| Carnet de bord de Juin 2024 | Partager sur Facebook |
Réveil 6h, je vais déjeuner et me douch.. ah ben non, la douche est fermée, elle est bouchée il y a de la flotte au large. Merde, je me laverai en remontant. A 7h je suis à Bompas, la cliente a un rendez-vous au tribunal ce matin me dit-elle, elle a une bonne tête elle ne doit pas être l'accusée. Je lui dépose sa réno dans le garage, elle fait un café pendant qu'on signe et zou !
Je remonte à Fitou, depuis dehors je vois que la porte est toujours barrée, je file. M'en vais me laver le fion à Narbonne, le troquet NS restauration c'est pas le top mais c'est propre, un café là-dessus et venga !
A 10h et demi je suis à Montréal, pas au Québec dans l'Aude. Le chemin est entre deux départementales et bien sûr j'arrive du mauvais côté, c'est étroit et tortueux, j'appelle le client qui me fait un radio-guidage. Encore une rénovation dans le garage, encore un chèque et zou !
Je me suis pris du pain ce matin à Perpi, je mange un bout à l'entrée de Toulouse. Pas franchement inquiet mais pas franchement serein j'ai encore une réno dans le quartier de La Croix-Daurade. C'est pas vers le Capitole non plus mais c'est pas trop adapté aux camions, je trouve à me garer à 500m de la maison, c'est déjà beau. J'ai bien fait de ne pas insister, plus loin c'était mort. Je livre une nouvelle réno chez un jeune couple, visiblement ils n'y connaissent rien, ils me posent plein de questions. Elle n'a pas de chèques, je prends en photo la preuve du virement sur son téléphone et c'est marre.
Après ça je vais faire ma dernière piscine de la semaine à Montbartier bled mondialement connu pour ces bases ITM, Leroy Merlin... Je sonne, c'est la lettre à Élise au xylophone qui retentit, peut-être qu'ils n'ont pas entendu, je sollicite à nouveau Beethoven mais rien. Je retourne au camion pour téléphoner quand je vois arriver le client, ou du moins un gars qui ouvre le portail. Il a ramené de sa boîte un tire-pal, j'apporte les palettes, il range au fur et à mesure, nickel. Il referme et se sauve. Ça me va bien.
Dernière livraison de la tournée, encore une réno, encore une petite route, encore des retraités, encore un chèque. Je remballe les gaules après un coup de balai dans la semi. Laurence m'a envoyé le retour, on va à Tonneins comme d'hab'. En chemin j'appelle Jean-Charles pour prendre des nouvelles, il recharge à Damazan demain matin et coupe sur place. On ne sera pas loin l'un de l'autre. Avec mon esprit d'escalier je réfléchis un quart d'heure après. Je pensais couper au Temple sur Lot et lui à Damazan, c'est con, je le rejoins. En discutant je parle de ma palette de margelles et de ma Solaé en retour, il me propose de me les prendre, complet en escaliers il a la place sur un côté. Ouh purée ça m'enlève une sacrée épine du pied ! Je retrouve donc mon collègue à Damazan à 19h30, on transvase mon fourbi dans sa semi et on va dîner à l'hôtel restaurant à côté. Mieux que sur le plan l'histoire !