FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2024 Partager sur Facebook
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  • oui il pleut
    complet !
    ma route
  • Jeudi 18 Avril 2024
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    Je fais une 11h bien inutile mais je ne recharge que cet après-midi, rien ne presse. Je démarre à 7h et demi, je roule jusqu'à Hostalric pour petit-déjeuner et petit-me-doucher dans la mini douche.

    Truc parfaitement incroyable en Catalogne, il pleut ! C'est donc bien le boxon à Barcelone, le bouchon du matin refoule jusqu' avant l'ancien péage de La Roca. Maps annonce 12 min de retard c'est supportable.

    J'ai du bol, la pluie cesse quand je suis chez Nord Logway. Comme d'hab' je me vide tout seul, je pose tout sur le quai, le cariste qui s'occupe du Waterair compte les palettes et me tamponne le CMR. Ciao.

    Je vais me faire payer le café chez Waterpool Barcelona puisque c'est maintenant leur nom. Ils sont toujours bien contents de me voir et c'est largement réciproque.

    A 11h30 je suis à Maçanet de la Selva, Maps veut absolument me faire passer par un petit chemin alors qu'il y a une route large pour entrer dans la zone indus. Sur la pointe des pieds je me présente chez le gardien, sur mon mail c'est écrit : chargement 14-18h. Bien sûr je n'en dis rien... Le gars téléphone et j'entends qu'on lui dit : tres de la tarde. Il m'enregistre, me demande si je suis de famille avec le cycliste Marc Madiot (la réponse est non) et me dit de revenir le voir à 3h moins 10. Ma foi, tant pis, j'ai tenté ma chance.

    Donc à 14h45 je retourne chez le chiourme, il se perd en explications, ouais en fait faut juste faire le tour des bâtiments. Il est sympa mais il veut se donner de l'importance. J'entre et je vais où il m'a dit, un cariste vient me chercher, on va aux emballages. En 25 minutes c'est chargé, je suis vert. Certes j'avais rendez-vous, ils l'ont respecté mais depuis midi ils ont dû vider ou recharger trois camions pas plus, ils auraient eu largement le temps de me charger 8 piles de conteneurs. Cette usine ne respire pas la grosse activité, c'est pas aussi grave que leur site de Montcornet mais je vois bien un déménagement chez les kolegas. Ma foi, j'ai mes 13 mètres d'emballages, j'ai claqué ma rénovation debout aux portes, ça n'a pas fait d'histoires, le gars revient avec des BL et mon CMR, à 15h30 je me taille.

    Je ne sais pas si à Maçanet on est protégé du vent mais dès Gérone la Tramontane est terrible, en pleine poire. Je passe au gas-oil à la Petrem à Figueras comme d'hab', je pose mes gants sur la pompe, dans la seconde je les vois s'envoler, cours Forest, cours !

    Il me faut livrer ça demain à Mulhouse, je dois être aux piscines à 16h, j'ai beau tordre le truc, ça va être tendu l'histoire. Je combine et recombine l'affaire dans mon cerveau fatigué. A Perpignan Cyrille m'appelle, il me conseille de prendre l'avion, me demande si ça va aller. Oui je suis confiant. Autrefois les vieux traitaient les jeunes qui roulaient fort d'aviateurs, c'est le moment de clouer le bec à ces vieux cons, ils doivent être morts d'ailleurs depuis. Maintenant c'est moi qui suis vieux, j'aime encore bien faire l'aviateur et je n'ai aucun mépris pour les jeunes.

    Vers Montpellier on se croise avec Manolo, on papote un peu au téléphone.

    Pressé ou pas, je prends ma route, je sors à Remoulins, je vous ai déjà dit que j'aime bien cette route ? En fait c'est pas ça, pour gratter 45 minutes je préfère ne faire que 4h30, demain quoi qu'il en soit Mulhouse ne passera pas en 4h30, il me faudra couper. De l'autre côté, le plus proche, le Mistral est trop loin, je me gare chez la Reine des Desserts, oui son titre de noblesse mérite des majuscules, avec 4h28 de volant, tip top.