FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2024 Partager sur Facebook
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  • cette fois le routier de MĂącon sud...
    photo artistique
    baisse la tĂȘte vindieu !
    Haute Loire
  • Lundi 19 Février 2024
  •  

    A 6h moins le quart je suis à Bourogne, ça fait un peu tôt pour moi mais faut que j'avance je me suis mis 4 clients pour aujourd'hui. A Besançon je file tout droit, du côté de Chalon premier café avec un bout de brioche faite avec mes petites mains, et un batteur j'avoue.

    A 9h et demi je suis dans l'Ain mais de l'autre côté de Mâcon, l'adresse n'est pas claire du tout, le lieu-dit est très étalé, j'appelle le client : « vous verrez, ça monte, après le premier virage à 90° c'est la maison blanche à gauche. » Je quitte la départementale, à gauche ...et je me retrouve dans le village, c'est tout petit, des bords de toit... Merde ! Maintenant que je suis là je continue, je rappelle le gars quand je suis devant une ferme avec des ânes. Pour le coup l'âne c'est moi. Il me dit de descendre je suis sur la bonne route. Juste avant la maison il y a encore un virage à l'équerre et un arbre penché, petite sueur froide mais ça passe. Il ne comprend pas pourquoi je suis passé par là, je lui explique que de toutes façons dans un sens ou dans l'autre j'aurais dû faire pareil c'est impossible de faire demi-tour. Je lui dépose une grosse réno-margelles en échange d'un chèque. Purée j'aurai perdu du temps dans ce bled à la con, j'ai presque 4h de volant bordel ! Je laisse le tachy repasser à zéro.

    Avant midi j'ai une autre réno chez une dame à Colombier Saugnieu, patelin à côté de l'aéroport de Satolas. Faut aimer regarder passer les avions. Je traverse Lyon du temps de midi et je mange un bout au premier parking après Givors.

    Beatriz à Barcelone m'écrit sur Whatsapp, il faudrait que je dépose les palettes pour Barça à Madrid puisque j'y vais. J'appelle Iñaki pour confirmer puisque c'est désormais lui le patron d'Ibérica, c'est du matos qui doit venir chez lui in fine, moi ça m'arrange de ne pas attendre mercredi matin l'ouverture du transporteur. On se cadre pour mercredi fin d'après-midi. Yesss !

    A 14h je suis dans Saint Étienne, pour y aller je passe devant une zone indus qui s'appelle Malacussy, j'avais oublié mais un coup chez Buffa j'en avais chié pour trouver cette zone, c'était avant les GPS, je vous parle d'un temps... Je passe dans ma rue, c'est tout petit, pas de conneries, je me gare à 200m et je finis en triporteur. Le jeune client fait poser la piscine de A à Z, il s'en fout, me laisse faire mon truc. Je ne veux pas qu'il soit dit que je branlique, je fais le contrôle comme il se doit et je file après les signatures habituelles.

    La dernière livraison du jour est vers Le Puy, c'est là que Toupy 43 a la bonne idée de m'appeler, il me dit de couper par une route, sans lui j'aurais hésiter à y passer. La maison est route de Valence à la sortie du pays. J'hésite mais faut bien que je fasse demi-tour, j'espère trouver de quoi avant Valence... Facile, un bon km plus haut il y a un parking qui sert de dépôt de gravier à la DDE, je recule entre deux tas. La cliente, qui elle n'en est pas un, de tas, me dit qu'elle m'a vu passer, sans m'arrêter, elle commençait à s'inquiéter dit-elle. Teu teu teu, t'inquiète. Ça caille un peu, je la renvoie au chaud chez elle, je fais mon truc tranquille.

    A 17h et quelques je reprends la route, je fais quoi ? 9h ou 10h ? Une 11h ou une 9 ? Le dernier troquet est en haut de La Chavade, il est trop tôt, je continue. Je pensais couper au relais St Germain à Lavilledieu mais j'ai 9h30 de guidon c'est ballot, je pousse jusqu'au Mon Relais à Pierrelatte, garé j'ai 10h01 de volant, optimisation maximale.