Carnet de bord de Janvier 2024 | Partager sur Facebook |
Pas d'affolement je ne recharge qu'à 13h, je démarre tranquille à 8h. Un peu de petite route et je me retrouve à Baccon. Le client a mis des trucs devant chez lui pour que je puisse me garer, c'est bien gentil mais c'est trop petit et en pente, je n'arriverai pas à sortir les palettes. Je vais me retourner devant la salle polyvalente et je me claque en face. Le gars me dit que le bus d'école va arriver, oui oui ben laisse-le venir. Le bus se pointe, il se gare à mon cul et les marmots marchent 20m de plus, tout va bien. Il m'ouvre le garage, il y a plein de bordel, ça va jamais rentrer. « Ah vous croyez ? » J'ouvre le côté, il comprend. Rien que l'escalier Enjoy bouffe la place, il ouvre un second garage de l'autre côté, c'est mieux. Sa femme fait péter le café, un chèque de banque et je file.
Quand je remonte dans le camion il m'arrive un truc incroyable, asseyez-vous c'est dingue ! Sur le tapis je trouve une pile bouton !!! D'où elle peut venir ? Je n'en utilise pas, elle ne pouvait pas être collée à ma godasse je roule en chaussettes. J'ai beau réfléchir, c'est un mystère. Après l'île mystérieuse, la pile mystérieuse... Il m'arrive des trucs inouis non ? Si Jules Verne était vivant il s'inspirerait de l'anecdote pour faire un bouquin...
Je passe à l'AS24 vers l'ex centre routier à Orléans pour rafraîchir le niveau de gas-oil. Demain j'aurai pas le temps de m'arrêter à Devecey.
Sur les coups de 11h je suis chez Antartic à St Martin d'Abbat. Je vais m'inscrire chez le gardien, il me dit que j'ai rdv à 13h. Je sais, je suis là je suis là, j'attends. A 11h et demi il m'appelle, quai 34. Le cariste charge une fille de chez Rizzo puis c'est mon tour. A midi et demi je me casse, c'est pas beau ?
Je m'arrête manger sur le parking un peu pourave de La Chapelle St Sépulcre. J'ai le temps après Courtenay j'esquive l'autoroute, la départementale descend jusqu'à St Julien du Sault, j'aime bien passer par là. Je reprends l'autoroute à Auxerre pour ressortir à Pouilly, après je fais Dijon Seurre.
A 19h je suis chez le José à Beauchemin, je fais mes devoirs et on vient frapper à ma porte. Oh c'est mon poto Jean-Charles ! Lundi on s'était dit qu'on ne se reverrait pas de sitôt, il devait recharger à Damazan vendredi, il s'est démerdé pour charger ce matin, à Beauchemin il est à bout d'heures. Ça tombe bien !