FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2020 Partager sur Facebook
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  • réparation discrète
    les bords du Doubs
    gerbage
  • Mercredi 19 Février 2020
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    J'avais mis le réveil à 6h mais je suis réveillé un quart d'heure avant, vais déjeuner. Je voulais me doucher mais vu que je vais au dépôt, j'en suis pas à deux balles mais chez nous c'est gratuit, c'est con. Je me prends un bout de pain pour ce midi avant de partir.

    Je vais arriver à Besançon à la mauvaise heure, je vais me payer la régul' à Beure, j'esquive en passant par Dôle.

    A 8h et demi je suis au dépôt, personne au gas-oil je fais le plein et je me mets à quai. Cyrille sort de son bureau : « attends, tu vides pas, t'en prends une autre, je ferai vider celle-là demain. » Ça m'arrange, le quai est bien plein je voyais mal poser 33 palettes en plus. Du coup je file à la douche direct puis je vais chez Fèvre faire réparer mon coup de cutter belge. La réparation est propre, ça se voit à peine, je suis content.

    Je décroche ma calèche, je prends l'ancienne de Gérald. Coup de bol, Bruno le collègue qui fait le régional en chariot embarqué rentre à ce moment. Je lui demande de me montrer comment le Moffett marche pour rouler en crabe. C'est un vieux chariot, il n'y a aucune explication nulle part, en fait il faut rentrer le mât à fond pour appuyer un contact électrique, si tu ne le sais pas … Passe pour un con Jean-Pierre... Cyrille me donne les instructions, purée je décroche le voyage du siècle, de l'inter-communal. Il me dit qu'il n'y a pas beaucoup de km mais beaucoup de recette. Ma foi, puisqu'on est quand même là pour gagner de l'argent...

    Avant cela je fais un tour de ville, je monte chez ARS charger des bobines, un lot en latéral, un lot à quai. Le lot chargé à quai se vide bien sûr à quai à Dannemarie sur Crête. Je n'étais jamais venu dans cette zone industrielle, ça fait deux fois cette semaine, c'est toujours comme ça. Un type assez désagréable me vite assez vite finalement.

    A midi et quart je suis à Boussières chez un autre emboutisseur, vu l'heure je pense manger sur place mais non, un cariste m'attaque de suite. Je ressors et je mange enfin.

    Sur les coups d'une heure et demi je suis à St Vit. C'est une boutique qui fait des maisons en ossature bois, moi je charge une extension de maison. Gros chargement quand tout est étalé au sol, le gars me dit qu'il y a tout pour faire une maison, il ne manque que les tuiles. Et peut-être la déco.

    Autant dire qu'on y passe un moment, m'en fous c'est à vider demain. On fait un tétris avec les murs, les fenêtres, deux poutres de 11m, tout un tas de bordel. On y passe deux bonnes heures! Heureusement il ne pleut pas. A la fin le gars me dit que c'est agréable de bosser avec moi, j'ai pas gueulé comme le font d'autres chauffeurs. Purée si les gars n'ont que ça comme souci dans la vie. Pis moi j'aime bien ce genre de chargements, faut réfléchir, mesurer, prendre son temps, c'est autrement plus intéressant que 33 palettes à quai. A 4h c'est fini, je me sauve.

    On est mercredi, on a reçu les programmes Waterair, je fais le mien sur un parking par là en faisant chauffer un café.

    Je finis la journée à Comblanchien, je dois être à 3 ou 4 km de la maison demain. Le contraire serait malheureux, ici ils ont du bon vin, je me prends un verre de St Véran à l'apéro, je vous le recommande.