FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2024 Partager sur Facebook
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  • Mercredi 17 Avril 2024
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    Réveil 6h, je déjeune et je me douche, Philippe mon fidèle assistant m'appelle, son camion ne démarre pas, il doit aller chercher celui de son fils. Il me prévient qu'il aura une heure de retard. Pas bien grave, vu le bled je ne me suis mis que cette livraison ce matin, je m'attendais à une galère... Il se pointe sur les coups de 8h avec un petit Mercedes tellement vieux que c'est lui qui a amené les girafes sur l'arche de Noé. Ce matin il va transporter deux ânes... j'ai eu le temps d'ouvrir on transvase et on va boire le café. C'est toujours lui qui paye donc ce matin j'ai payé avec le petit déj'. J'emmène mon camion jusqu'à l'entrée de Quissac, c'est le plus simple pour nous deux. Ensuite on prend la route de Pompignan, mégapole dans le Gard. Je blague mais on ne rigole pas trop, le bled est hyper étroit, ce camion a une petite benne étroite, par endroits elle n'est pas loin de toucher les murs des maisons dans les ruelles. En semi je n'en parle pas mais même en chariot je pense que ça ne passait pas en largeur ! On livre chez un vigneron, sa femme a un bébé dans les bras, ce qui ne l'empêche pas de nous faire un café. Hyper sympas ces deux jeunes. Le bébé est gracieux aussi mais il discute moins.

    A 10h et demi Philippe me repose au camion, ça a bien marché l'histoire. On se sépare, il doit finir un terrassement de piscine dans un patelin par là. Je descends jusqu'à Montpellier puis la route de Clermont l'Hérault. Je m'arrête à la Marie Blachère à Clermont justement, c'est bien facile en camion. J'ai deux rénovations en début d'après-midi, je voudrais bien que ça pulse. Les deux sont ok. J'ai le temps de manger sur le bout d'autoroute.

    Juste avant 13h je suis à Roujan, garé un peu loin la maison est dans le vieux village vers l'église. Le pépé est content que je vienne en début de créneau, il doit partir ensuite à un enterrement. C'est joyeux. Sa femme fait le café pour tout le monde, je sirote ça et je file.

    Ensuite je vais à Valros chez un pénible de chez pénible. D'entrée il râle parce qu'on n'est pas deux chauffeurs ! Mais non, je refuse ! Pourquoi on n'est pas deux pour porter le liner, après il râle pour le chèque, après il râle pour les cartons, en fait il chouine pour tout ! Là je me dis : putain il me saoule, prochaine remarque je l'envoie chier. C'est là que son fils sort et vient me serrer la main, il doit avoir 35 ou 40 ans et l'âge mental d'un enfant de 3 ans. Purée ça calme, inutile de vous dire que je n'ai plus envie de l'envoyer paître.

    Je traverse Béziers, et à 15h45 je suis dans le vignoble de St Chinian, miam miam. La cliente vient m'ouvrir et je vois dans le jardin une énorme Olivia avec un Roman. Elle m'explique que le liner est mort, ils ont acheté la maison il y a 4 ou 5 ans avec cette piscine bien trop grosse, ils en profitent pour en mettre une bien plus petite et moderne. Parfait c'est bon pour le commerce. La propriété est gigantesque, le portail fort loin, beaucoup de matériel, j'y passe un moment.

    J'écris à Iñaki pour prendre la température, mais il n'a rien en attente. Merde. Avec les jours fériés à venir je préférerais aller à Madrid plutôt que de planter dans des restos avec des vilains qui m'obligent à boire... Il me dit qu'il voit pour au moins me faire aller à Barcelone. Affaire à suivre.

    J'avais normalement une rénovation demain matin à Canet 66 mais elle est reportée de deux semaines, tant pis je la garde. La bonne nouvelle c'est que je descends direct en Espagne. Isabelle l'assistance petit camion m'a demandé du tabac à rouler, je m'arrête donc à La Jonquera en vitesse. Je roule jusqu'à Les Mallorquines, très bonne adresse, dommage qu'il n'y ait pas de douche.