FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2023 Partager sur Facebook
  • Photos
  • si si, c'est là à droite !
    on vide sur le parking
    lac du Salagou
    Millau
  • Mercredi 19 Juillet 2023
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    C'est la reine des desserts qui fait l'ouverture, son mari doit ronfler à cette heure, café douche et zou !

    A 7h30 je suis à Générac, Grand rue, autant dire que c'est dans le centre du bled. La cliente est toute contente que je vienne de bonne heure, elle peut partir bosser. Une réno un chèque et je file.

    Ensuite je vais à Pérols, je passe par Vauvert La Grande Motte, j'aime bien par là c'est plus sympa que l'A9. En échange d'un chèque je dépose une réno-margelles chez des petits vieux, fastoche.

    Après je vais à St de Védas, la cliente a prévenu qu'elle ne serait là qu'à 11h30. Elle se pointe à l'heure, rien à dire. Elle me raconte qu'elle a accompagné sa mère chez le médecin, vu l'âge de la dame sa mère ne doit plus conduire c'est certain.

    Je prends le temps de manger un bout vite fait et à 13h30 je suis à Maraussan. J'appelle le client parce que son chemin ne m'inspire pas du tout. Il me répond que je peux monter jusqu'à la ferme. Une ferme ? Cool, il doit recevoir des camions d'engrais de fourrage d'aliments, j'y vais la fleur au fusil. Mouais ben on n'est pas en Franche Comté ou en Picardie, aucun camion ne monte, il doit aller chercher le grain des poules avec le tracteur. En m'y reprenant 36000 fois j'arrive à me retourner. Sans rien casser ce qui est encore mieux. Le client bien sympa par ailleurs m'offre le café.

    Pour 15h je suis au Weldom de Thézan les Béziers. Les gars ne font pas la gueule, le chef m'envoie un cariste, petit magasin il faut rester sur le parking pour vider. Bonne poire je descends mon chariot pour tirer les palettes du fond au bord. J'en emmène une derrière et en la posant c'est le drame, tout doucement je vois le film se tordre, la pile de terreau tout doucement se casse la gueule. Je saute du chariot mais c'est trop tard. Le cariste est mort de rire, aucun sac crevé c'est déjà ça. Je ne sais pas combien il y a de sacs de terreau sur une palette, mais en plein cagnard c'est beaucoup trop ! Le gars apporte une autre palette et on fait deux petites, c'est plus sage. A vouloir bien faire, bon, ça se finit bien.

    Philippe me rappelle, finalement les Espagnols ont trouvé une solution, la piscine de Toledo est revenue dans le game. Je préfère comme ça.

    Il me reste encore une piscine à Octon, au bord du lac de Salagou. A vu de nez l'adresse était bien inquiétante mais sur Maps ça me semblait potable et en vrai oui, ça va. La maison est sur un chemin de terre, c'est pas les grands boulevards mais ça va.

    J'appelle le dernier client de demain, le gars me dit qu'il est transporteur, et que c'est impossible de monter chez lui en semi. Je pense qu'il sait de quoi il parle...Il me dit de tout déposer chez sa mère en bas du village. Eh ben entendu !

    Je me rapproche au mieux de Marvejols, et le mieux c'est le relais de Bonsecours, là c'est vraiment le mieux.