les restes de ce salopard.

    José a 3 heures de route pour venir à Leon, je le préviens de mon heure d'arrivée pour qu'il s'organise. Je mange un bout et je passe au gas-oil à Benavente, l'AS 24 est toute proche de l'autovia.

    Comme on avait dit à 15h30 je suis à Llamas, petit bled paumé, bien pauvre, étroit, tristouille. J'arrive à me garer au coin de la rue, à une centaine de mètres de la maison. Super précis sur l'horaire, José arrive dans les 5 minutes. La piscine sera dans une cour à l'arrière, on se tape tout à la main. Ensuite on se cadre pour demain.

    Il ne me reste plus qu'à finir mes heures. Après Ponferrada j'enquille la magnifique N120, il y a pas loin de 150 km de virages mais ça vaut le coup. Il fait encore jour au départ, je profite de paysages spectaculaires. Après la nuit tombe, mais surtout il se met à pleuvoir. C'est là que je comprends le climat océanique, il fait 10° et il tombe des trombes d'eau, c'est impressionnant. Heureusement il y a de longs bouts en 3 voies, on peut doubler les bagnoles qui se traînent et faut avouer que le trafic n'est pas énorme non plus. Je trace ma route à 90 dans des gerbes d'eau.

    Je finis la journée à A Cañiza après Ourense, c'est déjà ici que j'avais coupé la dernière fois, sauf qu'aujourd'hui tous les restos sont fermés. Les boules.